Un numéro spécial d’Aérofrance, la revue des pionniers de l’avenir, n°108, 3ème trimestre 2007. L’histoire des pionniers : Gustave de Ponton d’Amécourt, Louis Bréguet, Paul Cornu, Maurice Léger, Juan de la Cierva, Etienne Oehmichen, Raul de Pescara, Nicolas Florine, … Ce numéro a été distribué pendant le salon du Bourget.

J’ai eu l’honneur, à la demande de l’Union Française de l’Hélicoptère, d’écrire l’article « Qui était Gustave de Ponton d’Amécourt? », que vous pouvez lire sur ce blog.

22 commentaires sur “L’hélicoptère fête ses 100 ans”

  1. Pour confirmation JACQUES…Si cette qualité avait pris le même chemin à sa naissance que toutes ses particules .. misent trop souvent sur le devant de la scene ..comme pour les grands de monde…nous le saurions depuis longtemps ! Il veut éviter le risque d’être oublié aussi vite que le mauvais temps …..

  2. Je ne vois pas en quoi écrire un article sur son aïeul dans un journal spécialisé serait le signe d’un manque de modestie ! Ce numéro spécial d’AEROFRANCE sur le centenaire de l’hélicoptère ne comporte que des articles de descendants : Emmanuel Bréguet écrit sur Louis Bréguet, François Cornu sur Paul Cornu, JC Oehmichen sur Etienne Oehmichen, etc… J’ai toujours eu la passion des travaux de mon aïeul et j’écris sur lui depuis longtemps. Si cela vous dérange, ne lisez pas mon blog!

  3. Jaques C,
    il est utile de vous rappeler que ce blog est celui de Monsieur d’Amécourt. En venant sur ce blog, je m’attends à lire des articles sur ce que fait Yves d’Amécourt.

    Si cela vous donne des aigreurs, vous devriez "surfer" ailleurs ! Vous vous faites du mal inutilement…

  4. Bien sur, je suis entièrement d’accord. c’est un simple conseil pour d’AMECOURT. Si il veut que nous l’élisions en 2012 à la place de FAURE, il faut qu’il soit plus simple et accessible. Plus proche du peuple et moins particule.

  5. Jacques C,
    ne pensez-vous pas que pour être vraiment proche des gens, il faut rester soi-même ?
    Etre "moins particule" quand on est né dedans, c’est un peu de regner soi-même.

    Vive les hommes vrais, qui parlent avec leurs coeurs et leurs trippes, sans complexe, sans calcul, avec ou sans particule, comme messieurs Fillon et d’Amécourt.

  6. La devise de mon Père Raul Pateras Pescara de Castelluccio (1890 1966): "Rien n’est plus beau que la grandeur nécessaire"
    C.de Pescara Coauteur du livre

  7. Une Saga exemplaire. A 21 ans (1911), Raul Pateras Pescara présente à Eiffel la maquette au 1/20 d’un hydravion pour essai en soufflerie. L’hydravion sera réalisé à Venise…. c’est avec son cerveau qu’il travaillait et non sa partie cul (particule)

  8. Les hélicoptères( 1919 -1931) de Raul Pateras Pescara sont de véritables hélicoptères répondant à la définition faite par votre arrière- arrière grand père. Je connais son appareil(1961) depuis 1970, il était exposé dans sa cage de verre à Meudon. Le Larousse de 1922 illustre le mot hélicoptère par "système Pescara" avec la photo de son appareil de 1919 de Barcelone. Raul Pateras Pescara de Castelluccio a voulu en construisant ses appareils respecter la définition de votre ancêtre. Les raconteurs d’histoires veulent faire croire qu’à cette époque (1924), on n’avait pas la même notion d’un hélicoptère qu’aujourd’hui. Certains appareils n’ont rien à voir avec celui de M. G. Ponton d’Amécourt. Autant comparer des baleines et des vaches(y compris les blondes d’Aquitaine) qui sont des mammiféres.
    Vous citez des pionniers français comme Cornu (Deux hélices horizontales ) Oehmichen n°2 ( plus de quatre hélices)et vous oubliez celui du Marquis qui dispose …. Le Service Technique Aéronautique Français est allé chercher l’appareil de Barcelone pour que le Marquis s’installe à Issy – Les Moulineaux ou il pilote le 2R ,puis le 2F, puis le 3F etc. Les performances sont dans les Aérophiles de ces années. Performance qui ont été suprimés dans mon article. Le 29 novembre 1923 vol de 500 mavec virage en 5 mn 44sec. Le 16 janvier 1924 vol de 1160 m (Le kilomètre est fait) en 8 mn 13 sec; le 29 janvier 1924 vol en circuit fermé de 750 m en 10 mn 10 sec. Ces résultats étaient affichés avec l’exposition du 2R en 1952 à Genève. Le titre était le suivant: Les premiers vols soutenus en hélicoptère ont été accomplis à Issy-les -Moulineaux par le Marquis de Pescara sur un hélicoptère de son invention construit pour le Service Technique de l’Aéronautique. Le record du 18 avri 1924 est dans l’article.

