Parcequ’un peuple qui n’entretient pas sa mémoire, prend le risque de revivre un jour, une parcelle de son histoire… Cette décision du Président de la République, Président de tous les Français, ne souffre aucune polémique.
« Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré
mon petit papa aimé »
« Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J’espère que toutes mes affaires te seront renvoyées.Elles pourront servir à Serge, qui je l’escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t’ai fait ainsi qu’à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d’enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime
Guy
"Parcequ’un peuple qui n’entretient pas sa mémoire, prend le risque de revivre un jour, une parcelle de son histoire…" Citation que devrait méditer la droite française aprés la campagne présidentielle qu’elle vient de nous faire…
Et la gauche aussi, non ?
Remercions Sarkozy d’avoir reconduit les idées du Maréchal au pouvoir. Travail (travailler plus pour gagner plus), Famille (redonner au chef de famille son autorité) et Patrie (ministère de l’identitée nationale), vous ne trouvez pas qu’une rupture aussi moderne c’est beau! Ah! seul le bouc émissaire a changé: ce n’est plus les juifs mais "les immigrés en situation irrégulière responsables du malheur de la France". On a même les collaborateurs "de gauche" comme en juin 1940!!! Pourtant le pays n’est pas vaincu? Il n’y a pas des millions de gens sur les routes?
Ce que vous écrivez est affligeant et indigne. Par ailleurs, le 10 juillet 1940, ce ne sont pas quelques hommes de gauche qui ont voté pour les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain mais 569 parlementaires dont de très nombreux hommes de gauche ! Seuls 80 ont voté contre, parmi lesquels des parlementaires de droite. Le Maréchal qui en 1940 prétendait « incarner l’honneur de la France » devint un traître en livrant son pays à Hitler, avec les suites que l’on sait. Comparer cette période à l’élection de Nicolas Sarkozy est affligeant, indigne et criminel ! Ce que vous écrivez entre guillemet et attribuez à Nicolas Sarkozy est une phrase sortie de votre imagination… Vous devriez vous méfiez de votre imagination !
Ce n’est pas une phrase que Sarkozy a prononcé mais la traduction de la pensée profonde de la droite nationale qui a triomphé lors du scrutin présidentiel…
A propos voilà une phrase prononcée par votre maître à quelques mots préts dans un meeting: "Les socialistes ne sont pas républicains comme Jaurès et Blum mais ne sont que socialistes". Alors! Vous croyez-vous la vraie France?
Qui êtes vous pour vous attribuer le rôle de « traducteur de la pensée profonde de la droite nationale » ? Je pense qu’il y a assez de « traducteur de pensée » en France et pas assez de « penseurs ». Essayons donc de penser par nous même, et nous grandirons tous ensemble. Et pour cela, méfions nous des « on dit » ! C’est très tentant de sortir une phrase de son contexte puis de la traduire. Nous devons tous résister à cette tentation, même si ce n’est pas toujours facile!
D’accord avec vous mais que pensez-vous de l’utilisation médiatique des chiffres des expulsions? On peut s’interroger légitimement et faire des analogies historiques qui ne plaisent pas toujours… Je pense qu Niclas Sarkozy est conscient qu’il doit l’essentiel de sa victoire à ses propositions sur l’immigration et au discours qu’il en découle. Il a su admirablement surfer – et il continue – sur la vague raciste et xénophobe qui a profondément imprégné les esprits qu’ils soient de droite ou de gauche, depuis trente ans.Au fond, comme dans les années trente, le fond de l’air est brun et les milieux populaires aspirent à se choisir un chef omnipotent qui pense à leur place et leur dit ce qu’il faut faire.En cela la télévision a contribué à entretenir cette nouvelle mythologie. Enfin, il est commode de lier les problèmes d’insécurité à l’immigration: cela évite de se poser le problème de la question sociale. Je pense que même la droite doit prendre conscience qu’avec Sarkozy, elle s’est engagée sur une route pleine de brouillard: au bout de l’aventure, il se peut qu’il n’y ait rien à part la conquête du pouvoir dans la durée… Le général de Gaulle disait: "il n’y a pas de grande politique sans grand dessein". Sarkozy nous montre son propre dessein qu’il est prêt à réaliser par tous les moyens…