Commémorations à Pénic, Saint Léger de Vignague.

Le souvenir s’entretien comme un jardin, c’est un travail de chaque jour. En passant devant le jardin du souvenir, les enfants posent des questions à leurs parents, les parents posent des questions à leur entourage, et ainsi l’histoire avec un grand « H » et, celle toute aussi importante, avec un petit « h » seront racontées, afin que jamais ce qui c’est passé ici, il y a 65 ans exactement, dans la nuit du 10 au 11 juillet 1944, ne soit oublié.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

Nous sommes ici pour nous souvenir des évènements qui se sont déroulés à Pénic dans la nuit du 10 au 11 juillet 1944. . Il y a 65 ans, exactement.

Lorsque j’étais plus jeune Conseiller Général j’ai eu l’occasion de m’entretenir de ces évènements de Pénic avec Marc Bry. Aujourd’hui, Marc Bry n’est plus. Chaque année lorsque que je viens ici avec l’ANACR, c’est à lui que je pense et à tous les membres de la famille Bry. Je remercie Mesdames Bridge et Barbe, les sœurs de Marc Bry, pour leur présence aujourd’hui. Cette présence nous honore ainsi que celle de tous les membres de la famille.

Permettez-moi de remercier à nouveau Simone Barbe qui a surmonté ses peurs pour écrire un petit opuscule sur les évènements de Pénic, dont elle fut un témoin. Ce n’est pas facile d’écrire ainsi l’histoire. Ce petit opuscule « J’avais 17 ans » se termine ainsi : « Dans ma tête cela défile souvent et je n’oublierai jamais ».

Et bien grâce à Marc Bry, grâce à Simone Barbe, grâce à Madame Bridge, grâce à l’ANACR, nous pouvons dire nous aussi, que nous n’oublierons jamais. Chaque année, à Pénic, nous nous souvenons. Chaque année, c’est une nouvelle promesse que nous faisons ensemble. La promesse, de faire en sorte qu’après nous, on n’oublie pas.

Le souvenir s’entretien comme un jardin, c’est un travail de chaque jour. En passant devant le jardin du souvenir, les enfants posent des questions à leurs parents, les parents posent des questions à leur entourage, et ainsi l’histoire avec un grand « H » et, celle toute aussi importante, avec un petit « h » seront racontées, afin que jamais ce qui c’est passé ici, il y a 65 ans exactement, dans la nuit du 10 au 11 juillet 1944, ne soit oublié.

La dernière guerre, comme elle est arrivée, et la période qui l’a suivi doivent être racontées aux générations qui grandissent, afin qu’elles restent vigilantes. Afin qu’elles ne se laissent pas abuser par des discours angéliques, qui sous couvert de promesses qui flattent le coeur de l’homme et sa raison, visent a mieux l’oppresser.

Il faut raconter l’histoire, l’histoire des hommes et des femmes de tous les jours, les valeurs qu’ils portaient, les faits avérés, les actions de résistance, … C’est en racontant cette histoire que l’on fera autant de barrages à ceux qui conteste l’Histoire. Ceux qui prétende que rien ne s’est passé, ceux qui tente de dissuader les hommes d’entretenir le jardin du souvenir, pour un jour, pouvoir nier ce qui est arrivé.

Faisons le serment aujourd’hui, que si nous pardonnons, que si nous avons pardonné, nous n’oublierons jamais. Le souvenir n’efface pas le pardon, il le porte.

Vive l’Europe de la paix ! Vive la France en paix.

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