Une pomme, une souris, des fenêtres…

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Steve Jobs, le fondateur d’Apple (la pomme) est décédé.

A une période où, un peu partout, les hommes, les organisations, les entreprises, se mettaient au service de l’informatique, cet homme avait le premier compris qu’un jour l’informatique serait au service des hommes.

A une période où les géants formaient des programmateurs, des informaticiens. Cet homme invente l’ordinateur qui apprend à l’utilisateur, sans formation. Il invente « la souris » (the mouse), un instrument qui permet à l’homme d’agir directement sur l’écran de l’ordinateur sans l’intermédiaire des lignes de programmation.

Quand d’autres tapent des lignes de code, pour obtenir un résultat. Appel propose d’inter-agir avec la machine avec la dite « souris », en effectuant des « clics » sur des « fenêtres » (windows), des « icones » et des « menus »… Bref, il épargne à l’utilisateur la complexité de la mécanique-informatique, pour lui donner accès directement, à la fonction et au service…

Récemment, le magazine Forbes utilisait une citation d’Antoine de Saint Exupéry pour qualifier le travail de Steve Jobs : « Il semble que la perfection soit atteinte, non quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à retrancher ».

Le plus extraordinaire dans ce processus innovant, c’est qu’on a l’impression que dès qu’une innovation est sortie, Steve Jobs est déjà sur l’innovation suivante… Quand les autres cherchent ce qu’il y a à ajouter à son invention, il cherche déjà ce qu’il y a à retrancher… Ainsi, pendant que ses concurrents cherchent à ajouter des fonctions à la souris, lui, la supprime : c’est l’écran tactile !

Les enfants de Steve Jobs sont les inventeurs de Google, de Facebook, les geek d’ici ou d’ailleurs, les professionnels de l’ergonomie cognitive, des interfaces homme-machines, les partisans de la formation « sans chaises et sans séminaire », tout ceux qui pense que l’homme peut asservir la technologie… Tous les « roseaux pensants » !

En 30 ans, Steve Jobs aura apporté autant à l’humanité que Gutenberg avec l’imprimerie, que Blaise Pascal avec la machine à calculer.

Internet lui doit beaucoup, les révolutions arabes aussi…

Et si « on existe que par nos relations aux autres », alors, grâce à Steve Jobs, notre existence a été transformée…

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