Meeting de soutien à François Fillon hier soir à Bordeaux avec Alain Juppé, Isabelle Le Callenec, Yves Foulon, Nicolas Florian, Virginie Calmels, et nos candidats aux élections législatives en Gironde.
Après la présentation de l’organigramme de campagne à la presse ce lundi , le jeudi 16 février à 20h30 nous recevions à BORDEAUX à l’Athénée Municipal, Isabelle LE CALLENEC, porte parole nationale de François Fillon.
Voici l’ordre des prises de paroles de cette soirée consacrée au lancement de la campagne de François Fillon en Gironde et à la présentation de nos candidats aux élections législatives :
- Nicolas Florian : Adjoint au Maire de Bordeaux, Conseiller Régional de la Nouvelle-Aquitaine, Secrétaire Départemental LR , Délégué Général de la Campagne de François Fillon en Gironde ;
- Yves d’Amécourt : Viticulteur, Maire de Sauveterre-de-Guyenne , Conseiller Régional de la Nouvelle-Aquitaine, Animateur National des comités « Agriculteurs avec Fillon », Président du Comité de soutien de François Fillon en Gironde ;
- Yves Foulon : Député-Maire d’Arcachon, Vice-Président du Comité de soutien de François Filllon en Gironde (Yves Foulon a présenté nos candidats aux législatives) ;
- Isabelle Le Callenec : Députée d’Ille et Villaine, Porte Parole Nationale de François Fillon ;
- Alain Juppé : ancien 1er Ministre, Maire de Bordeaux, Président d’Honneur du comité de soutien de François Fillon en Gironde ;
Etaient présents outre nos candidats aux élections législatives, Virginie Calmels, Conseillère Régionale de la Nouvelle Aquitaine, adjointe au Maire de Bordeaux, responsable Nationale du pôle Société Civile avec Fillon, Hugues Martin ancien député-Maire de Bordeaux, Jean-Louis Grattepanche (Responsable Régional de Sens-Commun), Vice-Présidents du comité de soutien de François Fillon en Gironde, Bruno Dumonteil, Fonctionnaire Territorial, Délégué-Général Adjoint de la campagne de François Fillon en Gironde et Président du Conseil Départemental de la
Société Civile.
Mon discours
Chères Amies ,
Chers Compagnons ,
Nous vivons une drôle de période.
On veut nous enlever notre candidat à l’élection Présidentielle !
Comme le disait Bruno Retailleau à Jean-Jacques Bourdin « on nous a volé le lancement de campagne de François Fillon » !
Voilà le fin mot de l’histoire !
Ce que les medias appellent « l’Affaire Fillon » n’a d’autres objectifs que de dézinguer notre candidat à l’élection présidentielle en le frappant en dessous de la ceinture car, au dessus de la ceinture il est inattaquable !
Son projet est clair, structuré, chiffré …
Son projet a été construit patiemment, pendant 3 ans, avec les Français, avec les élus, avec la Société Civile avec vous. Son projet a été débattu au cours de la primaire de la droite et du centre.
C’est le projet dont la France a besoin aujourd’hui !
Oui, mais voilà, son projet dérange !
La rupture, le changement, la remise en cause de l’ordre établi, ne séduisent l’élite et le microcosme que si on y associe en catimini la promesse de ne jamais passer du discours … aux actes…
Le problème pour tous ceux là, est que François Fillon à l’ intention de FAIRE !
Toutes les soi-disant « révélations » du CANARD ENCHAINE n’en sont pas ! L’emploi de Pénélope Fillon par le député François Fillon puis le député Marc Joulaud était public. Il était connu, il était déclaré. Il en est de même pour Marie et Charles Fillon employés par le Sénateur François Fillon. Les revenus des uns et des autres étaient officiels et ont été déclarés aux impôts.
