Pas un jour ne passe sans que des commentateurs soi-disant bien informés continuent à taper sur le même clou rouillé. Accusés : les tarifs d’achat du photovoltaïque qui seraient à eux seuls responsables de l’augmentation de 4% du prix de l’électricité réclamée par EDF. En vérité, le photovoltaïque pèse aujourd’hui 0,75% de la facture, soit moins de 3 Euros par an pour un ménage moyen. Obsédés par une volonté systématique de dénigrement, on passe sous silence les bénéfices certains à court, moyen et long terme du développement du photovoltaïque : au-delà des 10 000 emplois créés ces dernières années dans la filière proprement dite, il faudrait aussi compter les milliers d’emplois et les centaines de millions d’Euros de chiffre d’affaires des grandes entreprises françaises qui fournissent produits et services à une industrie mondiale en pleine croissance.
Méfiance tout de même avec la chine. Elle achète de plus en plus de Bordeaux, mais souvent à des prix très bas ce qui contribue au maintien du prix du tonneau au « ras des pâquerettes », ou alors elle achète de très grands vins en faisant flamber les prix de façon indécente.
Dans un cas comme dans l’autre, tout cela n’est pas bon pour l’image et l’économie des vins de Bordeaux.
Les viticulteurs et négociants, en quête de débouchés, s’y ruent comme un seul homme en oubliant que le chinois est retors en affaire, ne respecte ni accord ni contrat, et ne conclut que des affaires à son avantage.
Nombreux sont ceux qui ont déjà été échaudés, et il convient d’être très prudent.