Pas d’agriculture sans traitement, pas de traitement sans inconvénient. Qu’ils soient bio ou conventionnels, tous les agriculteurs luttent contre les ravageurs. Contrairement aux idées reçues, les armes biologiques ne sont pas entièrement anodines. Les recherches s’intensifient pour améliorer leur efficacité et réduire leur impact potentiel sur les utilisateurs, la nature et les consommateurs.
« Que des défenseurs de l’environnement s’élèvent contre les inconvénients des phytosanitaires de synthèse, je le conçois, résume Daniel Sauvaitre, président de l’Association nationale pommes-poires (ANPP). Qu’ils demandent aux producteurs de les remplacer par de l’huile de neem parce qu’elle ne serait pas toxique, j’ai plus de mal à suivre »