« Jean de Ponton d’Amécourt, déporté en avril 1943 » (par son fils François).

Dans le wagon vers le camp de concentration d’Oranienburg-Sachsenhausen, un de ses compagnons d’infortune le questionna :

« Quel est ton métier ? »
« Étudiant » répondit Jean.
« Non cela ne va pas, ils ont besoin de travailleurs, dis que tu es tourneur – fraiseur ».
« Mais je ne sais pas faire. »
« Pas grave, on t’apprendra. »

Dans le langage des camps, le prisonnier était un « Arbeitstück », un instrument de travail, qu’il ne servait à rien de ménager puisqu’il était renouvelable à l’infini, les convois étant permanents !

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