1ère Analyse des finances de l’ex-Région Poitou-Charentes

Voici la 1ère analyse des comptes de gestion de l’ex-Région Poitou-Charentes réalisée par le cabinet ERSNT and YOUNG. Il ne s’agit pas à proprement parlé d’un AUDIT mais d’une analyse des compte de gestion et du calcul de quelques ratios.

Lors de la dernière réunion plénière de la Région nous avons demandé par la voix de Virginie Calmels et d’Olivier Chartier, un véritable AUDIT réalisé sur la base des pièces comptables :

  • qui soit global sur les 3 REGIONS, qui intègre notamment les participations des 3 Régions dans d’autres organismes publics , semi-publics ou privés ; La mauvaise gestion supposée de la Région Poitou-Charentes ne doit pas être « l’arbre qui cache la forêt » ;
  • qui traite de la légalité des actes passés : on apprend notamment qu’au mois de décembre 2015, alors que les 3 ex-Régions n’en avait plus le droit, la Région Poitou-Charentes a recruté 25 agents et nommé au grade d’agent de Maîtrise 124 agents ;
  • qui fasse un focus sérieux sur la dette des 3 Régions en y intégrant notamment le CREDIT-BAIL, et l’insécurité des PRETS STRUCTURES éventuels ;

Lire l’analyse de ERNST and YOUNG
Lire la motion déposée par le groupe LR/CPNT retirée après l’engagement d’Alain ROUSSET

4 commentaires sur “1ère Analyse des finances de l’ex-Région Poitou-Charentes”

  1. Le journal des entreprises

    En savoir plus …

    <a href= »http://www.lejournaldesentreprises.com/regionale/Aquitaine/grande-aquitaine-l-audit-financier-confirme-la-mauvaise-gestion-de-l-ex-region-poitou-charentes-08-04-2016-288955.php » title= »http://www.lejournaldesentreprises.com/regionale/Aquitaine/grande-aquitaine-l-audit-financier-confirme-la-mauvaise-gestion-de-l-ex-region-poitou-charentes-08-04-2016-288955.php »>http://www.lejournaldesentreprises….</a>

  2. En savoir plus ….

    <a href= »http://www.lepoint.fr/politique/poitou-charentes-l-audit-qui-fait-mal-aux-proches-de-segolene-royal-08-04-2016-2030877_20.php » title= »http://www.lepoint.fr/politique/poitou-charentes-l-audit-qui-fait-mal-aux-proches-de-segolene-royal-08-04-2016-2030877_20.php »>http://www.lepoint.fr/politique/poi…</a>

  3. Les expériences apportent parfois d’éclatantes confirmations d’une théorie, comme nous avons pu le voir récemment avec les ondes gravitationnelles prédites par Einstein. D’autres fois, elles permettent d’établir des jalons clairs d’échecs et de méthodes catastrophiques à ne surtout pas suivre. C’est à ce moment qu’intervient Ségolène Royal, Diafoirus en jupon de la politique
    Ségolène, c’est un peu notre synchrotron politique destiné à tenter toutes les expériences. Notamment elle est coutumière de celles qui sont les plus foireuses et les plus couteuses, pour générer des milliards de particules chargées d’argent public qui explosent en feux d’artifices coûteux à chaque tentative. Le synchrotron à la différence de Ségolène donne, Dieu merci, d’excellents résultats.
    A la tête de la région Poitou-Charente, elle a eu l’occasion de réaliser des prouesses. Nous nous souvenons bien, notamment, de son empressement à intervenir avec des fonds publics, c’est-à-dire avec l’argent du contribuable et non le sien, pour sauver Heuliez, le carrossier du cru qui fabriquait bus et petites séries automobiles. L’entreprise ne tardât pas à déposer le bilan pour la troisième fois… Depuis, la Région se traîne la Société d’Economie Mixte « Fabrique régionale du Bocage », héritière de ce douloureux passif, dont le résultat d’exploitation accuse une perte de 75% par rapport au chiffre d’affaires, et qui devrait déposer son bilan si cette entité respectait les règles en vigueur dans notre pays (la continuité de l’exploitation de la SEM est illégale eu égard à la conformité du droit des sociétés).

