Ce week-end j’ai lu l’opuscule de Roland Feredj « OPA sur la Viticulture » (Editions Féret).
Si je partage avec Roland Feredj une part du diagnostic, si j’aime le lirisme de celui qui fut et demeure la plume des 7 derniers présidents du CIVB, je suis tout de même resté sur ma faim…
Une fois le bouquin terminé, une fois que tout le monde en a pris pour son grade (à part le CIVB…), point de solutions à l’horizon : Roland Feredj reproche à la France son centralisme, mais compte sur l’état centralisé pour proposer des solutions à la filière viticole…
Et pourtant, il y a tant à faire localement, pour reprendre l’initiative, simplifier et mériter le pouvoir. Ce pouvoir qu’on nous a retiré, à moins qu’on ne l’aie tout simplement laissé -voire donné- à d’autres sans trop broncher ?
Ne pas détenir le pouvoir et le critiquer sans cesse. Lorsqu’on vous le propose, refuser qu’il vous échoie. Voilà bien un sport national !
Quelqu’un ici veut-il prendre ce pouvoir ? Quelqu’un veut-il réformer la gouvernance dans la filière viticole ? Et pour quoi faire ?
A lire aussi sur ce blog « Des hommes nouveaux pour appuyer nos idées » : bilan de 4 années passées au Syndicat des Bordeaux et mon programme lors de ma campagne furtive à la Présidence du CIVB.