Hier nous étions en Bazadais avec Xavier Darcos. Réunions avec les petits forestiers, réunion avec les élus locaux, visites… De ces réunions, nait le même sentiment que de celles faites quelques jours plus tôt avec les viticulteurs, où bien un peu plus tôt encore avec les architectes, les associations, les acteurs de la formation professionnelle, de la cohésion sociale, le sentiment d’une couche étanche entre les collectivités, l’état, et les acteurs de la société civile.
Je prends souvent cette image d’un jardinier avec son arrosoir.
L’eau qu’il contient est un peu comme ces subventions et ces plans d’action décidés pour aider les forestiers après la tempête Klaus, il y a un an. Elle est un peu comme ces subventions et ces plans d’action décidés par Bruxelles pour aider la filière viticole. Elle est comme ces décisions prises sur la formation professionnelle. Elle est un peu comme ces catalogues d’aide imaginés par la Région Aquitaine ou le Département de la Gironde.
Le jardinier arrose, mais l’eau n’arrive jamais jusqu’aux racines des plantes, là où on a le plus besoin. Les décisions sont prises, mais les actions ne suivent pas sur le terrain.
Comme si une épaisse couche d’argile, un couche étanche, empêchait cette eau de circuler dans la terre.
De là, nait une incompréhension entre les décideurs qui observent que l’arrosoir coule et que le compteur d’eau tourne, et les gens du terrain, qui comme les racines, ne voient rien arriver… La terre reste désespérément sèche, et le sentiment d’isolement grandit. D’autant que la plante, elle, puise de l’eau dans les racines pour faire fonctionner ses capteurs d’énergie solaire, pour faire circuler la sève, pour fixer le carbone et produire de l’oxygène, … Le carbone qui fixe l’énergie dont tout le monde aura besoin pour se chauffer, travailler, se déplacer… L’oxygène dont tout le monde a besoin, en particulier le jardinier pour respirer…
Face a tout cela, la recette est simple : il faut percer la couche d’argile, diminuer son épaisseur, afin que l’eau aille jusqu’aux racines.
C’est ce que Xavier Darcos souhaite faire en simplifiant le fonctionnement de la région : simplifier les procédures, alléger l’infrastructure, mobiliser les acteurs et transformer l’administration en action, concentrer les aides sur les problématiques propres à la Région Aquitaine, notamment la forêt et la viticulture.
Raisonner en « filière » afin que le soin que l’on apporte aux racines aille bien jusqu’aux feuilles et produise l’oxygène et l’énergie utiles au développement de la Région Aquitaine.
Bravo Yves
Merci pour toute votre action
Michel
Tous ces propos partent d’un bon sentiment, comme toujours de bonnes paroles de campagne (électorale) simplifier, alléger, mobiliser,transformer, concentrer, mais l’eau de l’arrosoir arrivera-t-elle un jour jusqu’aux racines…Peut-être faudrait-il demander à Mimi Maty de claquer des doigts !!!
Merci yves pour tes commentaires.
Tout cela n’est pas simple… Pourtant, si l’eau n’arrive pas jusqu’aux racines, un jour, la plante meurt. Elle ne produit plus d’oxygène, plus de carbone, elle ne nourrit plus son homme, et le jardinier disparait à son tour…
Je sais qu’il pleut mais tout cela n’est pas gai, de grâce, ne désespère pas, on compte sur toi pour être un jour un bon jardinier…!!!
Pragmatisme, précision analytique, endurance à toute épreuve! C’est un plaisir et une jouvence pour tous les militants…
continuez Yves, nous marchons avec vous
cordialement
Jean Claude
Très bonne et très belle initiative ! Les petits forestiers peuvent être fiers de vous !
C’est ça faire campagne…
Cordialement