« Certes, le président apparaît très impopulaire dans les sondages. Mais cette situation n’est-elle pas subjective, due à l’hyperprésidence et aux maladresses multiples qui lui sont associées, ou est-elle justifiée par la politique qu’il a effectivement menée ? Peut-on sortir de l’irrationnel, de l’émotionnel et du sectarisme et faire un bilan réaliste de cette présidence ? Désormais spectateur définitif de la politique, n’ayant plus de lien partisan et très attaché à mes convictions et plus encore à ma liberté de pensée et d’expression, je tente la gageure. Peut-on rêver pour la France que, sur les sujets majeurs, nous nous rassemblions par-delà nos clivages politiques sans pour autant nous confondre ? »