Anniversaire de Louise Ballarin

Vous êtes tous d’abord, Louise, une paysanne de l’Entre Deux Mers, femme de Paysan, mère et grand-mère de Paysans… Et cet Entre Deux Mers vous le lisez comme personne, vous le regarder comme personne, vous le vivez comme personne, … vous le racontez en poèmes, en roman, en peinture, … Vous êtes l’antithèse d’Alain Juppé : lui est un gascon et a écrit la « tentation de Venise », vous, Louise, vous êtes née à Venise, et vous avez la tentation de l’Entre Deux Mers !

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Chère Louise, Cara Luigina,

Au nom de tous les présents je vous souhaite un bon anniversaire ! Au nom de tous les présents je vous remercie pour ce que vous êtes, pour ce que vous faites, pour ce que vous aimez, pour ceux que vous aimez…

Par où commencer ?

Vous êtes tous d’abord, Louise, une paysanne de l’Entre Deux Mers, femme de Paysan, mère et grand-mère de Paysans… Et cet Entre Deux Mers vous le lisez comme personne, vous le regarder comme personne, vous le vivez comme personne, … vous le racontez en poèmes, en roman, en peinture, … Vous êtes l’antithèse d’Alain Juppé : lui est un gascon et a écrit la « tentation de Venise », vous, Louise, vous êtes née à Venise, et vous avez la tentation de l’Entre Deux Mers !

Cet Entre Deux Mers vous y avez planté vos racines, était-ce un riparia ? Puis vous y avez greffé un « ballarin », c’est un cépage qui se développe bien dans l’entre deux mer… Ce cep fut taillé en guyot double, avec une flage : c’est la taille que l’on appelle « taille en Rémi ». Cette taille a donné de très jolis fruits. Et ces fruits sont toute votre vie !

Ce qui est important pour vous, vous le déclinez dans vos Poèmes, dans vos récits, ou dans votre peinture :

  • le jour et la nuit, le soleil et la lune,
  • les saisons qui rythme la vie (la Chaleur du premier Soleil et l’énergie qu’il donne aux plantes comme aux animaux et aux hommes, le Printemps qui offre à notre vue toute une palette de couleurs, la naissance de la vie dans une goutte d’eau, la pluie de l’hiver)
  • les traditions (les banquets, la messe du dimanche, les anniversaires),
  • la rencontre entre les générations (la Famille, l’admiration qu’il convient de porter aux « vieux », le rôles si différents des parents et de la grand mère),

l’Amitié,

  • Sauveterre et sa bastide jumelle Rauteves,
  • Le travail des vignes, l’amour du travail bien fait. La poussière qui cache puis révèle à qui sait l’ôter par le labeur, d’infinis trésor et la bonne humeur,
  • Le livre, l’écrit, la lecture, la peinture… les traces de la vie passée qui servira le futur de ceux qui prennent le temps…

« Pourvu qu’il me laisse le temps », écrivait Boris Vian… Et bien Louise, nous souhaitons, nous aussi, que votre vie dure longtemps, afin que vous puissiez encore nous raconter l’Entre Deux Mers d’hier, l’Entre Deux Mers d’aujourd’hui pour permettre aux générations de Ballarin qui vous suivent de construire l’Entre Deux Mers de demain !

La France que vous décrirez dans vos livres, c’est la France que l’on aime. La France qui bâtit, qui construit, qui aime, sans ce soucier du contrat de travail qu’on lui offre…

Parlez comme ça parait naïf. Mais aujourd’hui, Louise, nous avons besoin de redevenir naïfs, comme l’est votre peinture, qui représente les choses exactement, jusqu’aux dessins des fées qui viennent hanter vos rêves.

Oui nous avons besoin de naïveté.

Oui, osons le dire, il faut savoir ôter la poussière pour retrouver le lustre des objets cachés. Ôter la poussière ne se fait pas sans efforts… Mais ce travail est noble, et l’effort est récompensé, comme tous les travaux, du moment qu’ils permettent à l’homme de se construire ! Il n’y a pas de petites tâches sur cette terre. C’est un peu ce qu’expliquait Sainte Thérèse de Lisieux : « on peut devenir saint ou sainte en accomplissent des petites tâches de tous les jours, avec Amour »

Alors, Louise, tout cela est dans votre œuvre, avec l’humour en plus : votre famille, vos poèmes, vos romans, votre peinture…

Tout cela me donne envie de dire que la richesse vient d’abord du bonheur accumulé au court d’une vie, de l’Amour donné autour de soi, plus que du court du CAC 40…

Alors, chère Louise : Vive la vie, vive le bonheur, vive la France !

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