Il est entré à l’IFV de Nîmes (nommé à l’époque « l’ITV ») le 1er avril 1978 et n’en est plus jamais parti… Après trente-huit ans en tant qu’expert français en biologie des parasites et protection du vignoble, Bernard Molot a gagné le droit de prendre sa retraite. Il quittera donc définitivement l’Institut à partir du 1er mai prochain. C’est son collègue Éric Chantelot qui prendra sa suite. Mais après presque quarante années passées au contact du vignoble français, quel regard porte-t-il sur la viticulture vis-à-vis de l’usage des produits phytosanitaires ? Quels progrès, mais aussi quels échecs a-t-il connu ? Entretien avec ce spécialiste quelques semaines avant son départ définitif.
A propos de la viticulture biologique : « Le bio n’est pas une alternative crédible à cause de la toxicité du cuivre. Trouvez-moi un produit de remplacement, et je signe tout de suite ! Le discours politique vis-à-vis du bio n’est pas rationnel. «