Les disparités de niveaux de vie sont fortes parmi les ménages agricoles ; de 9 800 € par an pour les 10 % les plus modestes, à 46 500 € pour les 10 % les plus aisés, selon l’Insee. Les éleveurs de bovins à viande ont les revenus et le niveau de vie les plus faibles, et un sur quatre vit sous le seuil de pauvreté.
Dans les zones d’élevage, en particulier dans les territoires de production de bovins à viande ou mixte, d’ovins ou de caprins, les revenus agricoles sont les plus faibles, autour de 12 000 € en 2018. Ils constituent un tiers des ressources des ménages, et les autres revenus d’activité, comme le salaire du conjoint par exemple, sont également faibles, relève l’étude.
Près de 57 000 ménages (17 % des familles d’agriculteurs) sont concernés. Leur niveau de vie est ainsi le plus faible, autour de 18 000 € par an, et une personne sur quatre vit sous le seuil de pauvreté (13 000 € annuels en 2018), observe l’Insee.