  9. J’ai fait connaissance avec le site du Vicomte de Ponton d’Amécourt que j’ai trouvé très interessant. Raul Pateras Pescara a son timbre en Argentine. En 1971 je site "Mention particulière doit être faite d’une pièce originale très précieuse, le petit hélicoptère expérimental qui servit en 1863 à Ponton d’Amécourt pour démontrer le pouvoir sustentateur de l’hélice, expérience utilisées par Nadar pour lancer son manifeste sur le "plus lourd que l’air" etc.
    L’histoire de votre famille au service de la France a sans doute croisé ma famille maternelle: Donin de Rosière; J’évoque cela sur WIKIPEDIA…
    De bonne heure, j’ai admiré l’oeuvre de mon Père, ce qui m’a motivé à devenir ingénieur et inventeur. J’ai écrit une histoire technique sur les inventions du Marquis de Pescara (noblesse italienne) en 1963 dans le n°69 de la revue de l’association des ingénieurs de l’école Breguet. J’ai toujours montré une photo de l’hélicoptère de votre arrière – arrière grand Père dans des conférences ….

  10. Merci pour nous permettre de lire ces informations sur le net. Dans le cadre de mes recherches sur l’origine de l’hélicoptère,Je me suis intéressé aux activités du Vicomte Gustave Ponton d’Amécourt liées à l’hélicoptère.
    J’aimerai savoir quand il a reçu la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur? Date exacte si possible.
    PB

  11. Raul Pateras Pescara de Castelluccio est né à Buenos Aire en 1890. Ses parents se sont connus à Pau devant une pâtisserie après l’indépendance de l’Italie (1860). Sa mère Alicia, est française. Sollicités par la présence de nombreux bureaux de recrutements qui proposaient leurs services aux Basques et aux Béarnais qui pouvaient s’embarquer de Bayonne ou de Bordeaux Ils émigrèrent en Argentine où son père Teodoro ( Officier, vétéran de Venise, sa statue est sur le mont Janicule à Rome ) créa un journal. Ils revinrent à Nice dans la patrie de Garibaldi dès le début du vingtième siècle. Mon Père commença sa carrière aéronautique à 21 ans (1911) en sollicitant Eiffel pour l’essai en soufflerie d’une maquette au 1/20 d’un hydravion lance-torpilles qui sera construit par le Ministère de la Marine Italienne.
    C’est Raul Pateras Pescara qui présenta un véritable hélicoptère pur en 1919 à Barcelone aux Services Techniques de l’Aéronautique français qui firent transformer en 2R l’appareil pour continuer des essais dans un hangar en présence de Laurent Eynac alors sous secrétaires d’état. Mon Père construisit plusieurs hélicoptères purs qui évoluèrent sur le terrain d’Issy – les – Moulineaux. Quelques performances extraites de l’Aérophile de janvier 1924 : le 29 novembre 1923 Vol de 500 m avec virage en 5 mn 44 s ; Le 16 janvier le Km est atteint (1160 m ) en 8 mn 13 s ; Le 29 janvier 1924 vol en circuit fermé de 750 m en 10 mn 10 s Le record du monde de distance du 18 avril 1924 sera enregistré par la F.A.I. à la demande de l’Aéroclub de France. Pour de plus amples informations sur les inventions géniales de mon Père vous pouvez consulter le site Internet :
    http://www.pateras-pescara.net. Il n’y a pas de poteau mais de l’espace-temps entre les hélicoptères purs du Marquis de Pescara et les appareils développés par M. E Oehmichen dont ses appareils ne répondent pas à la définition du mot hélicoptère donnée par le Larousse de 1922 qui illustre son texte avec la photo de l’hélicoptère pur Pescara de Barcelone et indique " Système Pescara " Les hélicoptères de mon Père sont équipés de l’autorotation et de la variation cyclique du pas des pales des voilures tournantes qui tournent en sens inverse. Dans les appareils de M. Oehmichen, il y a autant d’hélices groupées que de directions à suivre.
    Le dernier appareil que présentât le Marquis fut le 4S à Barcelone. Cet appareil de 400 kg avec un moteur de 40 CV est décrit dans un article de l’Aéronautique de 1931. Mon Père qui avait été au bout de sa démonstration avait analysé la technologie de l’époque qui l’avait fait conclure qu’il n’industrialiserait pas l’hélicoptère. Il décédera à Paris en 1966.

