A 9h30 nous avions rendez vous à l’Eglise Saint Christophe de Puch pour assister à la cérémonie religieuse célébrée par le Père Christophe en l’honneur des Enfants de Sauveterre de Guyenne, Puch, Saint Léger et Saint Romain, morts pour la France pendant la guerre 1914-1918. Francis Naboulet, Conseiller Général Honoraire, s’était excusé de ne pouvoir être avec nous. Merci à l’équipe qui a animé cette célébration. Puis nous faisions le tour des monuments aux morts afin de nous recueillir et d’y déposer une gerbe. Arrivés à Sauveterre, nous étions rejoints par la Section des jeunes Sapeurs Pompiers, en grand uniforme, par les enfants des écoles, les directeurs d’établissement, les Présidents d’Association, et toutes celles et ceux qui avaient choisi de consacrer un peu de leur temps à cette cérémonie de commémoration. Nous étions 150 environ. Après la lecture du message du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, par Benoit Puaud, 1er Adjoint, nous nous rendions à la salle des fêtes afin de partager le verre de l’amitié.
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Avant de commencer mon propos, j’aimerais que la section des jeunes sapeurs pompiers de Sauveterre me rejoigne.
Jeunes Sapeurs Pompiers, nous sommes tous très fiers de vous accueillir pour cette première sortie officielle. Vous êtes très beau dans vos uniformes et nous sommes très fiers que vous soyez là. Vous incarnez pour chacun de nous, une nouvelle génération, les valeurs des sapeurs pompiers. Votre présence aujourd’hui nous réjouit.
Nous voici réunis pour honorer la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pendant la première guerre mondiale entre 1914 et 1918.
Le 11 novembre 1918, à 5hl5 du matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d’armistice du Maréchal Foch. Le 11 novembre 1918, à llh00, le « Cessez le Feu » sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d’une guerre effroyable. Le Maréchal Foch disait alors : « Les peuples pouvaient entrevoir le rétablissement de la paix dans le monde ».
En ce jour nous pensons à tous ceux qui sont mort, au combat, pour la France.
Comme le disait François Fillon à l’occasion du 90ème anniversaire de l’armistice :
« Le temps n’efface pas le sens de l’héroïsme – et jamais sans doute, dans l’histoire de la France, il n’y eut tant de héros que dans les tranchées de 1914 !
Héros, ceux qui chargeaient à la baïonnette, sous les balles.
Héros, ceux qui creusaient, se terraient et tenaient sous le fracas des obus.
Héros, ceux qui feignaient la confiance, pour ne pas gagner les autres à leur désespoir.
Héros ceux qui se battirent, non parce qu’ils voulaient la guerre mais parce qu’ils aimaient la paix.
Non, le temps n’efface pas leur courage !
Le temps n’efface pas notre dette à l’égard de ceux qui donnèrent leur jeunesse pour notre liberté. Il n’efface pas le sens du sacrifice – et il fut immense, chez ces hommes qui offraient leurs vies pour la France, quand leurs familles offraient, à l’arrière, leur attente et leur peur. »
Souvenons nous de ces hommes et de ces combats, d’il y a bientôt un siècle : les combats d’Alsace, la bataille de la Marne, le chemin des dames, la guerre des tranchées.
Je remercie tous ceux, jeunes et moins jeunes qui ce sont associés à cette commémoration.
- Les élèves des écoles, les professeurs, … Je remercie Madame la Directrice de l’Ecole Maternelle de sa présence, ainsi que Monsieur le Directeur de l’Ecole Elémentaire,
- Les jeunes sapeurs pompiers de Sauveterre…qui portent haut les valeurs de solidarité, de don de soir, de bénévolat, ainsi que leurs encadrants,
- Les Présidents et Présidentes d’associations du territoire qui ont répondu à notre invitation,
- Le lieutenant Noël qui représente les Pompiers
- Le Major Poisson qui représente la Gendarmerie, ainsi que Christian Bruzzi, que nous sommes content de revoir à Sauveterre.
- Les Associations d’ancien combattants et les portes drapeaux présents, en particulier l’UNC qui a organisé ces commémorations avec nous,
- Monsieur Marty qui prête généreusement sa sono et les bandes sonores pour donner à nos commémorations la solennité nécessaire,
- Les élus présents, toutes celles et tous ceux qui sont venu aujourd’hui, consacrer du temps aux cérémonies de commémoration,
- La commission commémoration et en particulier Nicole Vareille et Jeannine Audebert, que n’on peut applaudir,
Il nous faut entretenir la flamme si fragile de la mémoire, car celui qui n’entretient pas la mémoire, risque un jour de revivre une parcelle de son histoire…
C’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui ! Nous sommes des passeurs de mémoire. Cette guerre nous ne l’avons pas vécue, mais on nous l’a racontée. A notre tour il faut la racontée. Car nous devons transmette aux générations qui suivent, ces récits que nous ont donné les générations qui nous précédent. Afin que les jeunes générations puissent poursuivre la construction d’un monde meilleur :
- Car l’homme est grand quand il respecte l’autre,
- Car l’homme est grand quand il s’ouvre aux autres,
- Car l’homme est grand quand il construit la paix, sans avoir recours à la guerre
En cette année 2010, je vous propose d’avoir une pensée particulière pour deux grands hommes : le Général de Gaulle disparu il y a 40 ans, et Jacques Chaban-Delmas, qui nous a quitté il y a 10 ans.
Vive la France ! Vive l’Europe !
Je flotte de blogs en blogs, je surfe devrais-je dire, et j’aime bien le vôtre. Vous êtes sincère, c’est si rare aujourd’hui.
Bonjour,
en accueillant Clo Clo dans votre monde, vous libérez la gauche d’un lourd poids.
Encore merci
Votre message me fait du bien. Merci Jean.
Il a des qualités et des défauts, comme tout le monde, Mais c’est un homme d’une rare intelligence et qui connait la terre comme personne ! Il a beaucoup de bon sens, mais peu de sens politique. C’est un type bien, comme de nombreux élus de gauche ! Je le pense. Mais aujourd’hui, la parole discordante n’est pas admise. C’est bien dommage car elle est source d’innovation et de créativité ! Méfions nous de la pensée unique…Elle devient inique !