Le discours du champion Olympique Pierre Durand, colistier de Virginie Calmels à Sauveterre-de-Guyenne pour les élections régionales de 2015.
Chers amis, bonsoir.
LA VIE EST FAITE DE CHOIX.
Je viens de faire le choix de m’engager en politique. Et ce choix me porte aujourd’hui au soutien de Virginie Calmels.
Parce qu’elle incarne l’avenir de notre future grande région : Aquitaine-Poitou Charente et Limousin.
Son projet qu’elle ne va pas manquer de vous exposer dans quelques instants, m’enthousiasme véritablement parce qu’elle le porte avec générosité et sincérité.
C’est un projet précis,un projet à réaliser pour notre nouvelle région. C’est un projet de progrès. Un projet responsable.
Vous ne pouvez pas savoir ce que je suis fier de m’inscrire dans les pas de cette femme énergisante, volontaire et compétente.
Ce soir, je veux vous faire partager ma conviction que notre désormais grande région a besoin d’une femme moderne qui saura défricher cet énorme chantier, avec des idées neuves et des méthodes éprouvées.
Faire de la politique avec Virginie Calmels est noble et rassurant pour tous ceux qui doutent, voire qui rejettent ces élus aux multiples casquettes, qui se croient propriétaires à vie des mandats qu’on leur a confié.
Elle incarne une autre façon de faire de la politique, moins partisane, plus rassembleuse et plus constructive. Elle imprime une certaine fraicheur à la politique en osant bousculer les vieux codes. Ce n’est pas de l’impertinence, tout juste de l’anti conformisme. Chez elle, c’est l’impérieuse nécessité de se remettre en cause et d’accepter de rendre des comptes sur son action.
Elle incarne au travers du choix de ces colistiers le reflet de la société dans laquelle nous vivons.
Vous l’avez compris, notre future région sera unique. Unique en France et en Europe. Unique par sa taille, la plus grande ! l’équivalent d’un pays comme l’Autriche. Unique aussi par sa spécificité agricole, là aussi la première région agricole d’Europe par sa diversité agricole et forestière, avec plus 155 signes et labels de qualité. Unique avec ses 700 kms de littoral atlantique.
C’est pourquoi, nous devons rêver la grande région à l’échelle de l’Europe, je dirais même à l’échelle du monde.
Nous avons beaucoup d’atouts et un potentiel considérable, un potentiel humain – un potentiel environnemental – un potentiel culturel- un potentiel d’innovation au service de notre économie locale.
Nous avons cet immense potentiel mais qu’en fera demain Monsieur Alain Rousset et ses acolytes ?
Ce qu’ils ont fait de l’Aquitaine depuis 18 ans ?
Avec lui, la réalité c’est le chômage, surtout celui des jeunes qui est le plus désespérant. Ce chômage désigne la faillite d’une politique de la formation par l’apprentissage, inadaptée aux besoins réels.
- La réalité, c’est l’assistanat parfaitement improductif et même humiliant pour ceux qui en abusent.
- La réalité, c’est un réseau routier saturé qui fait vivre au quotidien l’enfer des bouchons à ceux qui se déplacent chaque jour pour travailler.
- La réalité, c’est un réseau ferroviaire coûteux qui n’empêche pas les retards des trains.
- La réalité, c’est toujours plus de contraintes qui pèsent sur les entreprises.
- La réalité, c’est l’isolement des campagnes du fait d’une couverture numérique, très insuffisante.
- La réalité, c’est l’abandon du monde rural qui ne peut même plus se soigner en l’absence d’un médecin de proximité.
- La réalité, ce sont des lycées sous équipés.
- La réalité, ce sont des équipements sportifs insuffisants, quand on pense que pour deux fois plus d’habitants, l’Aquitaine a le même nombre de piscines, que la Région Poitou Charente, soit 250 au total.
Et, j’en passe, tant la liste pourrait être longue !
C’est triste, mais le bilan d’Alain Rousset est aussi celui là. C’est le même que celui des ses amis socialistes du Gouvernement dont il soutient l’action sans état d’âme, en votant les Lois en sa qualité de député.
Alain Rousset n’a pas imaginé notre grande région car sinon comment en sa qualité de Présidents des Régions de France, il a pu laisser le Gouvernement bâclé dans la précipitation la loi sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République ; la fameuse Loi Notre? Il était mieux placé que quiconque pour donner à la France, une loi qui ne soit pas un « grand bazar » dans lequel personne ne s’y retrouve plus. Il n’a rien imaginé à part sa re-élection à la tête d’une méga région à sa portée, tant elle se distingue par son ancrage historique à gauche.
Et pourtant, il n’y a pas de fatalité.
En effet, les dernières élections municipales, départementales et européennes ont vu des brèches s’ouvrir à nous à la grande surprise des socialistes.
Désormais au coude à coude avec eux, nous pouvons croire en nos chances qui reposent sur un probable vote sanction envers le Gouvernement, mais aussi une envie de changements.
Alain Rousset nous confiait dans un élan affectif lors du débat qui l’opposait à Virginie Calmels, qu’il avait encore envie de l’Aquitaine. Il faut qu’il sache que cette envie, d’autres l’ont aussi !
Pour nous, c’est une envie de conquête et non une envie de confort. Le confort de garder son fauteuil pour 6 années de plus, ce qui tout de même fera 24 ans, presque ¼ de siècle, à présider aux destinées de notre région.