D’ailleurs, le rédacteur en chef du « Canard Enchainé » a dit s’être servi des déclarations fiscales de la famille Fillon pour écrire ses articles !!! C’est bien la preuve que rien n’était caché.
Employer des membres de sa famille comme attaché parlementaire est légal en France. C’est la liberté du député et du sénateur de choisir ses collaborateurs, y compris au sein de sa famille.
En Gironde, je connais au moins trois parlementaires qui ont fait ce choix. Je connais même un parlementaire, en Gironde, qui a épousé son attachée parlementaire. Sud-Ouest a relaté cela il y a deux jours. C’est la preuve de la proximité qu’il y a entre un parlementaire et son attaché.
Le travail effectué est-il effectif ?
Bien sûr ! Pénélope Fillon travaille dans l’ombre de François Fillon depuis 1981. Elle l’a fait au début comme bénévole, puis comme attachée parlementaire. Pour ma part je les connais depuis cette période. J’étais adolescent. Cela fait 35 ans qu’elle travaille discrètement avec son mari. Son travail est un travail dans l’ombre.
Peut-on être attaché parlementaire en restant dans l’ombre ?
C’est une évidence. La discrétion est la 1ère caractéristique des attachés parlementaires.
Ils écrivent au nom du parlementaire, sur le papier à en tête du parlementaire, avec l’adresse email du parlementaire. L’attaché parlementaire est au parlement ce qu’un « nègre littéraire » est à la littérature. On a jamais vu un « nègre littéraire » signer un ouvrage à la place de l’auteur ! On a jamais vu un « nègre littéraire » avouer dans les medias qu’il écrivait pour son auteur !
C’est pour cette raison que les attachés sont des personnes de grande confiance que l’on peut solliciter 7 jours sur 7. La preuve du travail d’un attaché parlementaire c’est l’activité du parlementaire auquel il est attaché.
Je lis même qu’on reproche à Pénélope Fillon de travailler chez elle, dans la maison familiale ? Mais qui sont ces gens pour juger ainsi ?
Lorsque je rencontre François et Pénélope Fillon dans la Sarthe c’est à leur domicile. C’est là, qu’ils travaillent l’un et l’autre. C’est d’autant plus le cas avec le développement d’internet ! C’est là qu’ils ont leur bureau. C’est là que François Fillon a écrit ses différents livres, ses discours les plus importants, avec l’aide de Pénélope et de ses enfants. Et cela, depuis toujours.
Je travaille, moi aussi, chez moi. C’est là que se trouve mon bureau !
Le parlementaire est libre de rémunérer ses attachés parlementaires au montant qu’il souhaite.
Je trouve curieux que le montant soit présenté ainsi en prenant en compte le montant « brut » au lieu du montant « net ». Chaque salarié sait pourtant que c’est le montant « net » qu’il reçoit effectivement et pas le montant brut ! Mais le montant « brut » c’est 127% du montant « net », ça permet d’augmenter la somme !
Curieux que l’on multiplie ainsi le salaire par le nombre de mois et d’années pour le gonfler. Le SMIC c’est un petit salaire. Et bien le SMIC NET pendant 35 ans représente 484200 € ! Le SMIC BRUT pendant 35 ans représente 621600 € ! Le SMIC est pourtant le plus petit salaire…
Chers Amis, tout a été fait, organisé, pour qu’on puisse être surpris, choqué, par le montant des sommes annoncées.
C’est la liberté du parlementaire d’utiliser l’enveloppe qui lui est donnée comme il l’entend. C’est au parlementaire de constituer son équipe, pour mener à bien les travaux dont il a la charge. François Fillon a toujours été un parlementaire actif au parlement et dans sa circonscription. De mémoire, il a toujours été réélu au 1er tour, preuve que les habitants de sa circonscription trouvaient que son travail était bien fait. Preuve que son équipe était au travail.
Mais plus le temps passe, plus la ficelle est grosse !
