Le rapport « futurs énergétiques 2050 » de RTE n’a étudié aucun scénario de relance ambitieuse du nucléaire civil. Le Cérémé (Cercle d’étude réalités écologiques et mix énergétique) a donc publié en décembre dernier son propre scénario d’évolution du mix électrique à horizon 2050. |
Ce scénario repose sur un mix électrique composé, d’ici 2050, de 80% d’électricité d’origine nucléaire (contre 70% aujourd’hui), complété par de l’hydraulique et du solaire, sans nouveau développement de l’éolien à terre ou en mer. La mise en œuvre de ce scénario nécessiterait de mettre en service, d’ici 2050, 24 EPR2 et de réaliser les investissements nécessaires à la prolongation du parc actuel jusqu’à 70 ans, tout en améliorant son taux de disponibilité. |
La viabilité de ce scénario a été étudiée par le cabinet Roland Berger, dans un rapport que vous pouvez désormais consulter dans son intégralité en cliquant ici. |
Ce rapport montre notamment que le scénario du Cérémé permettrait d’accélérer la transition de la France vers la neutralité carbone, de réduire les coûts d’investissements cumulés (591Mds€ pour le scénario du Cérémé contre 745Mds€ pour le scénario N03 de RTE et 912Mds€ pour le scénario « Belfort ») tout en répondant à l’électrification des usages et en garantissant l’indépendance énergétique et la sécurité d’approvisionnement de la France. |