Et même si on le croit sincère, on ne peut s’empêcher de l’inviter à passer la main. Vu tous ses mandats, n’a-t-il pas encore été élu la semaine dernière, Président de la Communauté de travail des Pyrénées. Expliquez moi comment décemment, il est possible de cumuler autant de fonctions si lourdes de responsabilités?
Pourquoi maintenir un homme si occupé et à la stratégie si ambivalente ?
Face à cette réorganisation territoriale qui nous est imposée et qui pose plus de question qu’elle n’apporte de bonnes réponses, il faut des forces nouvelles. Il faut insuffler du sang neuf !
Pour faire que cette Loi Notre ne soit pas mauvaise, il va falloir faire un travail d’écoute et d’accompagnement qui n’a pas été fait par ses concepteurs.
Elle trouble, elle inquiète, elle est anxiogène cette nouvelle grande région, fruit de cette Loi mal née.
Et que penser, de cette lubie à vouloir nous faire voter à la veille de Noël ? Déjà, l’absentéisme était au rdv des dernières élections, là il est tout bonnement encouragé.
Décidemment, nous n’avons pas la même idée de la démocratie, ni les mêmes valeurs, encore moins les mêmes ressorts pour faire face aux défis gigantesques de la future super région.
Mes amis, par mon engagement politique, je veux vous faire partager les valeurs qui m’animent.
Je veux vous assurer de mon attachement indéfectible pour mon village natal de St Seurin sur l’Isle, pour cette pépite qu’est St Emilion où je vis, pour la Gironde où j’ai étudié puis où je me suis installé professionnellement dans la ville de Libourne, pour l’Aquitaine, pour la France.
- La France qui est ma Patrie. Celle que j’ai représentée et défendu aux Jeux Olympiques. Les moments les plus exaltants de ma vie.
- La France que j’aime, c’est le pays de la liberté.
- La France que j’aime, c’est ce pays des droits de l’homme qui inspire tant de peuples.
- La France que j’aime, c’est cette Nation fière et généreuse où 25% des français d’aujourd’hui ont au moins un de leur quatre grands parents de nationalité étrangère.
- La France que j’aime, c’est le berceau de la Culture qui rayonne dans le monde.
- La France que j’aime, c’est celle qui a défilé le 11 janvier dernier dans un impressionnant élan de fraternité. Unie, dans notre détermination à ne céder ni à la peur, ni à la haine.
- La France que j’aime, c’est celle de nos sportifs quand ils font monter le drapeau tricolore et entonner la Marseillaise.
Mais la France n’a pas toujours été digne.
La France n’a pas toujours été à la hauteur de l’image qu’elle voulait donner au monde et de l’image qu’elle avait d’elle-même.
Aujourd’hui, la France doute. La France a peur. La France ne sait plus qui elle est au point de ne plus s’aimer.
Les français n’osent plus s’affirmer tel qu’en eux même.
Voilà des années que nous vivons la crise. Face à la mondialisation les français sont pris de vertige.
Avec nos gouvernants sans vision, dépourvus de la moindre faculté d’anticipation, toujours pris de court, résignés à agir dans l’urgence, nous nous réfugions dans l’instant présent, voire dans l’idéalisation du passé.
Nous sommes à la croisée des mondes.
Il est vrai que nous vivons une période aussi angoissante qu’exaltante.
Alors, que sera demain ?
Quelle France voulons-nous ? Quelle Région voulons-nous ? La Loi Notre a surpris par sa rapidité et nous arrive bien mal ficelée. La Loi Notre laisse un doute quant à la pérennité des aides financières de l’Etat que le report soudain de la réforme des clés de répartitions de la dotation globale de l’Etat aux Collectivités, rend encore plus suspecte. Ce qui d’ailleurs a fait dire à Alain Rousset « qu’il s’interrogeait sur la compétence de Bercy. » Nous, on n’a compris depuis longtemps d’où venait l’erreur et le matraquage fiscal !
En raccourci, la Loi Notre crée une sacrée confusion au niveau de l’organisation territoriale de notre pays. Elle est lourde de conséquences pour de très nombreux acteurs de la vie associative, culturelle et sportive.
Chez nous, la Loi Notre nous impose une fusion avec 2 autres régions.
Cela ne va pas de soi. Pour franchir un à un tous ces obstacles, je fais confiance à Virginie Calmels et à son équipe.
Personnellement, je ne veux pas que nous rentrions à reculons dans cette nouvelle région. Je veux que celle nouvelle ère, soit une belle histoire. Nous allons construire cette grande région que d’autres ont dessiné pour nous.
Aux côtés de Virginie, nous menons une campagne difficile, mais nous la menons avec entrain, avec joie et en étant rassemblés pour gagner ! Avec elle, nous voulons démontrer qu’il est possible de bien vivre ensemble, dans le respect des principes de la République et des valeurs de la Nation française.
Ici, en Gironde, le plus grand département de l’Aquitaine où se trouve la majorité des électeurs, nous détenons la clé de l’élection. C’est donc ici que tout va se jouer. Les 6 et 13 décembre prochains, sachons convaincre ceux qui ne veulent pas aller voter, sachons nous mobiliser et nous rassembler pour gagner !
Vous verrez, vous allez adorer Virginie Calmels en Présidente de notre future grande région.
Je vous remercie.
Jean Lassalle, Virginie Calmels, Pierre Durand et Yves d’Amécourt
Pierre Durand, champion Olympique, et Thomas Boudat, champion du monde de l’Omnium, qui aspire à représenter la France aux prochains jeux Olympiques.