Les internautes invités à s’exprimer sur le service minimum

L’ouverture par le ministre du Travail d’un forum sur le thème de la grève dans les transports en commun prouve à nouveau que le Web est devenu un outil incontournable de la vie politique.

un article à lire sur le site de l’EXPRESS

7 commentaires sur “Les internautes invités à s’exprimer sur le service minimum”

  1. Il est absolument indispensable de créer un service minimum dans les services publics et je trouve très judicieux de le penser également dans l’enseignement. Comme ça, au lieu d’avoir plus de 90% de réussite au BAC et autres examens nous aurons encore plus de réussite.
    Enfin nous ne verrons plus de files d’attentes dans les couloirs du métro et des enfants sur le trottoir à attendre que les professeurs aient fini de pleurer avant d’avoir mal.

  2. Pierre,

    Je pense que tu as du souffrir de nombreuses absences pour grève de tes profs pour avoir une telle grammaire et une telle orthographe.

  3. Antoine de Saint Exupéry avait une orthographe désastreuse, ses manuscrits en sont la preuve. Cela ne l’a pas empêché d’écrire "Vol de nuit" ou "le Petit Prince".

  4. Je propose que Pierre et Yves d’Amécourt aillent tous les deux en stage dans un lycée professionnel industriel en Seine-St Denis ou même à Pauillac pendant un an. Il se pourrait qu’ils regrettent leurs vignes et comprennent pourquoi les enseignants font grêve notamment lorsqu’on annonce plus de 17 000 suppressions de postes à la rentrée 2007 (Luc Ferry parle de 20 000!)dans l’éducation nationale.La grève est le seul moyen de défense d’une profession qui est souvent en première ligne. A propos que diriez-vous si une loi empêchait les agriculteurs de manifester sous prétexte que nombre de ces manifestations dégénèrent en causant des troubles à l’ordre public et des dégâts que les contribuables paient? Que diraient la FNSEA-CDJA ou la Coordination Rurale qui ont des liens trés étroits avec les partis de droite?

  5. Bien que j’approuve le service minimum pour assurer aux français le droit de travailler et aux enfants le droit d’apprendre, je soutiens l’idée d’une loi qui empècherait l’agriculture et la FDSEA de se plaindre en permanence au lieu de s’adapter à un monde qui bouge.

    Oui, à des paysans qui ne se plaignent plus.

    Oui, à des profs qui enseignent et même dans le 9-3 il y a des conditions de travail plus difficiles.

    Oui, à des profs qui ne se plaignent plus.

    Par contre, même si Saint ex avait une orthographe déplorable ce n’est pas une raison pour ne pas écrire correctement et défendre le français.

    Ou alors pronons une langue nationale qui serait l’anglais (la seule utile) et mettons au rang de langue régionale le breton à Rennes, le basque à Bayonne, le catalan à Perpignan, l’arabe à Paris et Marseille, le flamand à Lille et le français entre Tours et Orléans.

  6. La lecture des commentaires de nos amis est enrichissante! Commenter des commentaires reste par contre assez curieux, je ne suis pas certain de ne pas m’y être hasardé, mais tant pis pour moi !
    Oui des 2 mains (levées bien entendu) à un service minimum ; il m’est arrivé d’être un fonctionnaire en grève et co-responsable d’un mot d’ordre, mais les usagers n’en ont jamais été les otages, et j’en ai toujours payé les conséquences par la retenue du trentième indivisible.

    Les moyens d’action des agents du service public, quelqu’il soit, de l’éducation nationale à la moins nombreuse des administrations, hormis sans doute – mais je ne connais pas bien leurs droits et obligations – ceux des armées et de l’ordre public, sont suffisament puissants pour montrer autrement que l’on ne leur donne pas ceux de leurs obligations.

    Je pense que ,lorsqu’il est lancé, le mot d’ordre de grève l’est le plus souvent pour améliorer encore les droits "acquis" que le fonctionnaire trouve dans sa besace, et trop rarement dans le soucis de défendre le service lui-même alors que c’est la seule chose qui justifie le port de la besace !

    Trop tendance à prendre l’usager pour le gibier à y mettre !
    Je ne veux pas dire que c’est une attitude réflechie et pas davantage celle de la majorité des fonctionnaires, mais pourquoi ceux-là n’expriment-ils pas leur désaccord profond devant des mots d’ordre aussi ambigus!

    Les excès des uns ou des autres, dans le domaine de la défense de ce qu’ils considèrent comme leurs droits, apparaissent parfois critiquables ; mais si l’on peut comprendre celui qui y engage sa responsabilité et ses intérêts directs, les moyens qui lui appartiennent, je trouve choquant de voir des milliers d’agents agir sans aucun soucis – du moins manifesté concrètement – des incidences parfois dramatiques de leur action, défendre des intérêts catégoriels, avec des moyens qui ne leurs appartiennent pas. Combien confondent la chaire et la chaise, le poste et les meubles, leurs attributions et les attributs !

    Mais surtout et c’est, me semble-t-il, le plus important, trop encore de ceux qui exercent cette noble fonction du service public, n’ont qu’une appréhension trés floue de la réalité du quotidien de l’usager basique, anonyme rouage de l’économie nationale…qui est pourtant leur raison fondamentale d’être prof ou hospitalier, agent du fisc ou des transports.
    Mais il ne faut désespérer de rien, en parler et faire avancer.
    Quant au service minimum, au lieu d’être une restriction des droits, je crois qu’il serait, au contraire, un alibi sérieux, raisonné, lorsqu’il faudrait obtenir la satisfaction de justes revendications.

    Bien à toi, et continue dans tes engagements trés forts.

  7. Je voudrai bien que M.Cazaubon me détaille les autres moyens qu’ont les profs ou les autres membres de la fonction publique pour se faire entendre que d’utiliser la grève.D’autre part, croyez-vous que les grévistes soient des égoïstes qui n’ont pas conscience des difficultés que peuvent rencontrer leurs compatriotes à cause de la grève!Si la grève est lancée c’est qu’il n’y a pas d’autres moyens pour faire avancer les revendications. En 2006, la grève la plus massivement suivie dans l’éducation nationale a concerné le CPE, un contrat qui menaçait tous les jeunes et non les enseignants!

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