    Nous pourrions aussi évoquer les faits d’armes de Ségolène lorsqu’elle lança sa région dans la Mia Electrique, succès retentissant que le monde entier nous envie d’avoir financé en pure perte. Il n’y a pas à dire, Ségolène sait y faire en matière d’industrie et de finances. Peut-être son passage, aussi fulgurant que dévastateur, dans la Banque Publique d’Investissement, lui a permis d’acquérir une solide formation ?
    Ce qui devait arrivât. Après son abominable cuistrerie médiatique dont elle fit preuve en février 2013 lorsqu’elle engageât la participation financière de la Région Poitou-Charente dans différentes entreprises industrielles en déclarant « C’est une prise de risque, mais, si extraordinaire que cela puisse paraître, je crois que ça va marcher » : nous en connaissons les résultats. Tout ceci sans impunité pour cette « élite » auto-déclarée!

    Je peux déceler ici aussi déceler un entêtant parfum de triple faillite.

    Faillite économique d’une région gérée n’importe comment et dont les événements médiatiques les plus saillants (Heuliez n’étant qu’un exemple parmi d’autres) cachaient mal les dérives budgétaires répétées, et faites avec exactement la même désinvolture que celle que nous retrouvons au niveau national, par un ex-mari qui n’a pas pu se retenir de balancer « Ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye » au milieu d’une tirade où il tentait de faire comprendre qu’une dépense au niveau local serait de toute façon épongée par le niveau supérieur, sans admettre (même implicitement) que ce sont précisément de telles manœuvres qui, répétées, ont poussé la France dans le gouffre financier actuel. Seul François Fillon eût cet éclair de génie et de lucidité en 2007 lorsqu’il déclarât « Je suis à la tête d’un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d’un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d’un Etat qui n’a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. (…) Ça ne peut pas durer ».

    Faillite morale, évidente, d’une élite auto-proclamée incapable de prendre la responsabilité de ses erreurs. Aucune circonstance atténuante ne peut être trouvée pour les responsables politiques qui ont contracté des emprunts toxiques : non seulement, ils ont parfaitement compris ce qu’ils faisaient à l’époque, mais ils avaient toute latitude pour se faire assister afin d’éviter l’enfumage bancaire, de même qu’ils avaient toute latitude pour casser le contrat par la suite, ou prendre leurs responsabilités le cas échéant. À chaque fois, ils se sont défilés, montrant de façon claire ce qu’ils valaient, c’est-à-dire rien (ou alors, si, mais dans des activités qui conduiraient n’importe quel chef d’entreprise en prison).

    Faillite intellectuelle, la plus grave et de loin, de ces dirigeants politiques qui ne sont pas plus capables d’admettre ni – pire ! – de comprendre leurs errements passés. Ils se sont habitués par facilité n’envisager le monde qu’en termes aussi flous que possible surtout lorsqu’il s’agit de l’argent public (qui, n’étant qu’aux autres, n’appartient donc à personne et peut être dépensé sans vraiment faire attention), et d’autant plus que cette approximation sert leurs intérêts, eux bien compris, bien cernés et bien définis. Ne comprenant pas (ou ne voulant pas comprendre) pourquoi ils ont failli, ils sont acculés à répéter inlassablement les mêmes gestes, les mêmes raisonnements, et obtiennent les mêmes résultats catastrophiques.

    J’espère que toute la lumière sera faite sur cette lamentable affaire, révélatrice d’un marasme national, et qu’un certain candidat aux primaires proposera des méthodes simples et efficaces (mais où est donc passé le bon sens paysan ?) pour arrêter ces hémorragies financières et visera à mettre les politiques responsables de leurs actes. Sinon, comme il est écrit dans la Bible, Abyssus abyssum invocat.

    Yves bon courage

    Amitiés

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