4 pour mille par an, c’est l’augmentation du stock de carbone des sols qui permettrait d’absorber la totalité des émissions de gaz carbonique émis chaque année par l’humanité à partir des combustibles fossiles. C’est le programme de recherche international que le ministre de l’agriculture français, Stéphane Le Foll a proposé de lancer à l’occasion de la COP21.
Avec de tels ordres de grandeurs, la gestion des terres n’est plus seulement, n’est peut-être plus principalement, une question d’agriculteurs et de propriétaires forestiers, cela devient un enjeu collectif.
La question Aurons-nous à manger demain s’articule alors avec les Questions de climat, sans oublier de Maintenir des activités et assurer des revenus. Pouvons-nous orienter la gestion des sols, des bio-ressources et des bio-produits, bref de la biosphère, dans la perspective de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre en Europe et en France ?