Un débat commence en France à l’initiative de Luc Chatel, Secrétaire d’Etat au Commerce et à l’Artisanat, au sujet du travail salarié le Dimanche. A titre personnel je suis contre la normalisation du travail le dimanche. Au nom du droit au répit et à la vie de famille !
Aujourd’hui, le travail le dimanche est très encadré. Il est autorisé pour certains types de commerce, dans certains lieux, dans certaines saisons, et uniquement sous certaines conditions.
Si les types de commerce, les lieux, les conditons peuvent évoluer, je suis pour ma part contre une libéralisation totale du travail le Dimanche, même basée sur le volontariat des salariés.
En effet, le dimanche doit être une journée de répit, de réunions en famille, une journée entre amis…
Aujourd’hui le rythme de la vie c’est accéléré. L’email a remplacé le courrier et l’instant a remplacé la journée. Les transports permettent les déplacements, mais on se déplace pour tout et n’importe quoi. Tout doit être fait tout de suite et demain n’est plus un autre jour, … On télécharge un film ou une image, quelque soit sa valeur, quelque soit le temps qu’il a fallu pour les réaliser… Avec le « sampling », on échantillonne plus qu’on ne conçoit ou qu’on ne réalise. Pour gagner du temps, les plats sont cuisinés, les légumes, le riz, les pâtes, sont précuits, …
Dans ce monde pressé, le dimanche lorsque c’est possible doit rester un moment privilégié, une pause, une journée pour faire autre chose, un jour pour retrouver ses enfants, ses petits enfants, … Un jour où l’action laisse la place à la passion. Un jour qui pour tous, doit être un jour sans travail, afin que ce soit un jour des possibles retrouvailles… Un jour qui marque le temps. Un jour où chacun s’approprie le temps. Un jour pour faire la différence. Un jour pour que la semaine ait un début et une fin… Que ce début et cette fin soit la même pour tous. Pour que tous nous partagions un même espace temps.
Ne nous enlevons pas cette notion commune du temps. Car si un jour nous n’avons plus le même espace temps, qu’en sera-t-il de notre même culture ?
Très bonne analyse Yves.
Je suis d’accord avec toi.
En plus,certains disent que cela dopera l’économie,c’est faux,car l’argent dépensé le dimanche ne le sera plus en semaine !
Rassurez-vous, les opérateurs sont bien informés : ils possédent tous des propriétés ou travaillent en étroite collaboration avec des viticulteurs aux quatre coins de la Gironde. S’ils ne se mettent pas encore aux achats malgré un rendement plus que faible (en rouge 40 Hls/ha à mon avis), c’est que leurs expéditions depuis le début de l’été ont nettement ralenti, et le contexte économique n’incite pas à l’optimisme. De plus, vendre du 2006 et du 2007 ne se fait pas aussi facilement que du 2005. Il ne faut pas oublier non plus la réforme de l’agrément : je ne vois pas le négoce s’engager sur des achats de vins en cours de fermentation.
Dans un avenir que j’espère le plus proche, nous manquerons de vins, mais en attendant, l’année 2009 va être excessivement difficile pour tout le monde. Je me demande si la profession ne devrait pas se mobiliser pour mettre la pression sur le ministère de l’agriculture afin d’obtenir une aide suite à la faiblesse des rendements. Les autres en profitent, pourquoi pas la viticulture ???….
Bonjour,
1°) Je partage également votre analyse et le commentaire de R. Ballarin. Pour avoir aussi habité un peu plus d’1 an en Alsace, on s’habitue très vite aux commerces fermés le dimanche qui est alors un jour de rencontre, de partage entre amis ou en famille.
2°) Il semblerait qu’un administrateur de votre association en campagne actuellement prône ces jours-ci un discours contraire au votre. Il développe d’autres arguments justifiés eux aussi. Mais là n’est pas l’objectif de ce message.
Je trouve votre rassemblement très pertinent, mais ne serait-t-il pas plus logique que dans cette même association, vous partagiez un maximum de point communs ? Cela augmenterait la crédibilité de tous et ne risquerait as de nuire surtout en pleine campagne.
L’objectif n’est pas bien entendu de voir publier ce message.
Très respectueusement
Jean-François ratel
Je souscris également, surtout dans le développement du temps.
Il y a urgence à prendre son temps!
Et puis, d’un point de vue économique…Pourra-t-on s’ acheter le dimanche ce qu’on n’a pas pu se payer la semaine ? Ce n’est pas tout à fait ce que dit Rémi Ballarin.
Alimentation de la frustration perpétuelle. (Tiens, encore le temps!)
Merci pour vos commentaires. Monsieur Ratel, le débat ne fait que commencer… Du débat naît toujours la solution !
Par ailleurs je comprends que le travail le Dimanche soit autorisé dans les stations balnéaires. C’est déjà le cas aujourd’hui…
Enfin, notre assocation « Gironde Avenir » entend avoir un discours commun sur la politique locale, départementale, … Mais n’a pas vocation à délivrer de messages collectifs sur les politiques nationales.
Place au débat ! Vive le débat !
Je suis complètement d’accord avec toi, je suis opposé à une généralisation du travail dominical. Il est fondamental qu’il y ait un jour de la semaine pour la plupart des Français, où l’on puisse montrer aux enfants qu’il y a autre chose dans la vie que consommer, qu’acheter. « Il faut un jour pour le verbe être, et pas pour le verbe avoir. »
Déjà qu’il n’y a pas beaucoup de monde dans les églises alors si on travaille le dimanche !!!
Tout fout le camp.