Tout cela est organisé sciemment pour faire tomber le candidat légitime de la droite et du centre à l’élection présidentielle. On s’attaque maintenant à son porte parole Thierry Solere.
La vérité c’est que François Fillon est un homme droit et honnête. Que son épouse travaille avec lui et pour lui depuis 1981.
La vérité c’est que le programme de François Fillon dérange. Il est chiffré, structuré, précis.
Ce qui dérange aussi c’est que ce candidat et son programme ait été plébiscité par 2,9 millions de Français dans une primaire qui a rassemblé plus de 4 millions d’électeurs.
Soit dit en passant, 1,2 millions d’électeurs ont voté pour le programme de Benoit Hamon et pour l’instant aucun électeur n’a jamais voté pour Emmanuel Macron !
La Vérité c’est que la droite assumée dérange. Que la chasse au Fillon est ouverte !
Un certain nombre de médias souhaitent se substituer à la justice. D’autres occupent le temps en passant en boucle des informations erronées, des affirmations mensongères, et des « révélations » qui n’en sont pas.
Ca n’est pas juste. C’est injuste. Chacun doit rester à sa place, dans son rôle.
Laissons faire la justice qui est au travail. Mais que la justice soit la même pour François Fillon que pour chacun et chacune d’entre nous. La démocratie, c’est aussi le refus d’une justice d’exception.
Mais ne soyons pas dupes de ce qui se passe. Ne nous laissons pas entrainer, abuser.
Comme le disait Jules Clarétie :
« Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout. »
Chères Amies,
Chers Compagnons,
Nous voulons FAIRE !
Nous voulons LA FRANCE LIBRE !
Vous êtes les compagnons de cette libération !
Ne laissons pas des officines briser notre rêve d’une France debout qui se libère elle-même dans un élan populaire que l’on veut nous confisquer.
Le projet que François Fillon nous dépasse les uns et les autres, il est le projet de 2,9 millions de Français qui l’ont choisi contre l’avis des tenants d’un système qui plombe la France, l’endette toujours plus, lui enlève son indépendance économique et politique, brise ses libertés, étouffe ses rêves, masque sa grandeur, pour la jeter dans les bras d’intérêts qui ne sont les intérêts ni de la France, ni des Français !
Nous voulons LA FRANCE LIBRE !
Nous voulons sortir 9 millions de Français de la pauvreté, nous voulons sortir 6 millions de français du chômage, nous voulons remettre 2 millions de jeunes sur le chemin de la vie !
Nous voulons rendre leur fierté aux travailleurs, redonner des perspectives aux agriculteurs, permettre aux start-up de devenir des licornes, permettre aux entrepreneurs de créer de la croissance et des emplois en France.
Nous voulons lutter contre l’exode des capitaux, des chercheurs, des forces vives de la Nation pour les remettre au service de la France !
Nous voulons que la France s’affranchisse du poids de sa dette et de la tutelle de ses créanciers, de l’emprise des marchés financiers.
Nous voulons que la France retrouve son rang en Europe et dans le Monde ! Une France qu’on écoute, une France que l’on suit, une France qu’on aime et une France qu’on redoute.
Pour les Français nous voulons le meilleur.
Ne vous laissez pas abuser !
Souvenez-vous de l’affaire Boulin, de l’affaire Markovic, de la feuille d’impôt de Chaban, des diamants de Bokassa, de l’affaire Clearstream …
Ces affaires dont on ne se souvient plus de l’issue mais dont on se souvient de l’effet qu’elles ont eu.
Ne nous laissons pas faire !
Souvenons-nous du sort qu’ont subi Alain Juppé et sa famille.
Souvenons-nous des mots de François Mitterrand le jour de l’enterrement de Pierre Bérégovoy :
« Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie au prix d’un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous. »
Je m’en souviens encore.
Et bien faisons respecter ensemble ces lois fondamentales de la République qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous. Des plus petits, comme des plus grands.
Nous voulons la France Libre !
