En France, de nombreuses traces témoignent, encore aujourd’hui, du programme national de défense passive mis en place dès le début des années 1930. Son rôle était d’assurer la protection des civils contre les attaques aériennes en temps de guerre grâce à un certain nombre de mesures préventives, notamment la construction ou le renforcement de réseaux souterrains (caves, abris ou tranchées).
Les vestiges de cette organisation défensive, qui ont parfois peu marqué la mémoire collective, se signalent aujourd’hui discrètement dans le paysage urbain ou rural, lorsqu’ils n’ont pas complètement disparu. Quelques exemples archéologiques récents et choisis permettent de redécouvrir ces témoignages matériels, à travers les fouilles d’Olonne-sur-Mer (Vendée) et de Sauveterre-de-Guyenne (Gironde) et le diagnostic de Nanterre (Hauts-de-Seine) .