Voici un poême découpé aux Antilles dans une revue (« revue d’âmes et homme »), en janvier 1997, et qui depuis, reste dans mon portefeuille…

Cher Frère blanc,

Quand je suis né, j’étais noir,
Quand j’ai grandi, j’étais noir,
Quand je vais au soleil, je suis noir,
Quand j’ai peur,je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir…

Tandis que toi, homme « blanc » :

Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris,

Alors, de nous deux, qui est l’homme de couleur ?

1 commentaire pour “Cher frère blanc”

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