  12. Bonjour,
    Suite à l’invitation au colloque de MONACO : M. Léger père du coaxial. Voici ma position que j’ai envoyé aux réalisateurs

    A- Ingénieur je trouve choquant de nommer le père du coaxial un ingénieur comme Léger qui a réalisé ce que d ‘autres ont fait avant lui. Pour cela un débat serait nécessaire si nous ne connaissions pas, non exhaustivement, certains aspects de l’histoire de la voilure tournante.

    Rappel :

    A1) M. Ponton d’Amécourt en définissant l’hélicoptère en 1863 construisait des coaxiaux et propose de réaliser 2 variantes :
    « Il consiste à avoir deux hélices, tournant en sens inverse et combinées de telles sorte que l’une ajoute son effort à celui de l’autre pour monter, tandis que toutes les deux se font équilibre pour lutter contre la résistance horizontale.
    1°) « Je place en avant de l’appareil une troisième hélice dont le plan est vertical, c’est-à-dire perpendiculaire aux deux autres.
    2°) « Obliquez seulement l’axe des deux hélices d’ascension, et vous obtiendrez une force de propulsion »
    Le Larousse de 1922 défini le mot hélicoptère en l’illustrant par l’appareil de Barcelone avec la mention « Système Pescara »
    Remarque : extension pour le mot hélicoptère : ceux qui ont les deux rotors sur deux axes et ceux qui ont quatre rotors sur quatre axes etc.

    A2) Travaux influencés par cette définition d’hélices coaxiales.

    1877 Forlanini

    1895 Kress

    1903 Félix Faure présente un appareil coaxial de 85 kg

    1905 M. l’ingénieur Léger présente un coaxial avec le moteur au sol.

    1907 Luyties

    1908 M. Igor Sikorski présente un coaxial

    1912 Yuriev Russie) ; Jens Christian Hansen Ellehammer (Danemark)

    1919 Pescara/Barcelone
    etc.

    B) Il faut que vous sachiez.

    B1)Mon article paru dans la revue n°108 Aérofrance a ètè modifié et je ne peux pas en porter la responsabilité comme cela est indiqué en bas de la page éditorial dans le rectangle marron. Remarque : lire le texte qui est sur la médaille du record du 18 avril 1924.

    B2) Que Mon Père Raul Pateras Pescara de Castelluccio (1890 – 1966 ) ne m’a jamais parlé de compétition avec qui que se soit. Il a fait très tôt mon admiration et c’est ce qui m’a motivé à faire des études techniques. A chacun ses mérites, mon premier article sur son œuvre technique date de 1963. Il décède un ans après ma sortie de l’école. Il m’avait initié aux pistons libres. pour en savoir plus sur lui,
    j’élabore un site : http://www.pateras-pescara.net.

    B3) J’ai manifesté depuis mars 2007 mon désaccord avec l’Union Française de l’hélicoptère sur sa façon de présenter mon Père. 3 mois pour changer sa date de naissance ! Mon père a commencé sa carrière de pionnier de l’aéronautique en 1911 devant le bureau d’Eiffel. Ce dernier disposait d’une soufflerie pour essayer des maquettes (Hydravion Pateras Pescara qui fut construit à l’arsenal de Venise. Hydravion ayant des particularités permettant à mon Père d’essayer un rotor composé de deux hélices verticales se regardant. Elles sont sur le même axe virtuel. Ce n’est donc pas après la guerre qu’il commença sa carrière dans l’aéronautique car entre temps à cette époque, il exerçait le métier d’Avocat à Brindisi (Italie).

