J’ai rencontré, en ma qualité de président du Groupe Gironde Avenir, le vendredi 6 Février dernier, Monsieur Jean Briffon, Directeur Général du Syndicat National des Entreprises du Second Œuvre et Monsieur Renaud Marquié, son Délégué Général. L’objet de cet entretien était de m’informer des difficultés rencontrées par les PME girondines pour répondre aux appels d’offres du Conseil Général.
En effet, le Syndicat National des Entreprises du Second Œuvre indique que la réglementation en matière d’allotissement n’est pas respectée par nos services et notamment ceux des collèges pour la construction ou la réhabilitation des collèges. Il s’avère, selon le Syndicat, que nous sommes face à « allotissement factice » pour le collège Paul-Emile Victor de Branne ou à une « globalisation des prestations de 18 corps d’état » pour la restructuration du collège Saint-André à Bordeaux.
Avant toute action en justice, je leur ai conseillé de prendre contact avec le Président, Philippe Madrelle, pour parler de ce dossier. Ce qu’ils ont fait.
Trois rencontres ont eu lieu entre le 6 Février et le 24 Avril dernier.
Malheureusement, les interlocuteurs du Syndicat restent sur un constat d’échec.
En effet, alors qu’un certain nombre de dispositions préconisées par le Syndicat pouvaient s’appliquer aux projets présentés lors de la dernière rencontre avec les services du Conseil Général (le 24 Avril), ces derniers ont envoyés, sans les modifier et malgré leur dire, au BOAMP, les avis public d’appel à concurrence pour les dossiers en discussion (Latresne et Aliénor d’Aquitaine).
Notre groupe, a, à plusieurs reprises, en séance plénière ou en commission des finances, demandé à ce que tout soit mis en œuvre pour que les PMI et PME Girondines puissent participer aux procédures d’appels d’offre de notre collectivité.
- Cette exigence est devenue d’autant plus impérieuse que ces entreprises sont les premières touchées par la crise de l’économie actuelle.
- Par ailleurs, l’achat par lot en ouvrant le marché aux PME, permet d’obtenir des prix plus compétitifs en permettant d’accroitre la concurrence sur l’ensemble des lots et en supprimant quelques intermédiaires « financiers ».
- Enfin, l’allotissement est la règle (et non l’exception) dans la passation des marchés publics au sein des collectivités. Il est pour le moins curieux que cela ne soit pas le cas au Conseil Général de la Gironde.