Dans la basse cour poussait un magnifique kaki no ki. Chaque jour, depuis le début de l’automne, après la chute des feuilles, poules, coqs et poussins, dès le matin, attendaient que les kaki, fruits du kaki no ki, tombent à terre pour les pouvoir manger.
Sous l’arbre, une poule savante tenait régulièrement des conférences: « Ce fruit, voyez-vous, peut contenir jusqu’à 8 graines. On le tient du Capitaine Cook -prononcez « coq »-, qui en 1768 le ramena en Europe. Son nom vient du Japon. Nos sœurs d’Algérie l’appellent « œil de vache » (Aïn El Bagra). Il contient du carotène, des lycopènes et des xanthines en abondance. C’est l’un des fruits les plus riches en provitamine A. »
«oh» caquetaient et salivaient les poules, « 8 graines, du carotène, et de la provitamine A, voilà bien ce qu’il nous faut pour passer l’hiver froid ! »Le jeune coq Persimon, écoutait tout cela avec une grande attention. « Qu’attendons-nous -dit-il- pour faire tomber les fruits ? Qu’en pense Maître coq, le chef de la basse cour ? Agissons ! Il n’y a qu’à, il faut qu’on », … Tel était le discours du jeune coq Persimon.
Maître coq lui répondit : « Persimon, prend patience. Tu es jeune, et tu ne connais pas le cycle du kaki. Les fruits sont astringents, mais dès les premières gelées, ils se bonifient. Puis ils tombent tous seuls. Rien ne sert pour les gauler de dépenser de l’énergie. Sans rien faire, viendra le jour, où, un à un, nous pourrons les manger. »
Mais Persimon, le jeune coq, ne l’entendait pas ainsi. « Maître coq vous ment. Il espère seul manger les kaki. C’est évident ! ».
Un jour que Maître coq s’était rendu sous le vieux chêne pour tenir sa permanence, Persimon pris les poules à témoin : « Place aux poules, place aux poules », chantait-il ! « Maître coq nous affame. Nous avons faim, quand sur nos têtes flottent des fruits en abondance. Aidez-moi à monter dans l’arbre, le kaki no ki, et pour vous je ferai tomber les kakis ! Tous, vous serez bientôt bien nourris.»
Les poules se rassemblèrent, et firent la courte échelle. Persimon, le jeune coq monta dans l’arbre, secoua chaque branche, et un à un les kaki tombèrent.
Les poules, les poussins, se précipitèrent pour bouloter les kaki… Mais dès les premiers coups de bec, il fallut se rendre à l’évidence… Ces kakis étaient immangeables, ils étaient amers.
Maître coq, alerté par quelques poules effarées, revint sous le kaki no ki. « Persimon, jeune coq, à cause de toi, dans 3 semaines, nous ne mangerons pas ! La récolte des kakis, cette année, ne se fera pas. » Il poursuit : « Tu vois jeune Persimon, Il y a un temps pour tout. Il y a des processus qu’avec la meilleure volonté du monde, la fougue de la jeunesse, on ne peut pas accélérer. La nature a son rythme qu’on ne peut pas changer. »Il conclut : « Tu ne m’as pas écouté, n’en as fait qu’à ta tête. Te voilà à la diette, et nous avec. »
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Une fable chinoise :
Des histoires plus « technologiques » :
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Bonjour Monsieur d’Amécourt,
Connaissez vous cette Fable de La Fontaine à la sauce Roumanoff : « La basse-cour du roi Nicolas » ?
Un renard prénommé Nicolas sur une basse-cour régnait. Mais il était contesté : « Il ne fait pas rentrer assez de blé,
Nous n’avons plus de grains à picorer, se lamentaient les animaux affamés.
— Je fais de mon mieux, répondait Nicolas. Sans moi, ça serait pire, croyez-moi.Il y a une énorme crise mondiale Ne l’oubliez pas, c’est infernal. »
Beaucoup d’animaux voraces Rêvaient pourtant de prendre sa place.
A gauche, la vache Martine et la pintade Ségolène
Crurent, un temps, pouvoir devenir reines.
Mais ce fut le pigeon François qui leur fit la nique.
Aidé, malgré lui, par le cochon Dominique,
Qui manqua d’aller à l’abattoir,
Pour avoir culbuté une grande poule noire.
Mais la pire ennemie du roi Nicolas et du pigeon François
Était la fille d’un loup borgne qui avait échoué à devenir roi.
Cette louve à la voix rauque et à la chevelure blonde
Se faisait passer pour une brebis aux yeux du monde.
Elle répétait comme une litanie : « Il faut plus de poulets Pour renvoyer chez eux les animaux étrangers,
Sans eux, nous serions tellement plus heureux. »
Certains moutons l’écoutaient béats : « Bêê, elle dit tout haut ce que nous pensons tout bas. »
Le pigeon François, le roi Nicolas, l’ours Mélenchon et la taupe Eva
Faisaient de leur mieux pour éradiquer la terrible maladie
Répandue par la louve déguisée en brebis
Qui avait pour nom haine et démagogie.