    B4) Je n’ai pas trouvé pour l’instant d’explication à cette phrase «les essais de Pescara à Issy-Les-Moulineaux et surtout avec Oehmichen »
    Culture.fr: 1907, An I de l’hélicoptère
    La France y sera encore à l’honneur avec les essais de Pescara à Issy-les-Moulineaux et surtout avec Oehmichen, qui parcourt, le 4 mai 1924, …www.culture.fr/fr/sections/themes/histoire_et_archives/articles/1907-an-i-8217 – 59k –

    Ceux qui écrivent cela ont certainement analysé les 42 premiers brevets Français 1920 à janvier 1923 de Raul Pateras Pescara dont la priorité est donnée par le dépôt en Espagne. Les premiers datent de 1919. A titre d’exemple le dixième en France n° 533.820 a été déposé en Espagne le 21 février 1920 avec pour titre : Hélicoptère rationnel.
    Pour l’ingénieur ECP Etienne Oehmichen, il n’aurait déposé qu’une trentaine de brevets dans toutes sa carrière et mon Père plus de 120 sur la France. Ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit. J’ai comparer la quantité et pas encore la qualité.
    En dehors d’un espace temps non négligeable :
    En 1921 le ballon d’un dirigeable aide à faire voler l’appareil de M. Oehmichen. Sans lui, ce ne serait pas possible. C’est donc la création de l’hélicostat et non l’hélicoptère.
    En juillet 1922 ˝ Sustaining Device with Regulator˝

    En 1924, il dépose le brevet G.B. n°201.896 ˝ Controling and stabilizing Device for helicopters˝
    C’est Oehmichen qui appelle ses appareils des hélicoptères

    En 1927 n°271.842 ˝ Propelling or Lifting Device for Aircraft with automatic Correction˝

    EN 1928 n°302.752 ˝ Sustainin Propeller and regulator˝

    En 1929 n°303.769 ˝ Sustaining Helicopter Having Oscillating Blades˝

    En 1935 n°437.910 ˝ Improvements in or Relating to Aircraft˝

    J’oserais dire que mon Père a surtout précédé les travaux sur le coaxial de M. E.Oehmichen. Il y a aussi les travaux ‘d’essais de voilure tournante du laboratoire Eiffel de 1924 à 1926 à la demande du service Technique et Industriel de l’Aéronautique ( Rapport de l’ingénieur de l’Aéronautique A. Lapresle.)
    B5) Quand, on parle de mon Père étant donné la circulation des informations sur Internet, il est facile de mettre la réalité. J’ai également demandé que l’on respecte son nom. Ne pas confondre le nom donné à des appareils avec le nom de famille.

  13. Le concept de l’hélicoptère à rotors coaxiaux a été pensé bien avant la construction de l’hélicoptère de Maurice Léger. Ils sont nombreux ceux qui y ont pensé. L’absence de moteurs puissants et légers n’a pu leur permettre de dépasser le stade de maquette:
    Launoy et Bienvenu en 1784
    Sir george Cayley en 1796
    Gustave Ponton d’Amécourt en 1868
    Jan Bahyl( Slovaque) entre 1901 eT 1905
    Félix Faure en 1902
    Maurice Léger fait voler une maquette en 1905, à l’aide d’un moteur électrique
    Puis en Juin 1907, il fait réellement décoller le premier hélicoptère doté de deux rotors coaxiaux. L’appareil s’est élevé à une hauteur de 80cm pendant 15 secondes, puis ce fut l’accident. A noter que cet appareil en ordre de vol avait une masse de 1020kg. Nous sommes loins des maquettes citées précédemment.
    Ce qui peut expliquer le titre du colloque qui s’est tenu à Monaco au mois de septembre 2007.

