A quand un accord sur le prix du vin ?

A l’heure où la filière lait trouve un accord sur le prix du lait, avec la bénédiction du Ministre de l’Agriculture Français, et contre l’avis de l’Europe, je ne vois pas ce qui empêche l’interprofession bordelaise de réunir les opérateurs et la grande distribution pour faire de même et trouver un accord sur le prix du vin en vrac ?

Un prix qui permette aux viticulteurs, aux courtiers, aux négociants, aux commerçants et aux consommateurs de trouver leur intérêt dans le marché du vin et des raisons de croire en l’avenir ! Il en va de notre survie !

Comment se fait-il qu’alors que l’on nous dit partout que l’accord sur un prix minimum est impossible pour le vin, cet accord soit possible pour le lait ?

Si nous nous mettons d’accord sur un prix minimum pour le vin d’AOC Bordeaux en vrac, si cela se fait sous l’autorité du Ministre de l’Agriculture représenté par le Préfet, que ce prix est repris par les médias, je ne vois pas comment les négociants et les viticulteurs pourraient s’y opposer ?

Ce prix minimum pour l’AOC Bordeaux en vrac n’empêchera pas les vins vendus en « vrac rendu mise », les vins « médaillés », les vins d’AOC hiérarchiquement supérieures, de se vendre à un prix supérieur au prix minimum ! Je dis cela car certains craignent que le prix minimum devienne le prix unique…

Il est urgent d’y arriver. Il en va de la survie de nos exploitations.

L’interprofession doit prendre ses responsabilités. Si elle n’avait qu’une responsabilité, ce serait celle là !

Prix du lait : voir l’article de 20 minutes

12 commentaires sur “A quand un accord sur le prix du vin ?”

  1. Yves, il y a quelques temps nous avions déja les mêmes problématiques et ce avant 2004. tu répondais à l’époque que cela était impossible et sutout illégal. tu instauras alors un blocus inéficasse ( comme si le blocage de la vente pouvait faire bouger les prix!!!! c’est un leurre économique et tu es trop cultivé pour l’ignorer). la piste la plus juste et à mon goùt pertinente est la réflexion sur un fixation des prix du raisin. en tant que produit agricole de base cela est possible . et de fait fixer le prix du générique que tous peuvent produire induit aussi une ségmentation. au déla de cette mesure de sauvegarde il est tout aussi urgent de participer à l’économie non pas comme des moutons mais comme des pilotes de notre filière. c’est pourquoi je t’invite et tout tes lecteurs à une réunion de lancement d’un projet commerciale à tres grande échelle à la Sauve le 16 avril à 8h45 (syndicat de l’entre deux mers). nous faisons appel à tous les gens de bonnes volontés et pas uniquement aux précheurs. amicalement.

  2. Pour l’instant, la seule action collective dont l’objectif était de fixer un prix minimum était l’organisation du blocus ! Tentative contre laquelle tu as lutté ! N’inversons pas les rôles ! Le prêcheur, pour l’instant, c’est toi ! Je te reconnais dans ce domaine un certain talent.

  3. Le frère de Robespierre

    Que ce soit en sponsor >du pauvre Darcos qui ambitionne toujours le projet direction Versailles. IL ne semble pas le seul locataire envisageable du marché juteux …

    Pour le prêcheur , vous avez manqué votre vocation mais l’Évangile est à revoir car le prophète Yves a manqué des grandes lignes ….

    Que ce soit pour la survie’ des viticulteurs du canton ou de la région, la question reste la même depuis des années ..Vous cumulez les échecs depuis votre consécration pour la notoriété suprême.

    Une question à vous poser plus sérieusement pour éviter de vous casser les dents

    Etes vous vraiment l’homme de la situation ?
    Resterez vous un homme faible, qui ne saura jamais parler aux oreilles des chevaux encore moins aux viticulteurs réveillés.

  4. Renaud,

    Afin de rafraichir ta mémoire voici le texte de fixation du prix minimum à 1000 € par le Syndicat des Bordeaux (appelé « Blocus ») qui a été présenté en décembre 2005 au vote de l’Assemblée Général du Syndicat des Bordeaux et adopté.

    Le « blocus » a tenu quelques mois, mais le problème est toujours le même -il est même pire- et nous devons trouver ensemble des solutions pour assurer un revenu aux producteurs.

