Une émission pour tout comprendre sur la filière viticole… ou presque !

César Compadre est arrivé en Gironde dans les années 2000. Après avoir été rédacteur de chef du magazine « La Vigne ». Il est devenu grand reporter pour le journal Sud-Ouest, chargé de la viticulture et du vin. Il a succédé ainsi à Didier Ters. Il était récemment l’invité de l’émission « Point de Vue » de TV7.

Aujourd’hui César Compadre fait partie des grands spécialistes du microcosme bordelais qu’il observe depuis bientôt 10 ans et dont il connait toutes les arcanes et la chimie, les salons et les officines, les offices, les chais et les secrets d’alcoves.

J’ai beaucoup travaillé avec César Compadre lorsque j’étais Secrétaire Général du Syndicat des Bordeaux. Depuis que je suis élu du peuple, on ne se voit plus. Ce qui ne m’empêche pas de le lire souvent car je m’intéresse toujours autant, mais autrement, à la filière viticole.

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3 commentaires sur “Une émission pour tout comprendre sur la filière viticole… ou presque !”

  1. le flâneur de la Vignague

    Comment occuper l’espace médiatique quand on n’a rien à dire ? En publiant ce genre de billet bien sûr ! Il est intéressant d’apprendre que Monsieur Compadre est un ami de Monsieur d’Amécourt, mais avec quel acteur qui touche le domaine de la viticulture et qui de part ses fonctions actuelles ou passées a eu quelques responsabilités, n’est-il pas ami ?

    Mais pour l’information de tous celles et ceux qui s’intéressent à la situation actuellement traversée par les vignerons qui produisent des Bordeaux et Bordeaux supérieurs il aurait été plus pertinent d’écrire que César Compadre avait participé il y a quelques jours à une émission sur T V 7 et de rapporter les propos qu’il avait tenu à cette occasion. Émission portant essentiellement sur les vins primeurs de 250 grands crus bordelais. 250 grands châteaux sur 7000 producteurs ça laisse du monde au bord de la route.

    La teneur de ce billet ne fait pas beaucoup avancer un sujet préoccupant pour un très grand nombre de viticulteurs, en particulier de l’Entre-deux-mers, qui produisent des vins de cette appellation, tout comme Monsieur d’Amécourt en produit en ses châteaux de Bellevue, de Haut-Cluchard, de Saint-Germain ou de Vernajou et dont les chais comme ceux de ses collègues regorgent de sur-stocks, obligés qu’ils sont tous de brader à vil prix sous la pression des banquiers.

    Car si difficultés il y a, en grande partie elles ne proviennent pas d’un marché en chute, hormis celui des vins de consommation courante (vins de table), puisque pour les vins d’appellation la demande se maintient. Non les difficultés sont les conséquences du système financier libéral, qui pour les viticulteurs poussés par leurs banquiers à faire des investissements hors de proportion avec leur capacité de remboursement, se trouvent au moindre petit soubresaut de la conjoncture, acculés à la faillite.
    Aujourd’hui cette profession ne travaille que pour rembourser des intérêts d’emprunts aux banques.

    Après avoir passé la corde au cou à bon nombre de vignerons, les banquiers et leurs amis libéraux dressent les gibets pour les pendre.

    Le libéralisme sans garde fou que défendent Monsieur d’Amécourt et ses amis est celui-là.
    Le vice et la vertu en quelque sorte.

    Fin 2008 après les millions d’euros accordés aux banques pour les sauver, promis, juré le système allait être moralisé. Moins de 18 mois après les établissements bancaires annoncent tous, les uns après les autres, des bénéfices record avec bonus et super bonus distribués aux principaux dirigeants. Chassez le naturel il revient au galop.

  2. le flâneur de la Vignague

    P S : Cette émission sur TV7 où intervenait César Compadre était ni plus ni moins qu’une opération de communication sur les grands crus. Combien de bouteilles des ‶petites″ appellations bordelaises a-t-elle ou fera-t-elle vendre en plus ?

    Mais en trouvant un intérêt dans cette diffusion comme le laisse supposer Monsieur d’Amécourt, il ne fait que scier la branche sur laquelle il est assis comme tous les autres producteurs. En filigrane cela laisse penser qu’il n’y a de bons vins que les grandes appellations du Médoc ou du Libournais. En éliminant tous ces petits producteurs qui pour une large majorité savent faire bien et bon, mais hélas sont mauvais vendeurs, les grands crus, qui eux, ont aujourd’hui plus de mal à écouler leurs bouteilles à 30 euros et plus, espèrent se redonner de l’oxygène. Le consommateur américain ou japonais à pris conscience et commence à se demander si un vin de Bordeaux aussi prestigieux soit-il justifie de débourser une somme excessive pour prendre du plaisir à déguster un vin.

    Or si les producteurs parvenaient à s’organiser pour la commercialisation des productions estampillées Bordeaux / Bordeaux supérieur ces grands crus seraient les premiers à en pâtir. Et ça ils n’en veulent à aucun pris. Monsieur d’Amécourt ne semble pas l’avoir compris. Si ces vignobles venaient à disparaître, ceux que dirige Monsieur d’Amécourt disparaîtraient avec.

    Il y a quelques mois un opuscule intitulé : « Restera-t-il des vignerons à Bordeaux » faisait une synthèse et une analyse pertinentes de la situation de la viticulture bordelaise. J’en recommande la lecture si vous le trouvez encore en kiosque.

  3. mais oui cher flaneur,

    il n’y a de grand vin que de grand cru. N’oubliez pas que la vigne est une plante méditéranéenne et que sous nosclimats océaniques elle ne parvient à s’exprimer pleinement que dans les zones arrides, caillouteuses ou graveleuse, difficiles sans terre comme le médoc.

    L’entre deux mers aux terres riches et profondes convient mieux à l’élevage.

    D’ailleurs Monsieur d’AMECOURT a proposé dans un billet précédent de lancer une filière fromagère dans le sauveterrois. On ne peut que l’encourager pour sauver les paysans du canton de Sauveterre et les sortir de l’impasse monoculture où ils sont avec la vigne.

    C’est pour moi une urgence qui aurait du être reprise par DARCOS.

    Il faut accepter la réalité.

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