  14. Tous les appareils de
    mon Père ont été construits sur le même modèle équipés de deux rotors
    coaxiaux contrarotatifs constitués par au moins quatre cellules bipennes. Il
    est reconnu que leur système de commande de vol est une véritable
    innovation. Pour assurer le fonctionnement en déplacement de l’appareil en
    palier, mon Père devenu pilote dispose d’un manche à balai qu’il n’a qu’à
    incliner dans la direction désirée. Il s’ensuit une variation cyclique du
    pas de chaque pale pendant le mouvement de rotation. Le résultat de cette
    action du manche à balai provocant une dissymétrie de poussée aérodynamique
    ainsi engendrée sur les rotors, faisant que les hélicoptères Pescara
    s’inclinent dans la direction voulue et les rotors ne tournant plus dans un
    plan horizontal, le propulse dans cette direction. Une manette commande la
    variation globale du pas des rotors, permettan
    > t ainsi à l’appareil de monter ou de descendre (changer d’altitude) Ces
    deux commandes se retrouvent dans les hélicoptères actuels, elles sont
    appelées respectivement de commande de pas cyclique et de commande de pas
    collectif. Il y a également un volant sur le manche à balais qui permet de
    faire varier différemment le gauchissement des pales de l’un et de l’autre
    rotor, ce qui a pour effet d’engendrer un couple de rotation nécessaire à
    faire un virage sur place. Les gens des années 20 n’avaient pas compris que
    les hélicoptères Pescara sont à stabilité commandée.

  15. Marquis Pateras-Pescara

    Il y a un moment que je ne vous ai pas écrit.
    C’est Raul Pateras Pescara de Castelluccio (1890-1966) qui présenta un véritable hélicoptère pur en 1919 à Barcelone aux Services Techniques de l’Aéronautique française qui fit transformer en 2R l’appareil pour continuer des essais dans un hangar en présence de Laurent Eynac alors sous secrétaires d’état. Mon Père construisit plusieurs hélicoptères purs qui évoluèrent sur le terrain d’Issy – Les – Moulineaux. Quelques performances extraites de l’Aérophile de janvier 1924 : le 29 novembre 1923 Vol de 500 m avec virage en 5 mn 44 s ; Le 16 janvier le Km est atteint (1160 m ) en 8 mn 13 s ; Le 29 janvier 1924 vol en circuit fermé de 750 m en 10 mn 10
    Le 18 avril 1924 record du monde de distance en hélicoptère (F.A.I). Les appareils de M. E. Oehmichen ne répondent pas à la définition du mot hélicoptère que nous pouvons trouver dans le Larousse de 1922. 40 brevets français précédés par 96 brevets déposés en Espagne. Le brevet n°533.820 est intitulé : ˝ Hélicoptère rationnel
    Le dernier hélicoptère réalisé par le Marquis Pateras Pescara est le 4 S décrit par un plan dans l’Aéronautique n°143 d’avril 1931. Bien qu’il ait le même encombrement, il est deux fois plus léger ( 400 Kg ) et son moteur de 40 HP le fait évoluer à 8 mètres de hauteur par des vents de 25 à 30 Km/h.
    Tous les hélicoptères du Marquis Pateras-Pescara, l ont été construits sur le même modèle équipés de deux rotors coaxiaux contrarotatifs constitués par au moins quatre cellules bipennes. Il est reconnu que leur système de commande de vol est une véritable innovation. Pour assurer le fonctionnement en déplacement de l’appareil en palier, mon Père devenu pilote dispose d’un manche à balai qu’il n’a qu’à incliner dans la direction désirée. Il s’ensuit une variation cyclique du pas de chaque pale pendant le mouvement de rotation. Le résultat de cette action du manche à balai provocant une dissymétrie de poussée aérodynamique ainsi engendrée sur les rotors, faisant que les hélicoptères Pescara s’inclinent dans la direction voulue et les rotors ne tournant plus dans un plan horizontal, le propulse dans cette direction. Une manette commande la variation globale du pas des rotors, permettant ainsi à l’appareil de monter ou de descendre (changer d’altitude)
    Ces deux commandes se retrouvent dans les hélicoptères actuels, elles sont appelées respectivement de commande de pas cyclique et de commande de pas collectif. Il y a également un volant sur le manche à balais qui permet de faire varier différemment le gauchissement des pales de l’un et de l’autre rotor, ce qui a pour effet d’engendrer un couple de rotation nécessaire à faire un virage sur place.
    Les gens des années 20 n’avaient pas compris que les hélicoptères Pescara sont à stabilité commandée.
    Mon Père croyait dans l’avenir de l’hélicoptère puisqu’il écrivait dans la revue « La Vie au Grand Air » du 20 février 1920  » Nous pouvons, par conséquent, prédire  » à l’enfant qui vient de faire ses premiers bonds, l’avenir le plus brillant »

  16. Marquis Pateras-Pescara

    Analyse non exhaustive des évènements des années 1923 et 1924 qui ont amené la presse à mettre en concurrences les appareils Oehmichen et Pescara.

    Intéressant d’analyser les documents de l’époque du concours de 10000 FF pour hélicoptères organisé par l’Aéroclub de France officiellement après le premier mars 1923.
    texte dans l’aérophile du 1er-15 avril 1923
    « un prix de 10.000FF offert par l’Aéro-club de France sera attribué au premier hélicoptère monté qui aura franchi une distance en circuit fermé de 1 Km, à une hauteur au-dessus du sol d’au moins 1 m.
    L’épreuve aura lieu en France continentale.
    Elle est ouverte internationale, sauf aux concurrents appartenant à un pays ayant été en guerre avec la France, de 1914 à 1918.
    Les conditions de l’épreuve prévoient la définition de la zone de départ qui est figurée par un cercle tracé sur le sol de 10 m de rayon ayant pour centre la projection du siège du pilote ; la hauteur d’évolution est contrôlée à l’aide d’un cordeau lesté d’un poids de 2 kg fixé en un point d’une verticale passant par le siège du pilote.
    Le poteau sera fixé à 500 m du centre du cercle dans une direction indiquée par le concurrent ; l’appareil devra virer autour du poteau et revenir atterrir, sans aucune avarie, dans la zone de départ. »
    Le 16 janvier 1924 la performance est de 1160 mètres et le magazine Time du 28 janvier 1924 célèbre ce nouveau record:
    “The Marquis Pateras Pescara broke his own world’s records for helicopter flight by remaining in the air eight minutes 13 4/5 seconds while flying 1,160 meters—about two-thirds of a mile—in a vertical line. He will now try for the prize of the Aero Club of France, which requires a flight of 500 meters, with return and landing within a circle ten meters in diameter.”

    M. E. Oehmichen raconte dans l’Aérophile du 1er au 15 mai 1924 qu’il ne respecta pas le règlement du concours car son terrain de 500 mètres était trop dangereux. Il réalisa un triangle au lieu d’un aller et retour devant le capitaine de marine Chollat.
    Cet envoyé du STAé a certainement laissé un rapport qui détermina l’octroie du prix !
    Les appareils en compétition sont très différents. Le laboratoire volant n°2 de M. E. Oehmichen ne trouve pas sa place dans la définition du mot hélicoptère inventé en 1861. confirmée par les Larousse de l’époque et par des travaux de laboratoires. L’hélicoptère coaxial Pescara 2F est souvent complété par l’adjectif « pur ».
    Le 29 janvier 1924, le prix a été refusé au Marquis Pateras-Pescara ayant engagé sur un parcours défini par le concours, son appareil 2F (véritable hélicoptère) qui était muni du cordeau. Une rafale de vent au retour fit toucher la béquille. Le 18 avril 1924, il battit le record du monde de distance pour hélicoptère. (Enregistré par la F.A.I.)
    Il est vrai que chacun pilotait son appareil. Seul le Pescara 2F était muni du premier manche à balai pour hélicoptère permettant de descendre en auto-rotation et réduire la vitesse de descente avant de toucher le sol en effectuant le coup de frein Pescara (inversion de l’incidence des ailes de la voilure). Le laboratoire volant disposait de 12 hélices réparties dans les directions à suivre. Seuls les « évolueurs » équipés de leur hélice étaient commandés par un levier qui était appelé manche à balai par son constructeur. Ce levier unique n’agissait que sur l’inclinaison des axes des « évolueurs ». Le changement de direction des appareils était assuré pour le n°2 par la réaction du vent sur des volets, fourni par une hélice. Sur le 2F c’était bien à l’aide d’effet de gauchissement sur la voilure commandée par le manche à balai.
    Ainsi mon devoir d’honorer mon père, argentin qui aimait vivre en France est accompli. Aux historiens de résoudre cette page qui démontre qu’il ne suffit pas d’être un génie de la mécanique pour se battre contre des moulins à vent. Mon père n’était pas hélas un compatriote de Don Quichotte.