    Nous avons aujourd’hui la preuve que la baisse des prix n’a pas permis de conquérir de nouveaux marchés. C’était l’argument principal des « anti-blocus ».

    Tout cela est publié sur ce blog.

    « Les délégués du Syndicat Viticole Régional des Appellations d’Origine Contrôlée Bordeaux et Bordeaux supérieur réunis en Assemblée Générale Extraordinaire le vendredi 2 décembre 2005.

    MOTION

    VU les statuts du Syndicat (voir annexe n°1) et en particulier :

    Le Syndicat a pour objet général la défense, la protection, le contrôle, la promotion des Appellations d’Origine Contrôlée Bordeaux et Bordeaux Supérieur relevant du Syndicat Viticole Régional.

    Il a pour objet…De défendre les intérêts collectifs de tous ceux qui concourent à la production des vins de ces appellations, … de continuer de défendre l’intérêt de ses membres contre toute manœuvre, entreprise ou spéculation pouvant avoir pour résultat d’affaiblir l’image de marque des vins de ces appellations ou d’en compromettre le renom

    CONSIDERANT la volonté affichée par tous les acteurs de la filière viticole bordelaise dans la feuille de route en juin 2004 (annexe n° 2) d’obtenir un prix rémunérateur d’au moins 1000 Euros le tonneau de Bordeaux rouge, volonté réitérée à plusieurs reprises lors de communiqué de presses communs entre le négoce et le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur (voir en annexe 3 : la copie des articles de presse)

    CONSIDERANT la demande de l’AFED (Association Française des Eleveurs, Embouteilleurs et Distributeurs de Vin et Spiritueux) d’un dispositif de prix minimum de vente du vin pour enrayer la spirale à la baisse des prix lors du Conseil de Direction de l’ONIVINS de juin 2005 (annexe 4 : compte rendu du comité de direction de l’ONIVINS)

    CONSIDERANT la proposition du Ministre de l’Agriculture d’une réunion en septembre 2005 pour la mise en place d’un seuil de référence pour les prix du vin suite à la rencontre de la filière le 20 juillet 2005 et CONSTATANT la non-tenue de cette réunion dans les délais prévus (annexe 5 : communiqué de presse d’après réunion filière)

    VU les pratiques de prix minimum exercées dans d’autres secteurs d’activité : Fixation du SMIC pour la main d’oeuvre, fixation de prix par calibre pour le Bureau Interprofessionnel du Pruneau, fixation de prix de retrait à la criée pour Marché du Poisson, fixation de prix moyen compensés pour les producteur européen dans le cadre de l’OCM Banane, …

    VU les pratiques et les mises en place d’indice d’évolution des marchés dans d’autres secteurs d’activité : indice INSEE du coût de la construction pour le logement, indice des prix d’évolution du prix d’un fromage pour fixer l’évolution du prix du lait

    CONSIDERANT la chute du prix moyen de campagne du tonneau de 900 litres de Bordeaux rouge (938 Euros pour la campagne 2003 – 2004, 865 Euros pour la campagne 2004 – 2005)

    Vu les résultats de l’observatoire économique (annexe 6 : URAB de Grézillac) qui démontre qu’en produisant 51 hl /ha, avec un prix de 1000 € du tonneau, un exploitant est dans l’incapacité de rémunérer son travail.

    CONSTATANT que la baisse des prix ne permet pas de gagner des parts de marché, et qu’au contraire la baisse des prix des produits finis dégrade l’image de l’AOC Bordeaux.

    CONSTATANT que l’interprofession bordelaise n’a pas les moyens de mettre en place une véritable politique de régulation de l’offre et de la demande.

    CONSTATANT que l’INAO est sorti de son rôle sous la pression des interprofessions et du gouvernement pour fixer les rendements 2005 sur la base de critères économiques, alors que son rôle est de fixer des rendements sur la base de critères agronomiques.

    Le Syndicat viticole régional des Appellations d’Origine Contrôlée Bordeaux et Bordeaux supérieur réuni en Assemblée Générale Extraordinaire le 2 décembre 2005

    CONFIRME la volonté de ses adhérents d’une action déterminée pour arriver au prix minimum de 1000 Euros le tonneau de Bordeaux

    APRES LECTURE de l’article 12 de la convention entre l’INAO et l’Organisme Agréé des Appellations Bordeaux et Bordeaux supérieur signée le 23 avril 2003 (Annexe 7 : copie de la convention) prévoyant que les certificats d’agrément sont transmis par l’INAO à l’organisme agréé qui se charge de les transmettre aux producteurs

    DEMANDE au Conseil d’Administration, à son bureau et à son Président, au vu des dispositions de l’article 12 de la convention susvisée, d’entreprendre toutes mesures pour que soient retenus les certificats d’agrément signés par l’INAO et de ne les libérer que sur présentation d’un bordereau d’achat, visé par les trois parties (exploitants, courtiers, négociants) enregistré au CIVB avec un prix minimum de 1000 €uros le tonneau.