Chers Amies,
Chers Compagnons,
Levez-vous !
Levez-vous pour libérer la France !
Levez-vous pour les Français !
Levez-vous pour faire respecter l’honneur de notre candidat !
Il est devant, il est debout, il nous entraine !
Soyons avec lui, pour qu’à chaque fois qu’il doute, s’il se retourne, il voit derrière lui, la foule de ceux qui le soutiennent ! Et qu’il reparte de plus belle au combat pour défendre nos idées et son projet !
Nous comptons sur vous !
Il compte sur vous ! Il compte sur nous !
Il est debout grâce à vous et pour vous !
Vive la République, vive la France !
J’ai comme vous été assommé par la cataracte médiatique du Penelopegate. Mais ensuite j’ai enquêté et réfléchi. Voici quelques éléments à cet égard.
Vous pouvez les faire circuler.
Amitiés à tous,
Antoine BRUNET (ancien magistrat de la Cour des Comptes)
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Je n’épiloguerai pas dans cette note sur l’aspect médiatique des choses. La présente note vise au contraire à tenter d’analyser et d’éclaircir le fond du dossier.
I- Au plan légal
Y a-t-il emploi fictif ?
A mon avis non : c’est impossible pour plusieurs raisons, l’accusation ne tient pas (…) A aucun moment le Canard n’a dit: « le travail était fait en réalité par Mr X, Mlle Y et Mme Z, donc pas par Pénélope ». Et à ma connaissance, personne n’a cité le nom d’autres assistants parlementaires que Mme Fillon.
Est-ce que Pénélope a réellement travaillé ?
La réponse est nécessairement oui. Mr Fillon, comme tous les députés, ne peut pas travailler sans assistant parlementaire, dont le rôle est à la fois divers et très chargé : suivre l’actualité, notes de synthèse, recevoir l’énorme courrier d’un parlementaire, réponses, écouter, représenter le député localement, suivre les rendez-vous et déplacements, …
Bref, il faut quelqu’un de fort calibre et ayant du temps disponible. C’est un travail qui relève du niveau “Administrateur civil” de la fonction publique.
J’ai fait du Cabinet ministériel, je n’ai jamais autant travaillé.
Y aurait-il détournement de fonds publics ?
La réponse est non, car jusqu’en 2012, les fonds concernés étaient privés : personne n’obligeait M Fillon à dépenser son enveloppe. Donc il ne pouvait y avoir détournement. Et encore moins de fonds publics, puisque ces fonds étaient privés.
Ce régime de libre utilisation des fonds a cessé fin 2012. Depuis 2013, les sommes non utilisées à payer un ou plusieurs assistants parlementaires reviennent à l’Assemblée. A partir de cette date les fonds sont « fléchés », leur nature est un peu différente. Ne cherchons pas à en dire davantage, puisque les faits sont antérieurs à ce changement de régime.
Néanmoins, l’auteur des faits pourrait-il être poursuivi en justice ?
La réponse est non car les faits sont trop anciens. De tels « délits » (emplois fictifs, détournement de fonds publics) se « prescrivent » par trois ans. Après trois ans on ne peut plus les poursuivre. Rien que pour ce motif la procédure diligentée à grand fracas contre Fillon est « bidon ». Si la PJ avait été honnête, elle aurait refermé le dossier en 24 heures.
Au lieu de cela, elle fait durer l’affaire, sans aucune chance d’aboutir, ni sur le fond ni sous l’angle de la prescription, uniquement pour ternir la réputation du candidat qui apparaissait bien placé pour gagner l’élection, et dégoûter les électeurs de voter pour lui.
II – Passons à présent au plan moral
Celui qui est le plus retenu par le public et le plus “lourd à porter” :
Y a-t-il eu népotisme ?
