Pour sauver Le Réolais, journal de proximité, j’ai participé avec Jean Pauly (PC), Jean-Marie Darmian (PS), et bien d’autres, à la création de l’APPIP (Association Pour la Presse et l’Information de Proximité). Cette association a racheter le titre.
En février 2006 j’ai souhaité quitter cette association pour les raisons qui sont exposées dans cette lettre adressée à Jean Pauly. Je souhaite une longue vie au Réolais, devenu « La Gazette du Pays ».
A Monsieur Jean Pauly
Président de l’APPIP
Cher Président,
Conformément à nos échanges de ce matin, je vous confirme que je quitte le Conseil d’Administration de notre association ainsi que l’association elle-même.
En effet, mon souhait était que l’APPIP reste propriétaire du Titre « Le Réolais » et en donne l’exploitation à une société de presse. C’est pour cette raison que j’avais soutenu la création de l’APPIP et participé au rachat du titre comme « fondateur ».
L’option qui est prise est différente, puisque l’APPIP apporte le titre « Le Réolais » à la Société de Presse qui en devient donc propriétaire. L’APPIP devient donc actionnaire minoritaire d’une Société de Presse et impliqué dans sa gestion.
Pour ma part, je ne souhaite pas, fusse-t-il par le biais d’une association, devenir partie prenante dans la gestion d’une société de presse, dont la zone d’influence comprend le territoire où je suis élu.
Je comprends que ce choix ait été fait mais je ne puis le partager. Depuis l’origine de nos débats, j’ai toujours dit que la participation à une société de presse du territoire n’était pas, selon moi, compatible avec mon mandat d’élu local. Je suis pour la séparation des pouvoirs (presse, justice, politique, …).
J’avais exprimé cette volonté lors de nos premières rencontres à vous-même, à Florence Motte et à René Trager
Je suis très fier d’avoir pu participer au sauvetage du Réolais. Je fais don de mes participations financières à l’APPIP et je souhaite bonne chance et longue vie à cette publication.
Je reste à votre disposition pour d’autres opérations de sauvetage dans l’intérêt du territoire.
Très amicalement.
Yves d’Amécourt.
Le 27 février 2006