Après avoir proposé de reculer les élections territoriales en décembre 2015, pour se laisser le temps de peaufiner les cartes électorales (grandes régions et grands cantons), le Gouvernement envisage de les avancer au printemps 2015. Bref, de les remettre à la date prévue initialement… Comme dit la chanson : « Un pas en avant, un pas en arrière, un pas sur le coté, un pas de l’autre coté » !
C’est simplement oublier une loi de 1990 qui impose que les cartes électorales soient votées au moins un an avant le scrutin. Il ne s’agit pas d’une « usage » comme le laisse entendre certains membres du gouvernement, mais bien d’une loi !
Ainsi donc, je ne vois pas bien comment les élections régionales pourraient avoir lieu avant le mois de décembre 2015 puisque les cartes des futures régions ne sont pas encore adoptées par le parlement.
Quant aux élections cantonales, un vote en mars 2015 est toujours possible. Sauf si l’un des nombreux recours déposés devant le Conseil d’Etat (dont 50 en Gironde) était validé. On assisterait alors à une bérézina sans précédent…
Mais pourquoi le gouvernement s’est-il empressé de supprimer la loi du « Conseiller Territorial » ? On voit bien aujourd’hui que cette idée était la meilleure pour arriver à réformer les collectivités locales, sans toucher à la constitution de la République ! Mais « quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt… »
Et la comptine continue : « Deux pas en avant ; Deux pas en arrière ; Deux pas sur le coté ; Deux pas de l’autre côté ! » A ce rythme là, les prochaine élections territoriales auront lieu au mieux à la Saint GLINGLIN, et au plus tard, quand « les poules auront des dents ! »