Un soir sans lune, je m’éclipse
Le cercle jaune devient ellipse brune
Son ombre m’attriste…
Et l’autre voile l’une

La nuit, je sens des parfums de fougères , de glycine

La lune renaît plus forte
Le sommeil de la rousse a transpercé la brume
L’écume la transporte…
Du moins, elle fait mine

L’ombre d’une ruine recouverte de lierre, cache une portée de platane
Je marche sur une route de bitume aux effluves anodines,
des odeurs intestines de sépultures canines.

Puis j’entends des grillons…leur chant s’élève vers la Lune
C’est un motet profane !

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