- Achats vrac : volume en hausse, prix fermes.
Le début de campagne 2016-2016 a montré une bonne activité, permise par l’accroissement -certes, relatif- des disponibilités, en , en 2015, l’apport d’une seconde récolte, après 2014, de l’ordre de 5,3 millions d’Hectolitres (contre 3,6 en 2013).
Cette reprise, qui a profité à chacun des 12 derniers mois, s’accompagne de prix fermes dans les 3 couleurs du millésime 2015.
- Sorties de chais : rebond partiel via le vrac.
Le lent redressement du cumul des sorties des chais de la propriété se poursuit, conduisant à 4,788 millions d’hectolitre (-2% par rapport à l’année précédente).
Le redressement récent des sorties en vrac profite à tous les groupes de rouges, à l’exception du Médoc et des Graves (-9%), mais seul le groupe Bordeaux présente un cumul en avance de 3%, contre -5% en côtes et -7%en Saint-Emilion-Pomerol-Fronsac.
En blanc, l’orientation à court terme est négative et conduit à une baisse modérée en blancs secs (-4%), liée au comportement du vrac, mais plus marquée en doux (-13%).
- Export : Chine en vif redressement
L’année 2015 se termine avec un volume exporté de vins de Bordeaux de 2,035 millions d’hl, en baisse de 3% par rapport à 2014, tandis que la valeur s’est régulièrement reprise (+3%), avec 1,1826 milliards d’€.
L’évolution reste néanmoins très divergente et tend à s’amplifier entre une zone européenne, dont la baisse est marquée tant en volume (-17%) qu’en valeur (-12%), et le grand export, en nette reprise (+9% en volume; +11% en valeur).
La Chine est, en 2015, le moteur du redressement qu’opère le Grand Export et pèse 23.5% du volume total des exportations, tandis que les USA, à la faveur d’un change favorable, résistent bien.
A contrario, le recul est avéré sur la plupart des destinations en Europe, et notamment sur l’entrée de gamme.
- GMS France : recul des ventes, prix en hausse ;
Sur l’année 2015, les ventes de vins de Bordeaux en GMS, hors Hard-Discount, restent en repli (-5%), dans un contexte vin marqué par une tendance baissière (-1%) accompagnée d’une hausse générale des prix (+3%) et où les vignobles d’AOC reculent (-3% au global), du fait des rouges (-5%).
Bordeaux est affecté par le recul de cette couleur (-6%), via ses différentes composantes, Saint Emilion et Satellites exeptés, et y compris l’AOC Régional (-7%).
En blanc, le recul de Bordeaux (-5%), et notamment de son AOC Régionale, amplifie la tendance baissière des AOC (-2%) et globalement de la couleur (-1%).
En rosé, Bordeaux tend à la stabilité dans un marché en hausse de 2%.
(source : Lettreco du Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux)