Dans un édito de 2006, Hervé GILLET (DRAF) écrit un article intéressant sur les propriétées de médiation du peuplier.
Le peuplier souffre aujourd’hui d’une fausse réputation basée sur un inexplicable amalgame. Pourtant, plusieurs auteurs ont démontré que les peupliers permettaient de réduire de façon significative les concentrations d’herbicides dans des sols et les eaux. D’autres ont montré que les peupliers agissent comme des filtres pour limiter le lessivage des nitrates. Enfin, les travaux de Jordhal et al (1997) montrent que dans une rhizosphère de peuplier, on trouve cinq fois plus de bactéries du genre Pseudomonas que dans le sol environnant. Cela est dû à la capacité des peupliers à transférer de l’oxygène à leur rhizosphère, ce qui stimule le développement de ces populations microbiennes, et satisfait la demande en oxygène de certains sols… La biodiversité visible, n’est donc pas la biodiversité réelle ! Vis à vis du contexte de polémique qui règne autour du peuplier, ces informations issues d’études scientifiques amenent à des positions plus nuancées, sources d’un progrès partagé.
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