Alexandra Siarri est n°2 sur la liste « Majorité Présidentielle » de Xavier Darcos en Gironde. Conseillère Municipale de Bordeaux aux cotés d’Alain Juppé, elle défend une autre vision du « développement durable »… Quand je dis « une autre vision », je veux dire une vision qui tranche avec celle des « intégristes de l’écologie », des « verts de rage » des « khmers verts », des « pastèques » et autres idéologues altermondialistes. Imaginer les possibles, trouver les solutions, agir !
On peut dire qu’Alexandra défend une vision pragmatique de l’écologie. Mais « vision pragmatique » ne veut pas dire « vision molle » ! Il s’agit de discerner dans tout ce que l’on nous propose : ce qui est possible, ce qui est réalisable et surtout ce qui est utile pour satisfaire les objectifs du développement durable.
Dans « développement durable », il y a deux mots à prendre en compte : « développement » et « durable » ! Le « développement », c’est l’avenir de l’humanité et de la planète. L’objectif du développement c’est d’ouvrir des routes de progrès, pas de mener l’humanité dans une impasse… « Durable » c’est le contraire d’ « à la mode », de fugace, d’éphémère… Le développement durable est un concept très large. « Les panneaux photovoltaïques ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt ! »
Nous avons commencé é à travailler ensemble cette semaine à l’occasion d’une réunion avec des architectes, des promoteurs, des associations qui réfléchissent sur des nouvelles formes urbaines, sur des « nouvelles » façon d’habiter, de nouvelles méthodes pour réfléchir ensemble, déterminer les besoins et construire, …
Vous pouvez en savoir sur la démarche d’Alexandra Siarri et sur notre réunion de lundi en allant sur son blog :
Je suis membre d’une association de protection du site d’Arcachon (ASSA) et à ce titre je participe à la Coordination Ecologie du Bassin d’Arcachon (CEBA). Je partage totalement cette conception du développement durable et c’est pour cela que j’essaye de tempérer les positions de la CEBA, tout en m’associant à l’opposition totale au projet actuel du SCOT et du PADD du pays du bassin et du val de l’Eyre établi par le SYBARVAL qui prévoit une urbanisation inacceptable et contraire aux orientations initiale de l’Etat. Je pense que Alexandra Siarri devrait s’intéresser à ce projet qui s’il était confirmé, porterait en germe la destruction écologique et environnementale du Bassin. Le CEBA a rencontré le suos préfet d’Arcachon sur cette question et celui-ci nous a demandé notre aide pour l’aider à ramener le projet dans les limites fixées par l’Etat.
Bonjour,
j’aime bien les pastèques et les idéologues altermondialistes, ils sont plus sympathiques que les intégristes du marché qui nous gouvernent. Ceux qui réduisent l’écologie à la seule défense du cadre de vie ou du développement durable, ne sont pas écologistes. Ils ne veulent pas changer de société: de toute façon pour pouvoir maintenir vivable notre planète, il faudra changer radicalement notre façon de vivre, de travailler… René Dumont faisait rire quand il disait en 1974 en tendant un verre d’eau ,qu’un jour on paiera trés cher! Eh bien nous y sommes… Et le pire arrive… C’est toujours comique d’entendre la droite se faire le chantre d’une écologie raisonnable par opposition aux « intégristes » verts… Parce que c’est un jeu de rôle politicien: rien de plus. Votre Grenelle de l’environnement culpabilise les citoyens mais ne s’attaque en rien aux véritables causes des pollutions… Continuez par vos politiques libre-échangistes à favoriser les délocalisations et vous multiplierez le transport routier polluant. Vendez des droits à polluer et tant d’autres gadgets qui ne résolvent rien; bien au contraire…
Arrêtez de vous présenter en partisan du « juste milieu »: vous n’êtes pas crédible…
Bien cordialement
En phase complète avec ce que dit Robespierre. Je m’y reconnais et m’y trouve bien.
Le développement durable est une posture politique dans l’air du temps. Donc, populisme aidant, vous vous y intéressez. Et comme vous êtes à la bonne école actuelle, vous en faites des tonnes.
L’avenir, s’il y en a un, de la planète, vous vous en moquez. Non ce qui est votre axe de réflexion c’est comment dans des politiques économiques néo-libérales inclure ce nouveau concept (je suis étonné qu’aucun d’entre-vous n’est tenté le terme de « nouveau paradigme » très à la mode chez les crânes d’oeuf) pour faire du PROFIT.
Point à la ligne. Comment intéresser les futurs actionnaires et leur délivrer des rapports à 2 chiffres….
Tel est l’axe de réflexion de votre position. Faire de l’écologie un nouveau marché. L’économie-verte.
Pour vous et les partisans du « développement durable » qui est le parfait oxymore de la communication gouvernementale…inventé par les marchands, les financiers, les économistes (dans quels cerveaux malades l’achat de droit à polluer a-t-il pu naître, le CO2 côté en Bourses – mondiales ?), la peur, la culpabilité des populations sont des leviers d’asservissement mental.
H1N1 n’a-t-il pas permis dans un immense communication mondiale de payer avec nos impôts les fabricants de vaccins qui, bénéfices faits, vont pouvoir licencier (voir Sanofi)
Le monde crève et vous continuez à sortir les vieilles recettes du développement, du progrès scientistes…alors qu’il faut réfléchir à autre chose.
Tiens, cadeau. Allez donc lire la nouvelle constitution d’un petit pays d’Amérique du Sud l’Equateur qui vient d’être adoptée. Vous y verrez la pointe différente d’une autre réflexion de ces indiens Quechua…sagesse et sourire. Définition du « Bien Vivre » pour soi et ensemble…
Mais bon! Chez nous faut sauver les banques pour qu’elles nous enfoncent mieux.
Je dois être un de ces idéologues altermondialistes.
J’oubliais.
Le repas peut être, parfois, un régénérateur neuronique…Donc,
Essentiel, pour les personnes citées dont les affreux « idéologues altermondialistes » :
il n’y a pas de « Développement Durable » (dans un monde fini on ne peut se développer à l’infini – j’ai, ici même, débattu avec Isabelle Roy)
Donc, il ne peut y avoir de développement durable qui est un concept (grand mot) que vous partagez avec vous même.
Ce n’est pas un débat. C’est un monologue.
Comme le débat démocratique intitié par l’Etat….
Ah, les mots, les principes, les valeurs, les bases grecques….Je comprends que cela énerve.
Je viens de lire l’article d’Alexandra Siarri sur le blog « vous avez dit durable », toujours de bonnes paroles, des théories alléchantes, mais la « pratique » dans tout cela ? En circulant dans notre région (Entre-Deux Mers ) les maisons poussent comme des champignons ! Mais qu’ont-elles de différent, où est l’écologie et le développement durable ? à part dans les réunions chez nous où à Copenhague d’ailleurs dont on espérait naïvement beaucoup plus…
Oh, oh!!! Il ya quelqu’un….
Ca manque d’arguments, en retour…
Pas grave, l’hiver, j’hiberne.
Bien, rien comme d’habitude.
On lance des mots, des mots, des maux…
Ce débat est aussi durable que le développement.
On n’est pas sorti de l’auberge!