Hélas ! à six mois des élections,
Personne ne sait encore pour de bon
Qui de la farce sera le dindon.
Voilà plus de quatre ans qu’un coq en rien gaulois
Gouvernait sans partage et imposait sa loi.
Nombre de volatiles n’osaient le contredire
Bien qu’il fût bas sur pattes, c’est le moins qu’on puisse dire.
D’origine hongroise, ce coq trop agité
Ne laissait à personne le soin de décider.
Oui mais dans quelques semaines, il faudrait bien choisir
Un chef pour la basse-cour. Qui va-t-on élire ?
« On ne veut plus du coq, il nous a affamés
Gardant le blé pour lui et pour tous ses poulets »
Disaient les pensionnaires de notre basse-cour.
« Voyons un peu pour qui voter au premier tour.»
Trouver un prétendant n’était pas chose aisée,
On le voulait plus grand, pas trop mou et racé.
Une faisane royale aux dernières élections
Avait perdu des plumes dans cette confrontation,
D’ailleurs perdu aussi la confiance de ses potes
Qui cherchaient quelqu’un d’autre pour battre le despote.
Un jars avait la côte, vieux mâle grisonnant ;
Dominer et niquer, actif utilisateur de son sexe,tel était son passe-temps.
Partout, dans chaque recoin, on le voyait le soir
Sauter toutes les oies, qu’elles soient blanches ou noires.
« Pas question de le prendre, il pense trop à la chose.
Qu’il aille se faire soigner, que nos oies se reposent »
Clamait un fier dindon venu droit de Hollande
Qui jurait d’exaucer jusqu’aux moindres demandes.
Il avait réussi à se débarrasser
D’une grosse dinde ch’ti qui voulait s’imposer
En cherchant le soutien des poules et des faisanes
Par l’interdit des œufs de plus de trente-cinq grammes.
Ce Dindon courtisait une cane colvert.
Migratrice, elle venait d’un pays où l’hiver
Est plus rude qu’en France et pour son grand bonheur
Avait mis hors combat un pigeon voyageur.
Au demeurant jolie, elle jugeait qu’il fallait
Pour pouvoir l’emporter promettre aux poulets
Nourriture plus saine, une vie plus aisée,
Maïs sans OGM et blé labellisé.
Le Dindon disait oui mais en réalité
C’était juste pour lui prendre les voix qu’il convoitait.
Et pour tout perturber, voila qu’un vieux poulet
Qui avait trépassé, était ressuscité.
Prétextant qu’il avait ainsi côtoyé Dieu,
La place de dirigeant, il l’appelait de ses vœux.
Ajoutez à ceux là une sorte de poule d’eau,
Une espèce marine qui parlait fort et haut
Et voulait qu’Allah sorte de son beau poulailler
En emmenant avec lui ces poules et ces poulets qui avaient immigré.
« Elles viennent nous envahir et manger notre blé , foutent rien sauf le bordel,
Si on les laisse faire, nos cous elles vont plumer et la Charia nous imposer,
Renvoyons-les chez elles à coups de pieds bien vite, il n’est que temps ! »
Tels étaient les propos de notre gallinule.
Il y en aura bien d’autres d’ici les élections,
Candidats qui voudront susciter des passions,
Des paons et des canards essayant de faire croire
Que dans la basse-cour il faut reprendre espoir,
Que le bonheur est là, juste à portée de patte.
Vous y croyez vraiment ? Mais que vous êtes tartes
Que de belles fables ! il n’est point juste de se lamenter,
mon petit ordi contient des tresors !
ou certains mots valent de l’or,
Lisant ces belles phrases,
je m’evade avec Lafontaine, qui, n’osant dire vrai,
faisait valser les mots, et parler les animaux.
En cet art je suis novice, merci, c’etait un delice,
Rira bien qui rira le dernier, l’avenir nul ne le sais !
Je crois que l’integrite des ancetres se perpetue en reussite,
sur la descendance,
Je rend homage à votre étique et vous dis bonne chance !
Marie-antoinette avait le sens de l’humour.
Sa fermette de Versailles c’était pour se moquer de
la Cour!
Elle nourrissait la basse-cour!
ses poulettes avaient des surnoms.
Au 51ième Gala des artistes Gérard Jugnot
organisait la valse pour Valls
Un numéro de poule savante par Armelle
déguisée en Marie-Antoinette, pour Valérie présente,
dont se serait le surnom.
Gérard: il est gonflé comme clown.
Autrefois ils avaient jouer la musique de » Valentine »
au roi des belge Albert premier
Alors que Valentine était sa poulette.
Ce n’est pas maintenant qu’un orchestre ferait cela.