    DEMANDE aux Délégués Cantonaux, dans chaque canton, sous la responsabilité du Délégué Responsable Cantonal (Annexe 8 : liste des Délégués Cantonaux et des Responsables Cantonaux) de mettre en place un observatoire cantonal du blocus afin de recueillir toutes les informations concernant le déroulement du blocus.

    L’Assemblée, ce faisant, est consciente de différer, voire d’empêcher l’exécution des obligations imparties par la convention susvisée à l’ORGANISME AGREE.

    Mais elle le fait en connaissance de cause.

    L’assemblée est informée que les vins d’AOC sont expressément exclus de tout dispositif dérogatoire aux restrictions de concurrence (Annexe 9 : Article 41 du règlement n° 1493-1999 et Annexe 9 bis: Décret n° 96-500 du 7 juin 1996) et que le Conseil de la Concurrence peut être saisi et qu’il peut infliger une sanction au Syndicat allant jusqu’à 3 Millions d’Euros. (Annexe 9 ter : Extrait du Code du Commerce. Titre II des pratiques anticoncurrentielles). »

  5. Yves, au lieu de nous balancer un peu puerilement des passages de notre histoire. nous pouvons nous appeler pour cela et à défaut de nous accorder d’écouter nos violons. je ne suis pas et depuis longtemps ( tu dois le savoir) dans l’unique incantation. cela m’interesse aujourd’hui de connaitre ton avis et celui de tes lecteurs sur la fixation du prix du raisin à l’image de la Champagne.A l’époque ce fut pour résister contre l’occupant Allemand, le Bordeaux préstigieux montra un autre visage mais pas les paysans de nos campagnes alors faisons leurs aussi honneur et résistons avec les logiques de notre époque mais balayons les croyances obsolétes ( équilibre offre/demande par exemple) j’exposerai plus longuement LES principales causes de notre crises actuelle. nous ne pouvons agir sur toute mais sur certaines assurément . mon invitation du 16 avril n’est pas de politesse mais issue d’une volonté de travail d’en l’interet de tous, au delà des clivages. montrons que nous en sommes capables.

  6. le flaneur de la Vignague

    Renaud, je ne sais pas qui vous êtes et cela n’a aucune espèce d’importance, mais votre analyse de la situation viticole est pertinente, vous êtes dans le vrai. Monsieur d’Amécourt devrait connaître ce détail de la fixation du prix du raisin en Champagne, lui dont le berceau de la famille d’Amécourt est situé en champagne.

    Comparer ce qui vient de se faire pour le lait avec ce qui pourrait se faire pour le vin est une utopie et M. D’Amécourt le sait, faisant semblant d’y croire, ou s’il ne le sait pas c’est plus désespérant encore. Si le prix du lait a augmenté ce n’est que conjoncturel et il y a fort à parier que d’ici quelques semaines, quelques mois tout au plus il chutera de nouveau.

    Non Renaud M. d’Amécourt est ici comme ailleurs non pas dans une démarche constructive mais dans une démarche polémiste. C’est ce qu’il sait le mieux faire

    Lui qui se réclame du gaullisme – mais reste-t-il encore des gaullistes authentiques, tels Philippe Séguin qui vient de partir ou de Jean-Louis Debré qui fera bientôt figure de dinosaure – il devrait savoir que le général était un rassembleur, la preuve il avait pu faire travailler ensemble des hommes de la droite conservatrice avec des communistes et l’attelage avait parfaitement fonctionné au lendemain de la guerre.

    Le sarkozysme (nouveau gaullisme ? mais non je rigole) n’a rien à voir de près ou de loin avec les valeurs défendues par le général.

    Et pour terminer comme le disait un internaute en réponse à un de mes billets précédents, il n’y a de grands vins, – sous entendu de bons vins- , que ceux qui sont chers. Exit les vins que produit Yves d’Amécourt, c’est un de ses amis qui le dit.

