Les résultats officiels de l’élection présidentielle ont été dévoilés ce matin par le ministère de l’Intérieur après le dépouillement de la quasi-totalité des bureaux de votes. L’écart entre les deux finalistes s’est resserré dans la nuit.
- François Hollande : 28,63 % (10 273 582 voix)
- Nicolas Sarkozy : 27,18 % (9 753 844 voix)
- Marine Le Pen : 17,90 %
- Jean-Luc Mélenchon : 11,11 %
- François Bayrou : 9,13 %
- Eva Joly : 2,31 %
- Nicolas Dupont-Aignan : 1,79 %
- Philippe Poutou : 1,15 %
- Nathalie Arthaud : 0,56%
- Jacques Cheminade : 0,25 %
Pour mémoire en 2007 :
- Nicolas Sarkozy : 31,18 % (11 448 663 voix)
- Ségolène Royal : 25,87 % (9 500 112 voix)
- François Bayrou : 18,57 %
- Jean-Marie Le Pen : 10,44 %
- Olivier Besancenot : 4,08 %
- Philippe de Villier : 2,23 %
- Marie-Georges Buffet : 1,93 %
- Dominique Voynet : 1,57 %
- Frédéric Nihous : 1,15 %
- José Bové : 1,32 %
- Gérard Schivardi : 0,34%
- Arlette Laguiller : 1,33 %.
Le taux de participation, 79,47 %, est plus faible qu’en 2007 (83,77 %). Mais c’est le meilleur score depuis 1981 ! Et dire que cette élection, selon les observateurs, ne devait intéresser personne…
Comme quoi, parfois, les observateurs s’ennuient, et le peuple pas !
Le choix pour la France.
Notre pays se trouve à la croisée des chemins.
De la décision qui sera prise par le peuple Français dépend notre avenir et surtout celui de nos enfants.
Les « spécialistes » se sont trompés. Ils ont minimisé la participation qui a été importante, ils ont sous évalué le vote Le Pen, ils ont surévalué le vote Mélenchon.
La situation est donc inverse à celle qu’ils avaient prévues : les réserves de voix sont à droite et non pas à gauche. La France a signifié au premier tour de l’élection, une majorité pour la droite.
Les socialo-communistes peuvent se gargariser d’être arrivés en tête, ils n’ont plus l’apport massif qu’ils escomptaient du vote Mélenchon et Joly.
Ils vont, de plus, devoir composer avec ces alliés fort encombrants…
Alors, évidemment, tout va dépendre de la mobilisation des abstentionnistes du 1er tour, de la décision qui sera prise par les électeurs de François Bayrou, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan.
Qu’ils examinent les compétences et la personnalité des candidats ainsi que leurs projets.
Concernant François Hollande, il suffit de se reporter aux propos de ses propres amis : « François n’a jamais travaillé, il ne fout rien » (Martine Aubry, 30 avril 2011), « il n’est pas fiable » (Martine Aubry, 23 juin 2011), « Il n’a aucune épine dorsale, il manque de caractère » (Martine Aubry, 30 juin 2011), « le point faible de François Hollande, c’est l’inaction. Est ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il aurait réalisée en 30 ans de vie politique ? » (Ségolène Royal, 8 septembre 2011) , « Franchement, vous imaginez François Hollande Président de la République ? On rêve ! » (Laurent Fabius , 18 avril 2011).
Il suffit aussi d’examiner les comptes du conseil général de Corrèze qu’il préside : C’est le département le plus endetté de France…
Que l’on examine aussi son travail de Député : Il ne s’est emparé d’aucun sujet, il n’a porté aucun texte, il ne venait quasiment que pour les questions d’actualités télévisées où on pouvait le voir et je ne l’ai jamais vu, entre 2002 et 2012, s’exprimer à la tribune de l’Assemblée.
Ses 10 ans à la tête du parti socialiste ont été calamiteux. Tous les scandales du PS, dont la « gestion » des fédérations PS des bouches du Rhône et du Pas de Calais ne l’ont même pas interpelé, il n’a rien fait.
Il n’a aucune dimension internationale, ni aucune expérience gouvernementale.
Ni Mitterrand, ni Jospin n’en ont fait un ministre. Pourquoi le peuple en ferait un Président ?
Quant au programme économique, son application nous mènerait directement dans le gouffre, la fuite des capitaux, les délocalisations massives, l’augmentation des impôts visant surtout l’épargne des Français et donc des classes moyennes.
Mais c’est aussi sur le projet de société que nous sommes en opposition totale avec lui.
Ce projet est mensonger et irresponsable en ce qu’il fait croire que nous reviendrions à l’âge de 60 ans pour le départ en retraite, en ce qu’il créerait 60000 poste de fonctionnaires supplémentaires, en ce qu’il reviendrait sur la défiscalisation des heures supplémentaires, sur l’exonération des droits de succession pour 95% de celles ci.
Et ce projet est dangereux car il recherche le vote communautaire pour obtenir le vote majoritaire.
Les socialo-communistes veulent donner le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non communautaire, sans aucune réciprocité.
Cela veut dire que le lien vital entre nationalité et citoyenneté serait rompu et lourd de conséquences pour des pans entiers de notre territoire.
C’est une capitulation en rase campagne face au communautarisme qui menace notre démocratie.
C’est un abandon pur et simple de nos valeurs et du premier de nos droits, le droit de vote, expression par excellence de la souveraineté nationale.
Le projet socialiste, c’est aussi la régularisation des sans papiers, la dépénalisation du cannabis, la remise en cause de l’ensemble de notre législation de lutte contre la délinquance, la récidive, les criminels dangereux.
C’est aussi la remise en cause de notre programme de rénovation et de construction de prisons remplacé par le « numerus clausus » qui ne rend possible l’incarcération d’un délinquant que lorsqu’une place est trouvée !
Je refuse cette vision de la société et ce programme économique qui ruineraient notre pays et l’avenir de nos enfants.
Avec la Droite populaire, dont toutes les propositions ont été reprises par le Président de la République, nous nous battrons de toute nos forces pour soutenir Nicolas Sarkozy dans cette politique responsable et courageuse que nous menons, malgré la virulence des attaques, depuis 2007.
Cette voie est la seule possible, la seule qui protège nos concitoyens dans ce monde nouveau pleins de dangers, la seule qui ait une ambition pour la France.
Ne nous laissons pas décourager. Battons nous, c’est le moment ou jamais.
23 avril 2012
Jean-Paul GARRAUD
Député de la Gironde
Cofondateur de la Droite populaire
Vu les résultats, voter BLANC , c’est donner l’avantage à Hollande.
Voter BLANC, c’est voter HOLLANDE.
A Tulle et en Corrèze les scores du Front National aux 1er tours des présidentielles 2007 et 2012 ont progressé plus qu’au niveau national.
M. Hollande nous dit que la percée du FN est à mettre au débit de Nicolas Sarkozy. Inquiétant comme raisonnement.
Si on sait aussi que la Corrèze est le département le plus endetté de France. Chacun devrait pouvoir en tirer des enseignements.