Les 10 ans de la Maison de l’habitat

Vendredi avait lieu au centre de formation de Beauséjour une réunion bilan du SIPHEM en présence de nombreux partenaires de ce qui est désormais une institution de notre territoire.

A cette occasion nous sommes revenus sur une année d’activité pour l’habitat, les économies d’énergie,…

A cette occasion j’ai proposé les choses suivantes :

  • que le SIPHEM propose de réaliser avec les bâtiment de france un « guide conception » pour intégrer les solutions favorables aux économies d’énergei, et à la protection de l’environnement (chauffe eau solaire, éoliennes domestiques, double vitrages, …) dans l’habitat ancien. En effet, trop souvent, les solutions d’aujourd’hui sont repoussées à cause de problèmes d’esthétique.
  • que le nouveau Contrat de Plan Etat Région, actuellement à l’écriture, intègre un volet éolien plus important avec, notamment, la réalisation d’une carte du gisement éolien sur l’ensemble de notre territoire. La connaissance du gisement est le préalable à la création de zone de développement de l’éolien. L’Entre Deux Mers, qui fut autrefois, le pays des moulins, peut devenir, me semble-t-il le pays des éoliennes domestiques…

Je me suis élevé contre les argument d’un bâtisseur public qui déplorait l’absence d’assistance sociale sur le terroire!!! Tout cela est bien évidemment faux. Bien sûr tout dispositif peut être amélioré, bien sûr la précarité augmente sur notre secteur… Mais dire qu’il n’y pas de dispositif sur le territoire est un mensonge !

Qui a dit qu’une éolienne défigurerait le paysage ?

1 commentaire pour “Les 10 ans de la Maison de l’habitat”

  1. Pour l’éolien, il faudrait caractériser précisément le gisement local. L’Atlas éolien qu’avait publié la Région Aquitaine en 2002 concernait surtout "le littoral" , et ce type d’évaluation est basé sur des modèles "d’écoulement atmosphérique" issus de la Météo nationale.
    Ces modèles donnent des ordres de grandeur à grande échelle, mais ne peuvent pas simuler le potentiel réel d’un site donné, surtout en zone globalement peu ventée .
    Il faut en plus, faire des campagnes de mesure sur des sites que l’on suppose plus favorables. La difficulté qui se pose alors est le coût de ces campagnes, quand elles sont réalisées par des spécialistes; cela
    étant d’autant plus délicat à financer "pour voir", qu’un nombre non négligeable de ces sites "supposés favorables", seront , suite aux mesures, jugés "non rentables". Il faut aujourd’hui, exprimé en
    potentiel, un vent moyen supérieur à 5 m / s plus de 2500 heures par an pour être rentable ( il s’agit là d’un ordre de grandeur pour se faire une idée ).
    Je pense donc ( mais je suis peu entendu… ), qu’il faudrait , dans un premier temps, réaliser des "campagnes de mesures simplifiées" sur
    les sites supposés favorables. Ces mesures, bien que "simplifiées", devront cependant être fiables, afin de pouvoir être utilisées par les bureaux d’études spécialisés :
    – pour "caler" les modèles de simulation utilisés
    – pour réaliser des campagnes de mesures "lourdes" seulement sur les sites qui en valent la peine ( et le coût )

    Mais les bureaux d’études spécialistes cherchent à vendre les campagnes lourdes en priorité, mes propositions auprès des instances régionales et
    autres étant "mal perçues"… il n’y a donc personne pour réaliser les campagnes "légères".
    Faudra – t-il les faire nous – mêmes ? Ce n’est pas infaisable, mais c’est quand même lourd ( en matériel et en temps ) pour des "amateurs",
    d’autant plus qu’il est totalement exclu de "bricoler".

    Il faudrait, pour chaque site instrumenté :
    – un mât de 30 mètres serait bien ( mais doute hors de portée, en
    raison du coût et des contraintes d’installation ) ; 10 mètres est le
    minimum en dessous duquel les mesures sont totalement inexploitables (
    en raison des turbulences très fortes près du sol, et de son effet de
    "freinage" ).
    – un anémomètre – girouette au normes de la météo nationale (
    indispensable pour pouvoir injecter les données recueillies dans les
    modèles de simulation )
    – un enregistreur automatique de données ( data – logger ),
    également programmé aux normes de la météo
    – un logiciel d’exploitation de ces données
    – une durée de mesures d’au moins 6 mois ( 1 an est préférable )
    – les moyens humains d’installer tout cela, d’en effectuer la
    surveillance et le suivi, et d’en exploiter les résultats.
    – les moyens financiers correspondants…

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