Les meetings de François Fillon s’enchainent et les salles sont combles. Il se passe quelque chose autour de la candidature de François Fillon, je suis pour ma part convaincu qu’il sera présent au 2ème tour !
La note ci-après reprend une liste non exhaustive d’exemples très parlants : le Brexit, les élections législatives turques et britanniques…, preuve que les sondages sont une longue liste d’erreurs. A chaque fois que le corps électoral n’est pas bien identifié, les sondages se trompent ! C’était le cas pour les primaires de la gauche, c’est le cas pour les primaires de la droite et du centre.
1. Sondages, une longue liste d’erreurs…
- Le référendum du BREXIT (24 juin 2016). Pronostic des sondeurs : 48% pour la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union
européenne contre 52 % pour le maintien ! (Institut Ipsos Mori, 23 juin 2016). Résultat : 51,9 % des Britanniques ont voté en faveur du Brexit. Des sondages à l’exact opposé du résultat des urnes !
- Les ELECTIONS LEGISLATIVES BRITANNIQUES (mai 2015). Pronostic des sondeurs : un scrutin présenté comme le plus serré depuis 40 ans, un véritable coude à coude annoncé entre travaillistes et conservateurs, avec 34 % des intentions de vote pour chacun. Résultat : David Cameron, premier ministre sortant, remporte une nette victoire. Le Parti conservateur dispose même de la majorité absolue des voix à la Chambre des communes. Une débâcle statistique retentissante, qui a terni l’image des sociétés de sondage britanniques qui se sont ensuite excusées publiquement de leur « mauvaise performance »
- Les ELECTIONS LEGISLATIVES TURQUES (2015). Pronostic des sondeurs : L’AKP du président sortant, Recep Tayip Erdogan, donné grand perdant avec 40,5 % des voix. Résultat : Recep Tayip Erdogan écrase le scrutin en remportant près de 50 % des voix. Un président turc qui devait trembler mais qui ressort grand vainqueur du scrutin !
- ELECTIONS LEGISLATIVES ISRAELIENNES (2015). Pronostic des sondeurs : le Premier ministre Benjamin Netanyahou donné au coude à coude avec l’union sioniste, dirigée par Isaac Herzog. Résultat : Benjamin Natanayahou triomphant avec 23,3 % de plus que ses rivaux ! Un tremblement de terre annoncé qui n’a pas eu lieu !
2. Pourquoi ces erreurs ?
- Le problème vient de la non représentativité des échantillons de sondés.
- Faute de temps et de budget consacrés aux instituts de sondage par les grands médias, les échantillons de personnes sont souvent réduits et peu représentatifs.
- Les sondeurs font aussi état d’une difficulté grandissante pour eux de recruter des volontaires, notamment parmi les jeunes, éloignés de la politique, et chez les personnes âgées, ce qui fausse la représentativité des résultats.
- Dernier problème : la propension des instituts à lisser leurs résultats pour parvenir à des résultats conformes à ceux de la concurrence, en dépit d’échantillons restreints. Autrement dit, « on ne prête qu’aux riches », et si les médias ont installé un ou deux candidat(s) en grands favoris, les instituts vont chercher à lisser leurs résultats pour coller à ces pronostics journalistiques.
3. Des sondages consacrés à la primaire, encore MOINS FIABLES que les sondages ordinaires !
Pour la primaire de la droite et du centre, il est encore difficile d’avoir des échantillons représentatifs qu’en temps normal.
- PROBLEME NUMERO 1 : on ne sait pas qui va aller voter ! C’est la première élection primaire à droite et au centre et les instituts de sondage n’ont aucun point de référence pour constituer leurs échantillons.
- PROBLEME NUMERO 2 : 1 électeur sur 10 a l’intention d’aller voter aujourd’hui. Pour trouver 1000 participants, les sondeurs devraient interroger 10 000
personnes et constituer des échantillons très larges.
- PROBLEME NUMERO 3 : constituer ces larges échantillons coute très cher et les sondeurs préfèrent interroger des échantillons réduits.
RESULTAT : des échantillons pas fiables avec des marges d’erreur importantes !
4. Enseignement : se concentrer sur des sondages réalisés sur des bases dites «larges» (minimum 600 personnes) et auprès de personnes ciblées comme intéressées (votants déclarés et sympathisants LR) QUI DONNENT FRANÇOIS FILLON AU SECOND TOUR !
- Sondage IPSOS pour le Point – échantillon 957 personnes. François Fillon, 2ème personnalité politique préférée des sympathisants Les Républicains – avec 65 % d’opinions favorables devant Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire. François Fillon se qualifie donc pour le second tour !
- Sondage Kantar Kantar Sofres – OnePoint pour LCI, Le Figaro, Public Sénat – échantillon 625 personnes. 69 % des votants ont une bonne opinion de François Fillon, devant Nicolas
Sarkozy et Bruno Le Maire ; 63 % des votants pensent que François Fillon ferait un bon candidat à la présidentielle, arrivant devant Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire ; 63 % des votants à la Primaire estiment que François Fillon est le candidat qui a le plus convaincu pendant le débat, une fois encore devant Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire
François Fillon arrive deuxième et se qualifie au second tour !