Selon la note de conjoncture réalisée par la direction de la comptabilité publique, les dépenses des collectivités locales progressent de 6,9% et atteignent près de 210 milliards d’euros en 2007.
Cet article est paru sur Maire-info le 04/01/2008
Ces données chiffrées de 2007 ont été obtenues par une extrapolation en année pleine de l’exécution comptable des budgets des collectivités et établissements, arrêtée au 30 septembre 2007.
L’accroissement du volume des charges de fonctionnement (+6,8%) s’explique encore pour partie par la poursuite en 2007 des transferts de compétences opérés au profit des départements et des régions (transfert des personnels TOS effectif au 1er janvier 2007).
L’investissement des collectivités locales reste dynamique en 2007 avec une progression de 7,1% des emplois.
Les recettes totales des collectivités locales, hors emprunts, augmentent de 6,8% pour s’établir à 192 milliards d’euros.
L’augmentation de 6,1% des produits de fonctionnement résulte du dynamisme de la fiscalité indirecte -droits de mutation- (+14%) alors que la hausse de la fiscalité directe reste modérée.
Les ressources d’investissement s’accroissent de 12,9%, notamment grâce à la hausse des autres dotations et subventions.
Les dépenses de fonctionnement augmentant plus rapidement que les recettes, l’autofinancement croit de façon moins rapide (+2,6%) que l’année précédente.
Ajouté aux ressources d’investissement, il ne permet pas de financer en totalité les emplois d’investissement. L’équilibre sera donc obtenu par le recours à l’emprunt.
C’est normal que le budget des collectivités augmente puisque l’Etat ne cesse de se désengager pour faire des économies. Il contraint les collectivités locales à avoir toujours plus de compétences sans moyens suffisants. Donc, les impôts locaux augmentent et augmenteront encore plus dans l’avenir.
C’est normal que les impots locaux augmentent puisque les collectivités territoriales voient leurs attributions se développer.
Ce que devrait faire l’état sarkozyse c’est réduire le budget de l’état central, mais là c’est plus dur quand on continue à vivre somptuesement (augmentation du salaire présidentiel par exemple, vacances à Louxor car si l’avion est offert par BOLLORE c’est la république qui paie les frais de la suite présidentielle).
Au Conseil Général de la gironde, les taux ne bougeront pas cette année, car les compétences transférées sont exactement compensées par les sommes reversées par l’état d’une part, et par l’augmentation des droits de mutations d’autre part (170 M€ de recette aujourd’hui). Voir à ce sujet plusieurs articles sur ce blog.