Ce week-end, avec l’association des chasseurs de St Martin-du-Puy nous étions à Avoise, dans la Sarthe, dans le cadre du jumelage des associations de chasse : chasse aux sangliers le samedi matin, visite d’une exploitation viticole à Ruillé-sur-Loir en AOC Jasnières et Coteaux du Loir (photo), dîner ensemble, chasse au lapin et au petit gibier le dimanche matin.
Samedi 8, préparation de la chasse aux sangliers par Antoine d’Amécourt et Sylvain Desiles.
Réunion avant le départ pour rappeler les consignes de sécurité, et l’organisation de la chasse.
Départ en transport en commun, pour éviter la présence des voitures dans le champs de tir !
Nouvelle réunion au milieu des bois, avant d’aller aux postes.
Un premier sanglier de 73 kg. Nous en tuerons 3.
André Gouache, Maire de Saint-Martin-du-Puy, Jean-Claude Anglade, Yolande Tercinier, Bruno, Antoine d’Amécourt, Maire d’Avoise. Des retrouvailles toujours sympatiques.
Quelques histoires drôles de Roger Robuchon entre deux traques…
Préparation de la seconde traque sous le regard de Bruno et William.
Patrick Eymery, le Président de Saint-Martin-du-Puy, prend des nouvelles de la Gironde !
Sylvain Désiles sur sa jument verte.
Les grillades du déjeuner…
L’après midi, nous allons visiter l’exploitation viticole des « Gauletteries », Francine et Raynald Lelais, à Ruillé-sur-Loir.
Les caves sont creusées dans le coteau de tuffeau.
D’anciennes carrières de pierre reconverties pour affiner les vins.
Quand la lumière et la pierre jouent de concert, pour le plaisir des yeux.
Sur cette table, depuis 1 siècle, les gens se retrouvent pour déguster ensemble les vins de Jasnières, sur des chaises creusées dans la roche.
Sont-ce les bouteilles qui soutiennent la voute ? Nous sommes pris d’un doute !
Dégustation : les viticulteurs de Bordeaux apprécieront-ils le vin issu du « chenin blanc », et du « chenin noir » (Pineau d’Aunis), que propose les vignobles du val de Loir ?
Dégustation réussie ! C’est bon !
Pendant ce temps, Alain Plard, cuisinier à la retraite, a repris du service derrière les fourneaux pour préparer le dîner du soir : potage, émincé de pieds de cochon, blanquette, mousse au chocolat,…
Et le soir, autour d’une bonne table, on parle de 13 ans d’amitié, des amis disparus, des souvenirs partagés.
On reparle de la chasse du jour, des caves de Ruillé, de la chasse de demain …
L’accent tantôt roulé, tantôt pointu, des Sarthois, vient en echo à l’accent toujours chantant des Girondins.
On déguste les plats, autant que les paroles, les mets, autant que les histoires et les gaudrioles.
Un cadeau à Alain, pour le remercier de nous avoir nourri de tant de bonnes choses.
Le lendemain matin, chasse au Lapin à Barbottin (4 lapins), pour les uns, recherche d’un sanglier blessé la veille pour les autres, chasse à la passée pour les derniers (2 bécasses, 3 faisants, 1 palombe).
Nous repartons vers la Gironde. La chanson chanté la veille au soir, me revient en mémoire : Pescheseul est à mon coeur ce qu’un joli jardin est à une petite fleur, je m’y trouve si bien…Et je reviendrai, aux prochaines saisons, à Pescheseul pour sonner avec les Robuchon.
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