Dans la marre aux grenouilles, le printemps fait chanter. Chacun y va de son refrain sur l’état du monde, sur la politique générale, sur le temps qu’il fait.
« Tu crois dis l’une ? tu crois dis l’autre ? Moi je n’y crois plus dis la troisième, croaaa, croaaa, …. »
Les grenouilles sont en proie au doute, rien ne va plus, le débat fait rage. Le printemps est-il à l’heure, en retard, en avance ? Et pour la marre aux grenouilles, quelle conséquence ?
Ce débat, on l’entend dans toute la campagne. Chaque année, au printemps, c’est le même rituel. Certains ne le supportent plus, d’autre ont des insomnies. « Tu crois dis l’une ? tu crois dis l’autre ? Moi je n’y crois plus dis la troisième, croaaa, croaaa, …. » Et au loin, lorsqu’on écoute le pays des grenouilles on entend plus que « croaaa, croaaa ».
Passant dans le ciel, le héron ne s’y est pas trompé, il s’est approché, pour prendre part au débat… et pour déjeuner.
Bonjour dames grenouilles, « croaaa, croaaa », « ce qui se passe ici est scandaleux ! Vous vivez dans l’humidité, vous n’avez aucune reconnaissance, le printemps arrive sans que vous soyez consultées… Sur ces sujets faites moi confiance, mon bec est long, mes pattes aussi, je sais voler… Je puis vous aider. »
Les grenouilles s’approchèrent. De nombreuses conférences, de nombreux palabres eurent lieu.
Les grenouilles avaient mis beaucoup d’espoir dans le héron pour les sauver : j’y crois disait l’une, j’y crois, disait l’autre, … « croaaa, croaaa ».
Le héron parlait beaucoup de l’état de la marre : de la vase, de l’humidité, des roseaux, des ajoncs, … mais toujours pas de solutions.
Mais un jour, le Héron, remarqua au milieu des grenouilles vertes, des grenouilles grises. Il lui vint une idée.
« Chère grenouilles, leur dit-il, si tout va mal dans la marre, ce n’est pas de votre faute. C’est à cause des grenouilles grises. » Les grenouilles se regardèrent interloquées , elles n’y avaient même pas pensé ! Il poursuivait : « Les grenouilles grises prennent votre travail, elles prennent les places au soleil, et vous être trop nombreuses. Dans la marre, il n’y a plus de place pour tout le monde. »
L’idée fit son chemin et bientôt , dans la marre , il y eu deux camp : le camp des grenouilles vertes, et le camp des grenouilles grises qui étaient moins nombreuses. Les place au soleil furent donner au Grenouilles vertes.
Toute l’organisation de la marre était sans de dessus dessous, certaines grenouilles grises allèrent dans une marre voisine. Des grenouilles vertes aussi. Dans la marre au grenouille l’eau était troublé de tant de remue ménage. On ne se parlait plus.
Le héron appela ses amis, et profitant du trouble, tous mangèrent les grenouilles une à une, sans en regarder la couleur.
Un fois cela fait, ils partir vers une autre marre…
Moralité : Ne faisons pas confiance aux hérons dont le seul objectif est de manger les grenouilles quelle que soit leur couleur !
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eh oui ! moi aujourd’hui j’ai mangé des truites qu’ on m’a donné ‘ il y en avait des normales couleur de truites et d’ autres roses a chair blanches ! qu est
ce que tu veux ! personne n’est parfait ! allez Yves salut