  17. Marquis Pateras-Pescara

    Le Marquis Pateras-Pescara pionnier de l’Aéronautique de 1911 à 1936 est arrivé en 1922 à Issy Les Moulineaux pour mettre en oeuvre son hélicoptère coaxial 2R suite à une demande du STAé qui avait envoyé une mission à Barcelone. Pourquoi le STAé est allé chercher à Barcelone Raoul Pateras-Pescara de Castelluccio, alors qu’il disposait l’inventeur de l’Hélicoptère M. Oehmichen . Le premier Hélicoptère Pescara de 1919 illustrera le mot hélicoptère dans les Larousse de 1922 à 1944. Les hélicoptères Pescara étaient conformes à la définition du mot hélicoptère inventé par M. Ponton d’Amécourt en 1861. Les Hélicoptères Pescara étaient à stabilisation commandée et le manche à balai commandait entre autre deux plateaux cycliques en liaison avec les voilures qui tournaient en sens inverse, permettant en autorotation le coup de frein Pescara. M. Oehmichen n’arrivait pas à stabiliser ses appareils qui étaient des laboratoires volants. Son n°3 était un monohélicoptère ( 1926 – 1928) qui donna de piètres résultats.

  18. Marquis Pateras-Pescara

    Bonjour à tous.
    Regrettable que le documentaire qui suit celui de Louis-Pascal Couvelaire sur ARTE samedi le 1/10/2011 à 21h 35 ne respecte pas l’histoire de l’Aéronautique. Mon père est argentin. Le gouvernement français convaincu par sa réalisation en 1919 d’un hélicoptère coaxial pur l’a fait venir à Issy-les-moulineaux pour construire plusieurs appareils. Dés le 16 janvier 1924, il parcourt avec son 2F 1160 mètres annoncera les agences de presse. C’est le premier kilomètre parcouru par un hélicoptère n’en déplaise aux raconteurs d’histoires. Le 18 avril 1924, mon père sur son 2F remportera le record de distance pour hélicoptère enregistré par la F.A.I. à la demande de l’Aéroclub de France. M. Oehmichen sur son laboratoire volant n°2 ne put respecter le règlement du concours de 10000 fr décidé par l’Aéroclub de France en mars 1923 et pas en 1919 (film de M. Bégoin). M. Feldzer directeur du Musée montera dans un hélicoptère Pescara 3F de 1925 exposé sans sa voilure et annoncera que le Marquis de Pescara s’en retourna à ses voitures en 1924. Pourtant l’Aérophile entre autre relate des essais de l’hélicoptère Pescara 3F à Saint Raphaël en 1926 et l’Aéronautique de 1931 publie un article de l’ingénieur Pouit sur l’Hélicoptère 4S de 1930 à Barcelone. Je ne pensais pas qu’à notre époque il était possible de rencontrer des initiés aussi mal informés sur l’histoire Aéronautique en France. Je n’avais pas osé témoigner dans ce documentaire de peur de passer pour un raconteur d’histoire. Je n’ai jamais pu obtenir un droit de réponse. Vous verrez mon père depuis la bénédiction de son appareil jusqu’en 1923. Il existe des films.
    Le chauvinisme n’est pas mort.
    Salutations de Christian de Pescara.

    Peu importe l’Histoire ! Il aurait pu témoigner dans le documentaire rediffusé sur ARTE le 1/10/2011 « Les incroyables machines volantes du professeur Oehmichen » à la demande de M. S. Bégoin pour figurer dans un média moderne au côté d’enfants de pionniers et de V.I.P. de l’Aéronautique qui racontent leurs versions pas toujours vérifiées. Christian Pateras- Pescara pense que les gens sérieux, apprécieront les films de l’actualité passée qui sont inclus dans des documentaires de journalistes voulant justifier leur thèse nombriliste et iront dans les encyclopédies pour vérifier les dires des raconteurs d’histoires. Il constate qu’ils rendent « menteurs », malgré eux les utilisateurs de « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Il n’y a qu’à lire les écrits du professeur Oehmichen et de ne pas abandonner en route toute l’œuvre aéronautique du Marquis Pateras-Pescara.

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