Paris, le 13 juillet 2010,
Bruno SIDO, Secrétaire général de l’Assemblée des Départements de France salue la détermination du Président de la République, Nicolas SARKOZY, à « engager immédiatement la réforme de la dépendance » dès que « la réforme des retraites aura été signée ».
Les présidents de conseils généraux du groupe de la droite, du centre et des indépendants réunis à Chartres le 27 mai dernier avaient appelé à l’ouverture urgente de ce chantier pour aider les départements à assumer leurs missions et préserver ces prestations en faveur des personnes fragiles notamment les aînés, les personnes handicapées qui font la force et l’unicité de la redistribution française.
Les départements éprouvent de grandes difficultés budgétaires en 2010 notamment du fait du poids des allocations liées à la dépendance, allocation personnalisée pour l’autonomie (APA) et prestation de compensation du handicap (PCH), qui n’ont pas été correctement financées à l’origine, les ressources transférées pour assumer ces charges s’étant révélées très largement insuffisantes.
La suppression de la vignette automobile perçue par les départements au profit des aînés par le Ministre des Finances, Laurent FABIUS a contribué à aggraver la situation. Heureusement, Jean-Pierre RAFFARIN, Premier ministre, a créé une journée de solidarité pour accroître les sommes consacrées à la dépendance et mis en place la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) pour assurer une sanctuarisation de ces ressources, même si on peut regretter qu’un milliard d’euros soit reversé à l’Assurance maladie au lieu de revenir aux départements.
Le Chef de l’Etat a rappelé que ce sera le dernier grand chantier de son quinquennat. Si, aujourd’hui, il y a un million de personnes âgées dépendantes, ce chiffre va augmenter du fait du vieillissement de la population française. Les départements ne peuvent plus assumer le poids de ces charges qui progresse de plus de 5 % par an.
Bruno SIDO et ses 43 autres collègues, présidents de conseils généraux du groupe de la droite, du centre et des indépendants expriment leur grande satisfaction devant les propos du Président de la République qui a rappelé que « le gouvernement devait régler cette question concrète qui se pose aux français ».
Aujourd’hui, ils attendent avec impatience cette réforme du mode de financement de l’allocation personnalisée pour l’autonomie et de la prestation de compensation du handicap, seul moyen de financer enfin et de manière pérenne la décentralisation sociale, et aussi de permettre aux départements de pouvoir faire face à leurs missions.