Oui au sens littéral. Mais cette situation est légale, organisée et encadrée par les assemblées parlementaires. Plus de 100 parlementaires emploient des membres de leur famille comme assistants parlementaires, sans que personne n’y ait trouvé à redire. Ni les médias ni la justice…
Y a-t-il eu rémunération abusivement élevée ?
La réponse est non, les rémunérations pratiquées sont normales : il convient pour les apprécier de considérer la totalité de la période dénoncée par les médias. Si on rapporte ces salaires « énormes », aux quelque 25 ans de mandat de député ou sénateur (hors périodes de poste de ministre), ils ont été en moyenne autour de 2.400 E nets par mois.
Ce montant est à comparer à la rémunération mensuelle d’un Administrateur civil (= catégorie A), qui va de 2.100 E bruts en début de carrière à 3.600 E (et davantage pour le hors classe, le hors échelle…) sans les primes qui s’y ajoutent, et qui sont en moyenne de 20% du traitement brut. On peut comparer le net de Pénélope au brut d’un administrateur sans les primes.
Un assistant parlementaire a été interrogé à la TV, pour savoir si la rémunération de Pénélope était excessive. Il a répondu que si cela avait été lui, cela aurait coûté plus cher que les sommes énoncées par le Canard enchaîné. Je l’ai vu et entendu moi-même. Ceci n’a été repris par aucun média.
Pour résumer :
Tout ceci montre qu’on est devant une bulle médiatique, doublée d’un détournement de procédure par l’autorité publique, consistant à faire durer une enquête judiciaire « bidon », dans le seul but de persuader une opinion non informée que les faits étaient immoraux et délictueux, afin de fausser l’élection présidentielle.
III- Alors, pour qui voter ? Procédons à la revue des choix possibles :
A l’extrême gauche, Mélenchon, le candidat du « peuple ».
Son programme économique est désastreux, fondé sur le gonflement du smic et des prestations sociales, le recrutement massif de fonctionnaires, le matraquage fiscal, la fermeture des frontières et le reniement de la dette publique. Idéal pour accélérer les délocalisations des entreprises.
Et pour financer tout cela, on répudierait nos dettes (les banquiers n’avaient qu’à pas nous prêter, c’est de leur faute ! Sic) et on emprunterait à la Banque de France (interdit par les règles européennes, donc sortie de l’Europe).
Ce programme est inspiré de celui de Hugo Chavez au Vénézuela, qui a fait en peu d’années de ce pays prospère, assis sur un immense gisement de pétrole, un des pays les plus pauvres du monde. La fermeture des frontières françaises par des droits de douane élevés est un suicide collectif, quand on sait que la part du commerce extérieur (1/2 du PIB). C’est la hausse assurée des prix intérieurs du fait des droits de douane, de l’inflation dûe aux emprunts à la BF, de la perte de compétitivité, sans compter les mesures de rétorsion inévitables du reste du monde envers nous.
Donc, évitons M. Mélenchon. Au plan moral, rappelons-nous que l’intéressé s’est déclaré opposé à ce qu’on demande aux candidats de publier leurs revenus, parce que son patrimoine est de plusieurs millions et qu’il gagne environ 30.000 E par mois en tant qu’élu cumulant plusieurs mandats.
Puis M. Hamon :
Sa semaine de 32 heures approfondira la chute de la compétitivité de nos entreprises, comme l’ont fait les 35 heures, cependant que le « revenu universel », qui coûterait chaque année autant que tout le budget de l’État, ne peut être financé qu’en doublant tous les impôts (la TVA à 40 % par exemple) ou en s’endettant comme la Grèce. La France irait tout droit sous la tutelle du F M I, comme en 1958, situation dont nous a tirée l’arrivée de de Gaulle, remettant tout en ordre, et ouvrant le pays sur le monde pour le faire repartir.
Donc, évitons M. Hamon. Au plan moral, jusqu’ici aucune « casserole », mais il y a plus grave, c’est la destruction par son programme de ce qui reste de la « valeur travail » déjà mise à mal par les 35 heures.
