Comme chaque année en juillet, l’ANACR organisait dans notre canton un « pélérinage » sur les lieux où des résistants sont morts pour la France en 1944.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

Nous sommes ici pour nous souvenir des évènements qui se sont déroulés ici dans la nuit du 10 au 11 juillet 1944.

La dernière guerre, comme elle est arrivée, et la période qui l’a suivi doivent être racontées aux générations qui grandissent, afin qu’elles restent vigilantes. Afin qu’elles ne se laissent pas abuser par des discours angéliques, qui sous couvert de promesses qui flattent le coeur de l’homme et sa raison, visent a mieux l’oppresser.

Je remercie chaleureusement la Mairie de Sauveterre qui a restauré cette stèle de Pénic afin qu’elle passe les années. En passant devant cette stèle les enfants poseront des questions à leurs parents, les parents poseront des questions à leur entourage, et ainsi l’histoire avec un grand « h » et, celle toute aussi importante, avec un petit « h » seront racontées, afin que jamais ce qui c’est passé ici, il y a plus de 60 ans ne soit oublié.

Dans cet esprit, je remercie aussi Simone Bry-Barbe qui a surmonté ses peurs pour écrire un petit opuscule sur les évènements de Pénic, dont elle fut un témoin. Ce petit opuscule « J’avais 17 ans » se termine ainsi : « Dans ma tête cela défile souvent et je n’oublierai jamais ».

Chers amis faisons en sorte, nous aussi, de transmettre ce souvenir aux générations qui viennent afin qu’elles n’oublient jamais. Le souvenir s’entretien comme un jardin, c’est un travail de chaque jour. La sècheresse fait du mal aux cultures mais n’arrête pas les mauvaises herbes. Il nous faut donc entretenir notre histoire en la racontant, afin qu’elle ne soit pas détournée et qu’elle continue à servir les valeurs qu’elle porte et que portait ceux qui ici, sont morts pour la France.

Vive l’Europe de la paix ! Vive la France en paix!


A la fin de ce périple, à la Mairie de Sauveterre, Monsieur le Maire, Pierre Teulet est revenu sur la décision du Président de la République de faire lire la lettre de Guy Môquet à sa famille. Puis il a lu cette lettre avec émotion.

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