Les engagements de Nicolas Sarkozy en faveur de l’environnement sont nombreux et détaillés, notamment en matière de transport et de développement durable.
« Développer les transports non polluants :
- « S’agissant des transports, nous devons être particulièrement ambitieux pour relever les défis qui se posent à nous, concilier à la fois la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre sans pénaliser la croissance et l’emploi … »
Nous devons également :
- encourager les Français à moins utiliser leur voiture individuelle en développant des transports en commun rapides, confortables, sûrs, circulant sur une large amplitude horaire, en incitant au covoiturage
- développer la création d’une pastille bleue ouvrant droit, pour les véhicules propres, au stationnement urbain gratuit, à des réductions aux péages, à des files réservées et tout autres avantages qui donneront un avantage comparatif à ce type de véhicules.
- développer le recours à des véhicules utilisant les biocarburants par des incitations fiscales
- développer le fret ferroviaire pour les transports longs ainsi que le ferroutage, les canaux et les autoroutes de mer
Mettre l’écologie au coeur des décisions publiques :
- Création d’un conseil stratégique du développement durable et de la lutte contre le changement climatique auprès du Président de la République,
- Création d’un grand ministère du développement durable,
- Création d’un comité environnemental d’éthique pour éclairer les Français de manière transparente et scientifiquement incontestable.
Conforter l’énergie nucléaire :
- Si les centrales nucléaires devaient être remplacées par des centrales au gaz, cela augmenterait nos émissions de gaz à effet de serre de 25%.
- C’est grâce à l’énergie nucléaire que la France émet 21% de moins de gaz à effet de serre que la moyenne mondiale.
- Nous devons maintenir et renouveler notre parc nucléaire tout en permettant à nos concitoyens le droit d’accéder à tous les documents d’information utiles aux risques nucléaires et aux méthodes utilisées en France pour les prévenir. »
Il est certain que s’il s’agissait de remplacer les centrales nucléaires par des centrales à énergie fossile, cela contribuerait à augmenter beaucoup les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, donner à penser que nous sommes dans l’obligation de choisir l’une ou l’autre de ces filières n’est pas acceptable. Il existe une troisième voie, la seule qui relève véritablement du développement durable au regard des deux autres.
Le principal gisement d’énergie réside dans la sobriété et l’efficacité tant de l’offre que de la demande (là réside 64 % de la consommation tendancielle d’énergie primaire !). L’association d’experts négaWatt estime que dans ces conditions, et avec l’appoint des énergies renouvelables, une sortie progressive du nucléaire avec abandon total vers 2040 est possible (voir rapport sur <a href= »http://www.negawatt.org). » title= »http://www.negawatt.org). »>www.negawatt.org).</a> Une autre étude récente a montré que les filières alternatives sont beaucoup plus créatrices d’emploi. Avec la mise en œuvre conjointe de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables, il est possible de créer plus de 10000 emplois avec les 3 milliards d’euros destinés à l’EPR, qui, lui, n’en créera que quelques centaines, et pour une réponse aux besoins électriques deux fois supérieure (voir l’étude de la SCIC "Les 7 vents du Cotentin" <a href= »http://7vents.org/tiki-index.php). » title= »http://7vents.org/tiki-index.php). »>7vents.org/tiki-index.php…</a>
La radio-activité est une menace pour l’intégrité biologique des organismes vivants (aussi catastrophiques soient les effets du réchauffement climatique, le phénomène ne menace pas les édifices génétiques). Qui peut garantir que les générations futures se donneront, durant des millénaires, les moyens politiques, scientifiques et économiques de gérer le stock de matières radio-actives pour maintenir leur confinement ?
La justification actuelle du nucléaire est principalement sous-tendue par des intérêts (très) particuliers (par opposition à l’intérêt collectif).
Le nucléaire n’est pas une fatalité !