Puis M. Macron :
On attend son programme. Le peu qu’il en ait exposé consiste à créer de nouvelles dépenses. Il ne prend parti sur rien, ou, quand il le fait, c’est pour renier ce qu’il a défendu comme ministre. Il se présente comme le candidat de la rupture et du renouveau, alors qu’il regroupe sous son aile l’essentiel des ministres de M Hollande. Bref, M Macron, c’est le nouveau Hollande .
Au plan moral, rappelons que M Macron a consommé en huit mois 80 % des frais de représentation de Bercy, dont une partie semble l’avoir été pour des fins électorales personnelles, sans qu ‘aucune enquête judiciaire n’ait été ouverte pour le laver de ce soupçon.
Mme le Pen :
c’est le mariage des extrêmes, de gauche et de droite : son programme économique est d’extrême gauche, c’est celui de M Mélenchon (voir ci-dessus), motif pour lequel, d’ailleurs, au Parlement européen le FN s’est vu refuser sa demande d’adhésion au groupe d’extrême droite.
Son programme monétaire est la sortie de l’euro, par création d’un euro français dont la valeur sera déterminée souverainement par l’Etat et avec lequel seraient remboursés les emprunts publics (NB : ceux-ci sont libellés pour l’essentiel en vrais euros ou en dollars, et sont détenus pour les deux tiers par des étrangers): on rêve ? On va vers des dévaluations en chaîne, dues à la perte de compétitivité des entreprises. Personne ne voudra de notre euro national. Personne ne voudra plus de nos emprunts publics.
Elle promet de fermer les frontières à l’immigration et aux marchandises et d’expulser les étrangers en situation irrégulière. C’est la politique de la Ligne Maginot et du recroquevillement national. Elle croit sans doute qu’en agissant ainsi elle empêchera les élites et les capitaux de fuir le pays pour aller créer des entreprises ailleurs et qu’elle encouragera les investissements étrangers chez nous.
Son programme budgétaire consiste à s’affranchir des règles d’équilibre de Maastricht. On fera le déficit qu’on voudra, financé par la Banque de France, enfin libérée des contraintes européennes, redevenue « souveraine ». Vive la « planche à billets » et les nouveaux « assignats ».
Donc, évitons Mme le Pen. Au plan moral, pour se limiter à l’actualité récente, rappelons que Mme le Pen doit personnellement 350.000 E au Parlement européen, pour avoir pris son concubin comme attaché parlementaire, ce qui est interdit à Bruxelles, et avoir fait financer sa campagne en France par les fonds européens. Elle refuse de rembourser ces sommes et fait donc l’objet de poursuites judiciaires de ce chef. Ceci ne semble émouvoir personne.
Alors, il reste qui, si on veut sortir du Hollandisme sans tomber encore plus bas ?
Il reste M Fillon, le seul à présenter un programme complet et cohérent de redressement du pays appuyé sur une force de caractère capable d’en assurer la mise en œuvre.
Et on irait douter de lui et du programme de redressement de la France au motif qu’il fait l’objet d’une campagne mensongère de la part des « immobilistes », profiteurs du statu quo, qui creusent des trous dans le bateau pour s’amuser un peu, en se fichant pas mal de le faire couler !
Mais où avons-nous la tête ? Nous voulons voter pour tous ces marchands d’illusions qui nous conduiront à ce que sont devenus la Grèce ou le Vénézuela (sans compter l’Argentine, Cuba et bien d’autres) ? Ou alors allons-nous nous abstenir courageusement, en nous cachant la tête dans le sable pour ne pas voir ce qui va nous arriver ?
C’est pourquoi je voterai Fillon et je le fais savoir autour de moi pour redonner du courage à ceux qui doutent.
La communication initiale de Fillon a été faible, c’est à nous de prendre le relais.
Je vous ai aidé à y voir clair ?
Amitiés à tous
Antoine BRUNET