Mesdames et messieurs les élus,
Cher Yves d’Amécourt,
Mesdames et Messieurs,
En venant ici, en Gironde, en cette fin d’été, je savais que je retrouverais un univers de sensations fortes. Les vendanges, ce sont des journées de célébration, où la France retrouve une part de son identité. Au cœur de cette identité, il y a le monde rural, il y a notre agriculture qui doit se battre au sein d’un marché extrêmement concurrentiel. Les viticulteurs le savent bien. L’époque est finie où il allait de soi, dans le monde entier, qu’un bon vin soit naturellement français. Notre prestige n’a pas disparu, mais il ne peut plus être notre seul argument !
L’ensemble de notre agriculture affronte avec courage des bouleversements auxquels s’est ajouté le choc de la crise économique.