Le test de la souris, les décès sur le bassin d’arcachon… John Steinbeck n’aurait pas même imaginé un tel scénario dans son livre « des souris et des hommes » !

Je suis solidaire des ostréiculteurs du bassin d’arcachon. J’aime leurs huîtres.

– sur le test de la souris je reste, comme chacun, très perplexe !

Comment imaginer que l’on fasse ingérer à une souris l’équivalent de la consommation de 80 huîtres pour un homme… Dans quel état serai-je si j’absorbais 80 huîtres?

Comment réagirait une souris si on lui faisait une piqûre d’Entre-Deux-Mers, blanc sec? Pour autant, interdit-on la consommation d’Entre-Deux-Mers ?

– sur le décès à Arcachon de deux personnes qui avaient mangé des huîtres… Alors là c’est le pompon!

C’est comme si on disait : « à Pekin, deux personnes sont mortes, elles avaient mangé du riz… on envisage d’interdir la consommation de riz »
Ou bien encore : « à l’assemblée nationale deux députés PS ont eu un malaise… tous les deux avaient déposé plusieurs amendements sur le texte de la fusion Suez-GDF… On envisage d’interdir le dépot d’amendement »

En effet, la probabilité pour qu’un touriste en vacances sur le bassin d’Arcachon, ait manger des huîtres, est égale à 1 ! Ainsi donc, de ces décès on ne peut rien déduire !!!

Le fait même que cette information soit ainsi publiée dans la presse, « le lien entre les décès et la consommation d’huître n’est pas prouvé », est ubuesque!

N’oublions pas que John Steinbeck a écrit aussi… Les raisins de la colère !

3 commentaires sur “Des souris et des hommes”

  1. Bonjour,

    Je vous rejoins sur ce point et souhaite ajouter, sans prétendre être un grand scientifique, qu’il me parait étrange de faire le rapport entre la nourriture donnée à un rongeur et celle qu’ingurgite l’homme. Il est bien connu qu’à l’occasion des fêtes, les petites souris se dressent sur leurs papattes et vont acheter 80 huitres par membre de leur nichée.

    Dans l’autre sens survivrions nous à la consommation de 80kg de graines et morceaux de bois? Ne faut-il pas comparer ce qui est comparable, et donc trouver des alimentations similaires?

    Des animaux omnivores sont tout de même plus proche de l’homme (singes, porcidés…), ne doit-on pas les tester?

    Je propose donc que ce n’est plus de la confiture qu’il faut donner aux cochons, c’est des huîtres… Mais profitons-en pour tester aussi la buche de Noël, le caviar et le foie-gras, autant être aimable avec ces pauvres bêtes !

  2. Les critères de qualité d’IFREMER, organe national, en matière d’huitres, s’ils avaient été appliqués, n’auraient vraisemblablement pas conduit à l’interdiction de consommation des huitres du Bassin. Seuls, les critères européens imposés par Bruxelles ont mené à cette interdiction…

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