Max Gallo nous livre à méditer une citation d’Albert Camus, en 1958 : « Il est bon qu’une nation soit assez forte de tradition et d’honneur pour trouver la courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu’elle peut avoir encore de s’estimer elle-même. Il est dangereux, en tous cas, de lui demander de s’avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence éternelle ».
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Nous voilà une nouvelle fois ensemble pour commémorer la capitulation du IIIème Reich, en 1945.
Encadré par le dimanche de la déportation et le par 10 mai qui est désormais la date du souvenir de l’abolition de l’esclavage, le 8 mai est l’hommage que nous rendons à tous les acteurs de la guerre 39-45, l’hommage que nous rendons aux patriotes et à tous ceux qui se sont battus contre le totalitarisme qu’ils soient civils ou militaires.
Il est nécessaire, en effet, de rappeler qu’aux militaires d’active ou appelés il faut ajouter les résistants, les déportés de toute sorte et de toutes confessions, les victimes civiles des bombardements ennemis où alliés, tous ceux qui ont défendu la France, notre France, qu’ils soient Français, de métropole ou d’Afrique, des Antilles, du Pacifique, ou bien citoyens de Pays Amis, d’Afrique, d’Europe, d’Amérique…ils furent nombreux les patriotes en France et hors de France !
Ils furent nombreux les ennemis des forces de l’axe. N’oublions pas que la guerre du Pacifique avec les Japonais n’a pris fin qu’en août 1945 et qu’il serait injuste d’ignorer ceux des nôtres qui se sont opposés aux forces nippones. Le 8 mai est l’occasion pour nous de se souvenir de tous ceux qui avant où après le 8 mai 1945 sont mort pour la France, et, dans le monde, pour la liberté et contre la barbarie !
Je souhaite associer à cette commémoration le souvenir du Général Alain de Boissieu, qui est décédé cette année à l’âge de 91 ans. Compagnon de la Libération combattant de 39/40, ancien de la 2ème DB, le Général de Boissieu était le gendre du Gal de Gaulle. Ce grand soldat a consacré toute son existence au service de la France !
Chers amis, comme l’écrivait récemment l’historien Max Gallo, nous avons toutes les raisons « d’être fier d’être français ». A l’heure où nombre de français souhaitent que la France s’agenouille, baisse la tête, reconnaisse ses crimes… Max Gallo nous livre à méditer une citation d’Albert Camus, en 1958 : « Il est bon qu’une nation soit assez forte de tradition et d’honneur pour trouver la courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu’elle peut avoir encore de s’estimer elle-même. Il est dangereux, en tous cas, de lui demander de s’avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence éternelle ».
Chers amis, soyons donc fier d’être Français, et sur cette fierté, bâtissons l’avenir de la France, et l’avenir de l’Europe !
Vive la France! Vive l’Europe !