Ne laissons-pas le totalitarisme défaire l’idée de la France. Cette belle idée, cette grande idée, que le temps et l’histoire , nos réussites et nos échecs aussi, nous ont permis de construire. Refusons les solutions trop hâtives, les pensées rapides … Puisons plutôt dans notre histoire, et notre mémoire, des raisons d’espérer, des façons d’agir. Que notre intelligence collective nous permette, comme si souvent par le passé, de trouver le chemin à suivre.
Monument aux morts de Puch
Monument aux morts de Saint-Léger-de-Vignague
Monument aux morts de Saint-Romain-de-Vignague
Messe du souvenir à Notre-Dame de Sauveterre
Monument aux morts de Sauveterre-de-Guyenne. Les JSP sont présents ainsi que 13 porte-drapeaux, les pompiers, les gendarmes, et de très nombreux habitants.
Les collégiens du collège Robert Barrière nous raconte l’histoire des enfants de Sauveterre, morts pour la France, en 1916. Ils seront applaudis par l’assistance nombreuse.
Discours du Président de l’UNC à la Mairie de Sauveterre-de-Guyenne.
A la Mairie, salle du Conseil, après les cérémonies.
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Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Nous voici réunis une fois de plus, comme chaque 11 novembre pour honorer la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pendant la première guerre mondiale.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont participé à l’organisation de ces cérémonies.
•L’ESAT de PUCH qui a offert les chrysanthèmes qui fleurissent nos 4 monuments.
•Les collégiens et leur professeur d’histoire, Nathalie Raffin, qui ont fait des recherches dans les archives pour nous faire mieux connaître les enfants de Sauveterre morts pour la France en 1916. Ces recherches se poursuivront chaque année du centenaire jusqu’en 2018. Je salue Monsieur le Principal adjoint qui sont présents ce soir ;
•Les services de la ville et la commission « commémorations » qui ont pris soin de nos monuments et ont préparé cette journée. Avec un remerciement particulier à Pierre Tomada.
•Les enfants des écoles, leurs professeurs, qui participent à ces commémorations. Merci à Madame Hatron la Directrice de l’Ecole maternelle d’être présente ce soir.
•Vous tous qui êtes là ce soir, jeunes et moins jeunes, représentants des autorités civiles, Présidents d’Associations, habitants, pour signifier que le 11 novembre n’est pas un jour « férié » comme les autres…
•Merci aux pompiers et au capitaine Lassoureille, merci aux JSP,
•Merci aux gendarmes de leur présence, à l’adjudant Moysan ;
Le 11 novembre 1918 c’est la date de la signature à 6 heures du matin de l’armistice du 11 Novembre 1918, en forêt de Compiègne, qui marqua la fin de la 1ère Guerre Mondiale.
Le cessez-le-feu prenait effet à 11 heures. Dans toute la France, les cloches des églises sonnaient à la volée : la guerre était finie. Tous les combattants voulaient croire que cette guerre était la « der des der ».
Le 11 novembre, c’est aussi un hommage rendu au « Soldat inconnu ».
C’est le 11 novembre 1920 que la dépouille mortelle d’un combattant de Verdun a été inhumée sous l’Arc de Triomphe. De nombreuses familles endeuillées, mais n’ayant jamais pu procéder à la sépulture de leur défunt …purent alors imaginer que le soldat inconnu était leur frère, leur fils, leur père …
Trois ans plus tard, le 11 novembre 1923, la flamme, qui ne doit jamais s’éteindre, était allumée pour la première fois sur sa tombe. Le tombeau du Soldat inconnu est ainsi devenu le tombeau des familles sans tombeau.
La sépulture des soldats sans sépulture… l’un des symboles du sacrifice ultime, du don de soi pour défendre la patrie, symbole du civisme officiel et de notre république.
Le 11 novembre est désormais la date du souvenir de tous les enfants de la patrie mort pour la France dans le monde, comme récemment au Mali.
Je pense au Maréchal des Logis Chef Fabien LACQ, soldat de la force BARKHANE, décédé il y a quelques jours des suites de ses blessures au poste Français de TESSALIT, après une attaque de son véhicule blindé par un engin explosif sur la route de KIDAL. Une attaque revendiquée par le groupe djihadiste ANSAR DINE.
Je pense aussi aux soldats Irakiens, aux Peshmergas, qui ont engagé la bataille de MOSSOUL contre l’Etat Islamique ;
Pour le Maréchal des Logis Chef Fabien LACQ, je vous demande d’observer une minute de silence.
•Souvenons-nous avec respect de tous ceux qui ont donné leur sang en 1916 un peu partout dans le monde ;
•Souvenons-nous plus particulièrement des enfants de Sauveterre mort en 1916 que les collégiens ont rappelé à notre mémoire tout à l’heure ;
•Souvenons-nous des victimes de l’attentat du BATACLAN par l’Etat Islamique il y a un an ;
•Souvenons-nous des victimes de l’attentat de la promenade des Anglais, à NICE, le 14 juillet dernier ;
•Souvenons-nous du Père Jacques HAMEL, assassiné dans son église, à Saint Etienne du Rouvray le 26 juillet dernier, par un soldat de l’EI ;
Chers amis, aujourd’hui, plus que jamais, il nous faut rester vigilant et continuer de défendre les valeurs de notre république : la liberté, l’égalité, la fraternité !
Ne laissons-pas le totalitarisme défaire l’idée de la France.
Cette belle idée, cette grande idée, que le temps et l’histoire , nos réussites et nos échecs aussi, nous ont permis de construire.
Refusons les solutions trop hâtives, les pensées rapides …
Puisons plutôt dans notre histoire, et notre mémoire, des raisons d’espérer, des façons d’agir.
Que notre intelligence collective nous permette, comme si souvent par le passé, de trouver le chemin à suivre.
Sachons méditer ensemble cette citation du Rabbin Nahman de Braslaw : “Ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connaît, car tu ne pourrais pas t’égarer !”
Il disait aussi : “Il est plus facile de donner un conseil aux autres qu’à soi-même.”
Sachons donc nous écouter pour retrouver la voie, le chemin. Nous pourrons ensuite reprendre la parole et faire entendre la voix de la France.
La voix de la France peut être la voix d’une paix durable dans le monde.
Vive l’Europe ! Vive la France !