    Alors Renaud continuez à défendre les viticulteurs qui produisent des Bordeaux et Bordeaux sup, n’attendez pas que M. d’Amécourt tire dans le même sens que vous.

    Si un jour la profession parvient à trouver une solution viable et durable pour bon nombre de vignerons, c’est à des hommes comme vous qu’elle le devra non pas à Monsieur d’Amécourt ou à la clique qui dirige le syndicat de l’appellation Bordeaux et Bordeaux supérieurs, lequel syndicat est un aggloméra d’incompétents notoires. S’ils avaient quelques compétences depuis le temps qu’ils sont aux affaires cela se saurait !!!

  7. le flâneur de la Vignague

    Hier en fin de matinée, ici même je relevais que le prix du lait que vous aviez mis en exergue Monsieur d’Amécourt, pour demander la même chose pour le vin était une mesure de circonstance, Jean-Michel Lemétayer le président de la FNSEA (syndicat majoritaire) s’il s’est réjoui de l’accord conclu mardi entre les producteurs et les transformateurs sur le prix du lait pour le second trimestre 2010 n’en note pas moins que tout est loin d’être réglé.

    Pour d’autres organisations, le compte est loin d’y être.

    “Le prix garanti pour le second trimestre ne couvre toujours pas les coûts de production, constate l’APLI (association des producteurs de lait indépendant) – des gauchistes sûrement-, qui “dénonce la mascarade qui a permis cet accord”. Pour cette organisation, l’accord, obtenu après l’intervention du ministre de l’agriculture Bruno Lemaire n’offre “aucune lisibilité à moyen terme”.

    La confédération paysanne a mis de son côté en cause « un accord politique qui tombe à point nommé pour le ministre de l’agriculture Bruno Lemaire comme pour la FNSEA“ qui ouvrait ce jour-là son congrès et a, “un besoin urgent de reprendre pied dans les campagnes“.

    D’autres organisations professionnelles de producteurs de lait rejettent le projet de contractualisation de la production et réclament une régulation des volumes de production au niveau européen.

    Les transformateurs demandaient un alignement à la baisse des prix du lait français sur les prix du lait allemand avant que le ministre n’intervienne pour faire respecter l’accord conclu en juin 2009 prévoyant une hausse.

    La semaine dernière, les producteurs ont bloqué durant quelques heures le siège social du groupe laitier Lactalis à Bourg-barré (Ille-et-Vilaine). Jeudi 1er avril, l’APLI a répandu du lait dans le centre de Nantes tandis qu’un rassemblement de femmes et d’enfants de producteurs est prévu samedi à Poitiers.

    Selon un sondage rendu public ce vendredi 2 avril par la FNSEA, 13% des agriculteurs, confrontés à des difficultés financières et à la baisse des cours du lait envisagent de quitter la profession.

    La colère couve toujours dans les campagnes !

    Est-ce donc la même solution que vous demandez pour sauver les viticulteurs Monsieur d’Amécourt ? A mêmes maux, mêmes remèdes ?

  8. L’accord sur le prix du lait ne règle rien, vous avez raison. Car le lait est vendu en dessous de son prix de revient, tout comme le vin. Si l’on continue comme ça ce ne sont pas 13% des agriculteurs qui vont cesser leur activité mais 100% ! Cet article sur mon blog avait pour unique objectif de montrer qu’une réunion de filière pour fixer des prix minimum est possible, avec le soutien du Ministre de l’Agriculture. Cela n’est pas la panacée, mais cela existe. Mais le minimum est loin d’être suffisant.

    Ma proposition est autre. Elle est d’indexer le prix de productions agricoles sur le prix des produits finis constatés dans la distribution. Voir sur ce blog l’article « Commerce équitable, agriculture durable ». D’où l’importance de l’observatoire des prix que prévoit la LMA actuellement en discussion.

    Bien cordialement.

  9. puisque tu parles de commerce équitable, pourquoi pas pettre en place des circuits courts à grande échelle puisqu’il n’y a pas assez de marges à redistribuer. faire du vin et le vendre en vrac est se condamner à rester au milieu du gué. faisons du raisin (à prix et volumes garantis en contre partie du risque unilateral à la production) ou faisons des bouteilles départ propriétes même à prix d’entrée de gamme ( ce à quoi servent les vrac à 650€ ) nous pourrons garger sans éffort commerciaux dés aujourd’hui 900€. Ce n’est pas non plus la panacée mais cela permet de tenir pour construire mieux….. voici plus que des incantations, c’est déjà des réalisations mais trop timides soyons plus ambitieux! Quand je préche c’est pour agir aussi. je crois davantage en la pédagogie de l’exemple pour notre population rurale qu’en celle du cours magistral.

