Spécialiste du désordre, inventeur de la « sociophysique », j’applique à l’analyse des mouvements d’opinion une méthodologie nouvelle. Un des seuls à avoir prévu l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour en 2002, j’explique ici que la victoire annoncée de François Hollande à l’élection présidentielle française de 2012 est loin d’être certaine.
Comment ? Par le simple retournement d’un pour cent seulement « d’inflexibles » parmi la population, consécutif à quelques évènements mineurs (maladresse des socialistes, mauvais débat de François Hollande, légère dédiabolisation de Nicolas Sarkozy…), pourrait entraîner un renversement substantiel de la tendance actuelle. Les jeux sont donc loin d’être faits par avance. Démonstration.