RSA : le double jeu de Philippe Madrelle

COMMUNIQUE DE PRESSE du groupe « Gironde Avenir » suite à un article paru dans le quotidien Sud Ouest du Mercredi 14 Mai

Le RMI a vingt ans. Actuellement, de très nombreux Girondins en sont bénéficiaires. Cela permet légitimement de s’interroger sur la réalité de l’insertion, sur l’efficacité du « I » de RMI…

Même si la mobilisation des derniers gouvernements pour une politique en faveur du retour à l’emploi des allocataires du RMI a porté ses fruits, la partie n’est pas encore gagnée.

Ainsi, Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarité Actives, en Gironde aujourd’hui, dans le cadre du Grenelle de l’Insertion, souhaite remettre à plat les politiques publiques dans le domaine de l’insertion professionnelle et de l’accompagnement social. Dans ce cadre, il a imaginé le Revenu de Solidarité Active (RSA) qui garantit à un allocataire de minima social une augmentation de ses revenus lorsqu’il retrouve un emploi.

Le travail entrepris par Martin Hirsch s’appuie sur le dialogue avec toutes les parties prenantes et en premier lieu les collectivités locales. Je suis donc particulièrement surpris de la méfiance de Monsieur Jean Touzeau, Vice-Président en charge de l’Habitat et du Développement social, urbain et rural dans les colonnes de votre quotidien ce matin.

En effet, Monsieur Touzeau dénonce les « contours flous du RSA » et avoue ne pas savoir « comment ça marche ». Et pour cause ? Rappelons que contrairement à 40 autres départements français, le Département de la Gironde a toujours catégoriquement refusé l’expérimentation du dispositif RSA.

Pourtant, les élus du Gironde Avenir ont, a de maintes reprises, en séance plénière ou sous forme épistolaire, sollicité le Président du Conseil Général, afin que notre Département, au-delà des mots, s’engage, avec force, dans l’expérimentation de nouvelles pistes pour lutter contre l’exclusion et favoriser le retour à l’emploi en particulier le RSA.

Ce manque d’audace, du fait de pures contingences politiciennes, pénalise les Girondins les plus fragiles et cette obstination est d’autant plus surprenante que le RSA figurait dans le programme présidentiel de Ségolène Royal ! (dont Gilles Savary, le précédent Vice-Président en charge de l’Insertion au Conseil Général était l’un des porte-parole).

Comme aime à le répéter le Président Madrelle : « entre dire et faire, il y a une place pour la sincérité ! ».

Yves d’Amécourt, Président du Groupe Gironde Avenir
Conseil Général de la Gironde

4 commentaires sur “RSA : le double jeu de Philippe Madrelle”

  1. Les socialistes ont la solution à tous les problèmes mais ne proposent jamais rien.Tout ce qui vient de la Droite est toujours mauvais, et quand nous en arrivons à faire du social intelligent contrairement à tout ce qui a été fait jusqu’à présent , seul prime l’esprit de contradiction.Il me semble que logique et socialisme ne font pas bon ménage…y a des jours ou je suis fière plus que d’ordinaire d’etre de Droite.

  2. C’est vraiment une mesure juste … surtout quand le financement proposé diminue la Prime pour l’emploi !
    Pourtant, il aurait été plus facile de rogner sur le bouclier fiscal faisant plusieurs milliards de cadeaux aux plus riches. Il y a des jours où je suis fier de ne pas être de Droite comme M. D’amecourt dont le communiqué de presse est bien démagogique, partisan et caricatural

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