Extraits de la lettre d’Ingrid Betancourt à sa famille

Détenue par les F.A.R.C dans la jungle colombienne depuis près de six ans (depuis le 23 février 2002), Ingrid Betancourt mène un combat de chaque jour pour continuer à vivre.
La preuve de vie récente qui a été adressée à sa famille a bouleversé chacun d’entre nous.

« Quand la nuit était la plus obscure, la France a été le phare. Quand il était mal vu de demander notre liberté, la France ne s’est pas tue. (…) Je ne pourrais pas croire qu’il est possible de se libérer un jour d’ici, si je ne connaissais pas l’histoire de la France et de son peuple. (…) J’aime la France de toute mon âme, les voix de mon être cherchent à se nourrir des composants de son caractère national, elle qui cherche toujours à se guider par principes et non par intérêts. J’aime la France avec mon cœur, car j’admire la capacité de mobilisation d’un peuple qui, comme disait Camus, sait que vivre c’est s’engager. (…) Toutes ces années ont été terribles mais je ne crois pas que je pourrais être encore vivante sans l’engagement qu’ils nous ont apporté à nous tous qui ici vivons comme des morts. »

Hier et depuis 3 jours François Fillon , en Argentine, a rencontré tous les chefs d’Etat du secteur afin de les mobiliser sur la libération d’Ingrid Bétancourt et de tous les autres otages des F.A.R.C.

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