  10. je viens de lire le discours d’ANGELA MERKEL lors de l’ouverture du 60 éme congrésde la viticulture a STUTTGART je suis sur que l’on n’appartient pas au meme monde ,un dicours trés engagé qui redonne confiance ,motive, retrace a sa facon les bienfaits du vin et surtout son histoire depuis plus d’un millénnaire ,son coté économique, tout est dit pour remotiver les viticulteurs allemands je cites ses propos( nous allemands,sommes fiers de la viticulture exceptionnelle que connaissent certaines regions.levinest également synonyme de conscience de vivre et surtout de joie de vivre. il a toujours inspiré les créations culturelles.) .
    malheureusement sur la ligne en dessous j’ai un mail qui me ramene a la réalité francaise ou madame TARBY demande a ROSELYNE BACHELOT de vouloir suspendre le lancement de la nouvelle campagne de communication sur l’alcool qui met l’accent sur le vin pour illustrer une consommation excessive ,je pense notre ministre aurait besoin de faire un stage en allemagne ,pour arréter tout ce gachis . je suis écoeuré de constater encore une fois que nos politiques vont nous mener a la ruine par leurs incompétences

  11. le flâneur de la Vignague

    Il était où Monsieur le vicomte ce vendredi matin ?

    Le 31 mars, ici même sur ce blog, Renaud invitait M. Yves d’Amécourt à venir débattre le vendredi 16 avril à La Sauve de la situation du marché des vins et à porter ses propositions puisqu’il semble en avoir. Les portes étaient ouvertes à toutes et tous, on y entrait sans aucun problème puisque j’y ai assisté bien que n’étant ni vigneron ni acteur de la filière.

    Renaud donc vous invitait à donner votre avis sur la fixation des prix du raisin. Ajoutant alors « qu’en tant que produit agricole de base cela est possible » .

    Il ajoutait aussi qu’ « Au delà de cette mesure de sauvegarde il est tout aussi urgent de participer à l’économie non pas comme des moutons mais comme des pilotes de notre filière ».

    Son invitation à assister à une réunion de lancement d’un projet commercial à grande échelle, faisant appel à tous les gens de bonnes volonté, probablement, et c’est comme cela que je l’ai compris, pour que tous les producteurs tirent dans le même sens.

    Eh bien hier matin point de Monsieur d’Amécourt à La Sauve. Pourtant 80 personnes se sont senties suffisamment concernées pour s’y être déplacées et pour entendre des propositions qui -en cela c’était assez remarquable- n’ont pas pris la tournure d’un pugilat. Le débat a été de haute tenue, les interventions pertinentes et les commentaires à la sortie révélateurs.

    J’ai même entendu un participant dire à ses collègues : « C’est dommage que ce soit un type qui n’est pas de notre bord (politique évidemment) qui ait d’aussi bonnes idées et qui fasse des propositions qui soient enfin réalistes »

    Alors oui ce Renaud sur qui maintenant je peux mettre un visage, a raison. il ne suffit pas de prêcher pour être concret.

    Monsieur d’Amécourt qui dit avoir des idées en la matière a brillé par son absence. il faut le dire et le faire savoir, ce n’est pas en criant que l’on s’intéresse aux problèmes de la viticulture que l’on résout ces difficultés.Mais a-t-il des idées réalistes ou a-t-il surtout des idées polémistes ?

    Mais il excelle tellement dans la polémique, qu’il n’a pas nécessairement besoin d’avoir des idées.

  12. Cher flâneur de la Vignague,

    ce vendredi matin j’étais à Saint Christoly de Blaye pour l’assemblée départementale de la FDSEA.

    Je sais que vous étiez à La Sauve. On me l’a dit.

    Je souhaite que le projet de Renaud Jean soit couronné de succès.

    Quant à la fixation du prix du raisin, j’y suis favorable. Ce n’est pas nouveau. Je suis favorable aussi, à la fixation d’un prix minimum pour les productions agricoles.

    Il me semble que c’est vous qui excellez dans la polémique avec votre billet.

    Bien cordialement.

    Yves d’Amécourt

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