La Présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, ne cache pas qu’en cas d’élection elle initiera un mouvement de régionalisation qui pourrait bien menacer l’échelon départemental.
Dès le 13 décembre, dans son discours devant l’Association des Régions de France, elle prônait une « nouvelle étape de la régionalisation », expliquant que « les régions sont suffisamment proches des citoyens pour en connaître les besoins (…) et d’une taille suffisante pour organiser les solidarités et les synergies des bassins de vie ». Faut-il comprendre que la candidate socialiste considère le Conseil général comme un échelon trop petit pour « organiser les solidarités » ?
La candidate persiste et signe le 12 Février en défendant une « régionalisation pour mettre fin à la ruineuse superposition des compétences ». Or, qui dit fin de la superposition des compétences dit suppression d’un échelon.
Sur le site internet « Désir d’Avenir », on trouve la synthèse officielle du débat participatif : « Des régions efficaces et solidaires : quelles réformes ? ». Le document est sans ambigüité. Il indique que « la quasi-totalité des contributions préconise la suppression des départements » avant d’appeler à un « ménage de printemps institutionnel ».
Voila une bonne idée pour voter pour elle. Oui, il y a beaucoup trop d’échelons administratifs couteux en impots (chacun a besoin de financements) et inefficaces : communes, syndicats, pays, cantons, SUIVOM, arrondissements, départements et régions.
Le département créé à la révolution permettait d’administrer un territoire à une journée de cheval du Chef Lieu.
A l’heure de l’Europe et de la mondialisation, nous ne devrions garder que les cantons (rebaptisés communes pour une administration locale) et les régions (dont le nombre doit être ramené à 10/15).
Mais toutes ces organisations ont des élus heureux de leur siège, premiers freins à une modernisation du pays.
Jacques,
C’est pour s’affranchir de cette barrière que François Fillon propose de fusionner les mandats de Conseiller Général et de Conseiller Régional, dans un mandat de "Conseiller Territorial"… Une fois les mandats fusionnés les élus seront moteurs dans le processus de simplification du "mille-feuilles".
J’ajoute à cette remarque, pour illustrer votre propos, que La Guadeloupe, La Martinique et la Corse ont répondu "NON" au référendum qui proposait la fusion des "Conseils Généraux" et des "Conseils Régionaux"…
Etant donné que presque toutes les régions sont tenues par des présidents de gauche et que par contre, beaucoup de conseils généraux sont "à droite", on peut bien comprendre d’où est venue cette idée à Ségolène Royal.
Les habitants des capitales des régions ne doivent pas beaucoup s’émouvoir de ce projet qui ne changerait pas grand chose pour eux. Les habitants des autres départements qui ne sont pas sièges de capitales régionales (je suis de ceux là)vont très vite avoir l’impression que la capitale tire la couverture vers elle ! Méfiance donc quand à la "recentralisation".
C’est bien cela : chacun défend sa chapelle et son pré carré administratif. GUILLOU s’est il posé aussi la question pour les habitants des sous préfectures ? Pourquoi ne reprochent ils pas à la préfecture de tirer la couverture à soi…
Simplifions et supprimons nos départements.
vous ignorez sans doute que ce projet est également porté par l’UMP.
Suppression non seulement des départements et donc des conseils généraux mais resserement des régions pour à terme reveni aux provinces de l’ancien régime mieux adaptées aux réalités de l’Europe.
Suppression au pasage des 36 000 communes qui seront elles aussi regroupées au sein des communautés de communes (moins de 6000 actujellement)
C’est un bonne chose de vouloir fusionner les mandats de conseillers généraux et régionaux.
Par contre, n’oublions de fusionner aussi toutes les administrations qui vont derrière.
Serons nous assez courageux pour aller au bout de cette réforme?????
Il y aura des grèves et encore des grèves.
Si on s’arrète aux élus, cela n’aura servi à rien
Un élu local UMP